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Poutine : plus question de négocier avec ceux qui menacent les centrales nucléaires

Certains me reprochent de faire le jeu des otaniens intégristes en m’étonnant que les Russes n’aient rien vu venir le 6 août.  Je maintiens ce que je dis dans mon dernier article. Les services de renseignements ne pouvaient pas ignorer une telle concentration de troupes et de matériels lourds. Par conséquent, il est permis de s’étonner que le commandement ait ignoré la menace. Combien de soldats russes vont payer de leur vie cette défaillance ? On peut s’étonner aussi de la lenteur de la réaction. Oui, la critique est facile, mais on a le droit de s’interroger.

La Russie n’étant pas notre ennemie, la France a perdu une occasion historique d’oeuvrer pour la paix, comme le ferait tout gaulliste sincère. Jamais de Gaulle ne se serait associé à cette ignoble coalition antirusse qui ne sert que les intérêts américains et mène l’Europe au chaos. 

Mais l’heure n’est plus à la polémique. Les Russes ont repris l’initiative et s’adaptent.

En clair, cette guerre devrait se terminer par la capitulation inconditionnelle de l’Ukraine, toute chance de négociations semblant dorénavant écartée.

Dans un accès de délire, Zelensky a cru pouvoir conquérir un confetti de l’immense Russie  pour être en position de force lors de futures négociations. Très mauvaise pioche. Cette incursion à haut risque dans la zone de Koursk ne va pas être une promenade de santé. Tant de morts pour quelques kilomètres carrés temporairement conquis, voilà qui relève de la folie pure.

Il ne reste plus au Churchill ukrainien que 17 millions de km2 à envahir.

Non seulement les troupes ukrainiennes sont en train de se faire laminer, une fois dissipé l’effet de surprise du 6 août, mais Poutine, très remonté, n’entend plus négocier avec des criminels qui s’attaquent aux civils et aux centrales nucléaires.

Le Tsar a réuni ce jour tout le staff responsable de la sécurité du pays :

Le secrétaire du Conseil de sécurité Choïgou, le ministre de la Défense Beloussov, le directeur du FSB Bortnikov, le chef d’état-major Gerasimov, le directeur de la Garde russe Zolotov, le ministre de l’Intérieur Kolokoltsev. , le chef du ministère des Situations d’urgence Kurenkov, ainsi que l’assistant présidentiel Dyumin. (blog Telegram de Boris Karpov)

Voici l’essentiel de ses propos :

« Mais de quel genre de négociations pouvons-nous discuter avec des gens qui frappent sans discrimination des civils, des infrastructures civiles ou qui tentent de créer des menaces contre des installations nucléaires ? De quoi pouvons-nous discuter avec eux ? »

La tâche principale est désormais de chasser l’ennemi de la région de Koursk

– La situation dans la région de Koursk montre pourquoi le régime de Kiev a rejeté les propositions de paix de Moscou et des médiateurs ;

– Les pertes des forces armées ukrainiennes augmentent considérablement, y compris parmi les unités d’élite ;

– Avec Kiev qui attaque des civils et des installations nucléaires, il n’y a rien à dire ;

– Le taux de progression des forces russes sur toute la ligne de contact après les événements dans la région de Koursk non seulement n’a pas diminué, mais a été multiplié par 1,5 ;

– L’ennemi recevra une réponse digne. Tous les objectifs du SBO seront atteints ;

– Kiev poursuivra ses tentatives de déstabilisation des régions frontalières de la Fédération de Russie, notamment la région de Briansk.

Selon le Mindef russe le bilan des pertes ukrainiennes depuis le 6 août est le suivant :

“Au total, lors des combats dans la direction de Koursk, l’ennemi a perdu jusqu’à 1 610 militaires, 32 chars, 23 véhicules blindés de transport de troupes, 17 véhicules de combat d’infanterie, 136 véhicules blindés de combat, 47 voitures, quatre systèmes de missiles anti-aériens, un lanceur de système de roquettes à lancement multiple et 13 canons d’artillerie de campagne.”

Sur l’ensemble du front, Kiev a perdu en 24 heures 1110 tués et 1320 blessés (Marc Legrand)

Ce qui devait être un judicieux coup de com et déstabiliser Moscou, semble provoquer l’effet inverse et pourrait bien s’achever en fiasco monumental.

Qui peut croire que l’Ours russe va se laisser déloger de son territoire sans réagir durement ?

On voit bien que le sang de ses soldats ne pèse pas bien lourd pour l’idole des Occidentaux, le fossoyeur de l’Ukraine. Mais l’Occident complice ne se grandit pas. En soutenant Zelensky, les Européens, Anglais, Français et Polonais notamment, tissent la corde qui les pendra. Nous sommes dans le camp des mafieux, des corrompus, des menteurs et finalement des perdants. Beau bilan.

Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/poutine-plus-question-de-negocier-avec-ceux-qui-ciblent-les-civils-et-menacent-les-centrales-nucleaires.html

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