D’abord un grand merci à Christian Navis qui présente bien des aspects de l’escroquerie éolienne. Elle consiste vraiment à nous vendre…. du vent !
Mathématicien ayant construit des éoliennes de pompage dans mon centre de recherche et ayant enseigné la physique nucléaire à l’université de Lubumbashi, je me permettrai quelques observations qui peuvent être utiles.
Dans son commentaire, Wharf évoque le problème des déchets nucléaires. Comme la plupart de nos concitoyens, il ignore que tous les déchets à longue vie peuvent multiplier les réserves d’énergie de la France de 100 fois. Il faut juste excepter la petite part d’actinides mineurs que des réacteurs en construction peuvent fissionner (Myrrha en Belgique, par exemple). Bref, à terme l’industrie nucléaire ne produit aucun déchet gênant et il faut savoir que notre planète est naturellement radioactive. Et, contrairement à ce que croit savoir Wharf, la plupart des petites centrales nucléaires du futur sont refroidies par ventilation, sans eau. Thermiquement cela ne représente RIEN face à l’apport du soleil !
Brounahans compose l’atmosphère de 95 % de vapeur d’eau (gaz invisible). La réalité, c’est 3 % à presque 0 % selon les lieux et les altitudes…
Revenons au texte. L’argument des éoliques est que le vent est gratuit. Comme si le pétrole, le gaz ou l’uranium étaient fabriqués par l’homme. Il n’y a que l’hydrogène qui soit fabriqué par l’homme…
Par grand vent, l’éolienne promet 1 kWh par mètre carré d’éolienne, une tragique dilution de puissance… et c’est pour cette raison que le kWh des gigantesques éoliennes coûte si cher et que tous les frais engendrés sont camouflés dans les impôts. La Belgique est un des rares pays qui avoue que chaque kWh lui revient 12 centimes d’euro et, en pratique, les charges financières qui s’ajoutent sont camouflées comme ailleurs…
En 2003, j’expliquais que jamais la France n’installerait d’éoliennes car mettre à l’arrêt une centrale nucléaire n’est pas gratuit et, surtout, l’économie espérée est juste un peu d’uranium, économie à peine perceptible dans le prix du kWh français. Bien au contraire, la France déverse ses impôts dans les éoliennes et les derniers présidents du pays ont détruit l’outil nucléaire que l’histoire a révélé être la source d’électricité la moins dangereuse et la plus propre.
Ma conclusion sera que, malheureusement, les grosses poches dirigent notre monde et ne songent qu’à les remplir toujours plus sans se préoccuper de leurs semblables, et je suis particulièrement heureux de pouvoir lire des articles qui renseignent, qui obligent à réfléchir. Et je dis encore MERCI à Christian Navis !
Claude Brasseur
https://ripostelaique.com/ces-eoliennes-qui-nous-ruinent.html