Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ministères : une ambiance de cour d’école

Les cabinets ministériels macroniens ressembleraient-ils à des cours de récréation de classes primaires ? De nombreux collaborateurs de Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité se plaignent des humeurs du patron, capricieux, désinvolte. En réalité, depuis l’élection de Macron et de son « soyez fiers d’être des amateurs », les démissions de conseillers ministériels, particulièrement ceux issus de la jeune génération de cadres, sont régulières. La réputation exécrable de la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot, n’est pas un secret et trois membres de son équipe, dont les plus éminents, ont jeté l’éponge. Ils sont huit au total, sur neuf membres du cabinet, a avoir claqué la porte.

Sarah El Haïry, la ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, est également connue pour les départs de ses conseillers et est pointée du doigt pour des démissions au sein de son équipe ministérielle. Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations ferait elle-aussi tourner en bourrique les membres de son cabinet.

On ne sait pas s’il faut y voir une marque de la « jeune génération », censée être plus autocentrée, avoir été élevée et éduquée de manière « positive », ne supportant pas la frustration et assez peu apte à la concession et la discussion, par rapport à une génération précédente, qui a grandi autrement et avec une autre forme d’expression de la parentalité. Toujours est-il que les démissionnaires dénoncent pêle-mêle, des caprices, des humiliations à répétition, une communication arrogante et cruelle, un régime de copinage et des exigences sans limites, en résumé, l’ensemble des caractéristiques d’une certaine nouvelle jeunesse, carriériste, individualiste, sans limite et sans empathie, lesquelles sont relevées par les psychosociologues dans la population ordinaire. Pour tout dire : beaucoup d’immaturité.

Même si la doxa voudrait qu’être jeune ne soit pas source d’inexpérience, dans la réalité, ça l’est et si on pouvait savoir avant d’avoir appris, cela se saurait. Le résultat d’un enseignement voulu horizontal et qui préconise que le prof et les élèves soient à égalité, comme en famille, parents et enfants sur le mode copains. Et si la jeunesse était une qualité, alors, autant demander à un enfant de 10 ans de diriger la France. Il y a une forme très moderne de négation de l’expérience et des jeunes pour vous expliquer que « c’est pas parce qu’on est jeune qu’on ne sait pas faire », sauf que dans la réalité, cela ne marche pas et pour cause, l’expérience est une valeur construite sur des années de vie et le diplôme, ou même l’absence de diplôme, ne la remplace pas. Dans les faits, on a clairement à faire à un rajeunissement sans précédent des équipes dirigeantes : le plus jeune président, le plus jeune premier ministre, des « conseillers » d’à peine 30 ans… on se demande bien ce qu’un « conseiller » de moins de trente ans, qui n’a que peu d’expérience de la vraie vie, peut bien conseiller à un Ministre, tant en plus, l’existence de participants à ces sphères de pouvoir est déconnectée de la vie ordinaire des gens du peuple. La moyenne d’âge du gouvernement de Gabriel Attal est de 46 ans et on peut penser que le cumul d’une juxtaposition des egos, d’une incapacité au compromis, d’un manque d’expérience de la négociation et de ce qu’on appelle en psychologie, le mi-chemin, c’est à dire, chacun faisant un pas vers l’autre, peut générer des crises permanentes. On en a l’exemple fréquent avec un président radicalisé qui pratique le « qui n’est pas avec moi est contre moi » et utilise à tour de bras le classement comme « complotiste » ou « d’extrême droite », de tous ceux qui ne sont pas d’accord avec ses visions. Il le paye régulièrement à l’international, où il se ridiculise systématiquement avec son inexpérience.

Mais il y a aussi cette ambiance de fin de règne et certains, finalement avisés, peuvent être tentés de quitter le navire macroniste en train de couler, histoire de ne pas être associés à tous les scandales économiques, aux dettes, à la gestion mortifère de la pandémie. Si ceux là, qui seraient un peu plus que d’autres dans la conscience, veulent avoir une carrière ministérielle dans des gouvernements futurs, le mieux serait encore de ne pas être associés de trop près à cette engeance macronienne qui va quitter la scène avec 3000 milliards et plus de dettes, une France déclassée, en ruine industrielle et au bord de l’explosion sociale.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

https://t.me/R_P_France

Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

Les commentaires sont fermés.