• Dans la nuit du 25 au 26 juillet 2024, à Préfailles (Loire-Atlantique), un homme de 51 ans s'introduit dans une maison et agresse sexuellement une adolescente de 15 ans, la bâillonnant et lui attachant les mains. La nuit suivante, il revient mais la jeune fille s’est cachée dans une autre pièce. Il vole alors des objets. Alertée, la gendarmerie de Pornic a mis en place une surveillance et l'a arrêté en flagrant délit dans la nuit du 27 au 28 juillet. L’homme est en garde à vue pour vol et agression sexuelle sur mineur.
• Au nord-est de Montpellier (à Clapiers, précisément), dans la nuit du 26 au 27 juillet, une jeune femme d’une vingtaine d’années est morte. Elle aurait succombé sous les coups de couteau de son conjoint. Celui-ci a pris la fuite dans la nuit avant d’être interpellé par les gendarmes de l’Hérault et placé en garde à vue.
• À Nîmes, aux alentours de 3 heures du matin dans la nuit du 26 au 27 juillet, un homme est victime d’un coup de couteau à l’abdomen. En voulant s’interposer entre un homme et une femme qui se disputaient, il reçoit un coup de couteau. Grièvement blessé, il est transporté à l’hôpital ; ses jours ne sont plus en danger. L’auteur présumé, âgé de 27 ans, était alcoolisé au moment des faits. Il a été arrêté, placé en garde à vue et déféré devant le parquet.
• Trois touristes américains et deux touristes australiens sont agressés à Marseille dans la nuit du 28 au 29 juillet. Les Américains ont été attaqués par trois individus près du Vieux-Port, l'un d'eux ayant été blessé au visage. Les agresseurs ont été interpellés et placés en garde à vue. Plus tard, deux Australiens sont eux aussi victimes d'un vol avec violences près de la gare Saint-Charles, les agresseurs ayant dérobé des biens d'une valeur estimée à plusieurs milliers d'euros.
• La même nuit, à Marseille encore, un homme est agressé lors de son enterrement de vie de garçon dans le quartier de l’Escale Borely. La victime, accompagnée de son oncle et d’amis, est attaquée après un différend avec une jeune fille, recevant des coups à la tête par plusieurs individus. Il est transporté à l’hôpital de la Timone avec un traumatisme crânien. Son pronostic vital était initialement engagé, mais il est désormais hors de danger.
• Vers 5 heures du matin, ce lundi 29 juillet, rue Samuel-de-Champlain dans les quartiers nord de Nantes, un habitant sort prendre l'air et aperçoit deux hommes, dont l'un armé d'une hachette, qui l'agresse. L'attaque laisse la victime blessée au visage et dépouillée de son téléphone et de ses écouteurs. Un suspect de 20 ans a été placé en garde à vue.
• À Marmande, le 29 juillet, une femme de 65 ans est agressée physiquement par son fils de 33 ans vers 5 heures du matin. Sous l'empire de l'alcool et des stupéfiants, il a tenté de l'étrangler après une altercation. Les gendarmes ont interpellé et placé en garde à vue l'individu, déjà connu des services de gendarmerie, pour ivresse sur la voie publique et outrage à agent.
• Le 30 juillet, dans le XIXe arrondissement de Paris, un homme est violemment agressé à l'arme blanche par deux individus après avoir refusé de donner de l'argent à une femme. La victime est poignardée au visage et aux bras. Les agresseurs ont tenté de soigner les blessures avec du scotch avant de prendre la fuite. La femme qui a abordé la victime est probablement liée à un groupe de consommateurs de crack du quartier.
• Dans la nuit du 30 au 31 juillet, un sans-abri est violemment agressé par cinq hommes sur la place du Commerce, à Nantes. Les agresseurs, qui lui ont volé son téléphone, ont été arrêtés.
• Le 31 juillet, un homme de 28 ans est violemment agressé à Toulouse dans un bar-tabac. La victime reçoit un coup de couteau à la gorge. Il est transporté en urgence absolue à l'hôpital. Les deux suspects impliqués dans l'attaque ont pris la fuite mais ont été rapidement retrouvés et placés en garde à vue par la police.
• Le mardi 30 juillet 2024, deux modérateurs du site Internet Coco, fermé il y a un peu plus d'un mois, ont été interpellés et placés en garde à vue. Les deux hommes, âgés de 36 et 41 ans, ont été arrêtés à Oignies (Pas-de-Calais) et Limoges (Haute-Vienne). Modérateurs influents du site, ils sont accusés d'avoir facilité des actes d'agressions, de guets-apens homophobes et d'autres infractions graves. La fermeture de Coco avait été décidée par les autorités le 25 juin 2024, après que le parquet de Paris avait révélé que le site était impliqué dans divers crimes, dont la pédocriminalité, le proxénétisme, la prostitution, les viols, la vente de stupéfiants, les guets-apens et même des homicides.
• La nuit du 30 juillet au 31 juillet, des violences éclatent dans le quartier de Perseigne, à Alençon. Des tirs de mortiers visent les secours et la police, et cinq voitures sont incendiées. Plusieurs dizaines d'individus commettent des dégradations, brûlent des véhicules, des containers et des poubelles, et brisent des vitres d'immeubles. Les violences seraient liées à une intervention policière sur un trafic de drogue, problème récurrent dans ce quartier.
• La même nuit, à Calais, est marquée par des violences entre une centaine de migrants et par un incendie dans un hangar. Des rixes éclatent, notamment entre réfugiés soudanais du nord et du sud, entraînant l’intervention de nombreux sapeurs-pompiers et de forces de l’ordre. La sous-préfète a supervisé la situation sur place. Les pompiers ont trouvé environ 150 réfugiés à l'extérieur du hangar en feu, avec des tensions persistantes. L'incendie pourrait avoir été déclenché volontairement après une bagarre.
• On a appris, le 31 juillet, la mise en examen, fin mai dans le Gard, de trois jeunes hommes de 18 ans, par un juge antiterroriste, pour leur implication présumée dans un projet d'enlèvement et d'assassinat de deux personnes roms. Ils sont accusés d'avoir planifié ce crime en utilisant les codes de la propagande djihadiste, ainsi que d'avoir envisagé d'autres actes violents comme planter un drapeau de l'État islamique sur un château ou brûler une gendarmerie.
Liste non limitative. Les JO ne peuvent pas tout. L'insécurité galopante en France passe au second plan des grands médias, mais elle continue de ravager le pays. Et de désespérer les Français.