Le Secours catholique-Caritas France l’écrit noir sur blanc.
Il prône un « accueil inconditionnel » des nécessiteux.
Pour justifier sa mission, l’association dit s’appuyer sur une intention inspirée de l’Évangile : apporter une aide, un soutien, « partout où le besoin s'en fera sentir, à l’exclusion de tout particularisme national ou confessionnel ». C’est en vertu de cette déclaration d’intention - qui figure dans l’article premier de ses statuts - qu’elle se propose de venir en aide aux étrangers, présents en France légalement… ou non.
On a ainsi appris, le 19 juillet dernier, par la voix du conseil départemental de l'accès au droit (CDAD) de la Haute-Garonne, que le Secours catholique avait décidé de mettre en place des permanences dédiées aux « OQTF », ces charmants clandestins que notre administration impuissante invite à bien vouloir quitter le territoire. Concrètement, l’association chrétienne propose aux indésirables une assistance juridique rapide leur permettant de mieux s’incruster, notamment en période de Jeux olympiques où les contrôles et les expulsions peuvent éventuellement être amenés à s’intensifier. « Nous proposons de donner un rendez-vous dans les plus brefs délais dans nos permanences pour contester l'OQTF », explique, crânement, le Secours catholique-Caritas France, dans un communiqué.
« Il est essentiel que ces individus reçoivent une aide juridique adéquate pour contester des décisions potentiellement injustes », ajoute un représentant du Secours catholique. Les Français bien élevés et respectant scrupuleusement la loi - qui ne bénéficient, d’ailleurs, jamais d’aucune aide juridique gratuite - apprécieront.
Une initiative choquante mais sans surprise
Sur les réseaux sociaux, l'opération ne fait en effet pas que des heureux. Nombreux sont-ils à faire remarquer qu’un tel soutien envoie un message désastreux aux étrangers clandestins, encourageant les comportements illégaux.
« Scandaleux ! », s’indigne Christine, sur X. « On parle d’une aide à contrevenir à la loi », abonde Michèle. « Seulement 7 % d'OQTF sont exécutées en France, mais c'est déjà trop pour le Secours catholique, poursuit Nardin. Je ne regrette pas de ne plus donner depuis des années ! »
En réalité, ce n’est pas la première fois que l’association se distingue par ses prises de position plus politiques que spirituelles. En juin dernier, le Secours catholique avait sorti un communiqué très partisan, à la veille des élections législatives. Il avait alors appelé « chacune et chacun à se rendre aux urnes » afin de faire triompher la « fraternité » et faire reculer un certain parti à la « mentalité xénophobe »… « Dans une société déjà fracturée, les menaces que font peser certaines familles politiques sur la démocratie et les libertés publiques renforcent encore les tensions, alertait l’association, prenant soin de ne pas citer clairement le RN. La fraternité, c’est considérer chaque être humain comme une sœur, un frère en humanité, et non comme un concurrent ou une menace […] Le 30 juin et le 7 juillet, prenons, ensemble, le parti de la fraternité. »
Les heureux donateurs du Secours catholique sauront désormais à qui profitent - entre autres - leurs élans de « fraternité » et de générosité : aux étrangers sous OQTF parmi lesquels on compte des individus dont les exploits sanglants remplissent régulièrement les pages faits divers de la presse régionale.
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