Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Comment le Pouvoir s’acharne contre la liberté d’expression

Les démolisseurs de la France sont contents d’eux. Ils ne veulent entendre que des applaudissements. S’indigner des désastres sécuritaires liés à leur « société ouverte » devient risqué pénalement. L’ « incitation à la haine » est le nouvel argument des censeurs. Ceux-ci ne voient rien, en revanche, de l’antisémitisme islamique ni du racisme anti-blanc des minorités ethniques. Le site d’extrême gauche Médiapart illustre l’application liberticide du procédé accusatoire, avec la publication cette semaine d’une enquête à charge contre CNews, qualifiée de « fabrique de la haine ». Parce que la chaîne d’information a notamment choisi de décrire la réalité de la vie des gens ordinaires, elle déchaîne l’agressivité – la haine – des dénégationnistes qui aimeraient interdire les critiques contre l’immigration de masse et l’islam prosélyte, quitte à rétablir le délit de blasphème au profit de cette dernière religion.

Or cette régression démocratique est encouragée par le pouvoir. La macronie avait déjà commis en juin 2020 la loi Avia qui entend traquer les « propos haineux » sur l’internet, sans définition juridique. En 2018, Emmanuel Macron s’en était pris, lui, à « la foule haineuse » des Gilets jaunes. Le 6 mars dernier, deux députés Renaissance ont déposé une proposition de loi visant à renforcer la réponse pénale pour des « propos à caractère raciste, antisémite ou discriminatoire » tenus en privé cette fois ! Quant à Stéphane Séjourné, ministre des affaires étrangères, il vient d’annoncer sa volonté de sanctionner des « entreprises de désinformation » coupables de contester le discours officiel sur la guerre contre la Russie. La liberté d’expression est en grave danger.

Le plus stupéfiant est de constater la constante apathie des médias face à ces atteintes à la liberté de dire et de penser. En réalité, beaucoup d’entre eux cautionnent l’idéologie du vivre ensemble, qui n’arrive à convaincre de ses prétendus bienfaits que par l’interdiction des contestations. Même les établissements scolaires privés, coupables pour certains de leur élitisme, sont sommés de s’ouvrir toujours plus à la diversité. Or c’est une pente totalitaire qui est suivie par ceux qui prétendent être dépositaires du Bien et de la morale. L’exemple de l’Ecosse, dont le premier ministre Humza Youssaf  a appelé à la prière musulmane depuis sa résidence de Bute House le 28 mars, devrait être une alerte générale pour tous les défenseurs de la liberté. En effet, depuis le 1 er avril, une loi y criminalise les propos ou attitudes « incitant à la haine » non seulement contre les races mais aussi contre l’âge, le handicap, la religion, l’orientation sexuelle ou l’identité transgenre. Pire : le crime haineux peut aussi être constitué par des propos tenus en privé. Le rêve de la macronie est donc déjà en place en Ecosse, où Orwell écrivit son 1984. « Arrêtez-moi ! », a défié J.K. Rowling, l’auteur de la saga Harry Potter, qui entend encore soutenir « qu’un homme est un homme » : un propos haineux pour les transgenres. Qui arrêtera l’infernale machine à décerveler ?

https://blogrioufol.com/comment-le-pouvoir-sacharne-contre-la-liberte-dexpression/

Les commentaires sont fermés.