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De quoi Ersilia Soudais est-elle le signe ?

Capture d'écran © @ErsiliaSoudais
Capture d'écran © @ErsiliaSoudais
Si le ridicule tuait, Ersilia Soudais serait morte et enterrée. La députée LFI s’est une nouvelle fois distinguée, mercredi 20 août, en publiant une vidéo sur son compte TikTok. Au cours de cette pastille sur fond musical, la jeune femme a présenté à ses followers ses plus proches collaborateurs, une équipe de choc prête, dit-elle, à « lutter contre les fachos ». Le premier d’entre eux est un certain Mathieu Garnier, que la députée décrit comme « un harceleur de journalistes », avant de rire à gorge déployée…

La malheureuse ne croyait pas si bien dire. Après la divulgation de cette vidéo, le journaliste politique Lucas Jakubowicz a confirmé les propos tenus et accusé Mathieu Garnier de l'avoir harcelé par le passé, avec de nombreuses captures d'écran de posts de l'assistant parlementaire à l'appui. « Durant des mois, Mathieu Garnier, collaborateur parlementaire d'Ersilia Soudais, m'a envoyé des messages où il ironise sur ma famille déportée et fait référence à mon père (sachant que je suis orphelin) », assure-t-il.

Cette énième bévue n’a pas échappé à Sophia Aram. Dans la foulée de nombreux internautes qui suspectent la délicieuse insoumise d’avoir un « QI négatif », l’humoriste a raillé une femme « bête à bouffer de la toile de jute ».

 

Polémique et énormités : les ingrédients de la notoriété

Il faut dire qu’Ersilia Soudais n’en est pas à son coup d’essai. Comme souvent chez les Insoumis, c’est par la polémique et les énormités que l’élue de Seine-et-Marne a fini par se construire une certaine notoriété qui lui vaut aujourd’hui d’être invitée sur les plateaux télé. Il lui est notamment reproché d’enchaîner sans complexe les fautes de français. Un petit défaut qu’on pardonnerait à d’autres, mais moins à une élue qui a fait des études de lettres, dont le père est rédacteur en chef d’un hebdomadaire et qui est elle-même employée de l’Enseignement national, au poste de… professeur de français !

 

Mais c’est sur la question du conflit israélo-palestinien que la native d’Aubervilliers nous réserve ses plus belles perles. « Génocide »« apartheid »« prison à ciel ouvert »… Depuis le 7 octobre, Ersilia Soudais reprend sans broncher tous les éléments de langage de l’extrême gauche la plus décérébrée, sans avoir jamais le moindre mot de soutien pour les victimes du pogrom. « La haine attire la haine, et certains semblent découvrir que ce sont toujours les civils qui payent le prix de la guerre », a-t-elle ainsi cru bon de publier sur X (ex-Twitter), le jour même de l’attaque terroriste, semblant rendre les Israéliens responsables de leur propre massacre. On s’attendrait à une telle inversion accusatoire venant des réseaux islamistes, mais moins de la part de la vice-présidente du groupe d’étude contre l’antisémitisme… Est-ce le poids d'une certaine idéologie qui met à mal les capacités d'analyse de situation de la dame ? On peut se poser la question.

L’illustration d’un abrutissement généralisé

Mais est-elle pour autant un cas isolé ? Si l’élue se distingue par la médiocrité aiguë de ses déclarations, reconnaissons qu’elle n’est que l’illustration caricaturale d’un phénomène qui touche toute la société. C’est bien l’ensemble du pays qui dévale depuis plusieurs décennies la pente d’un abrutissement général et grandissant dont témoigne notamment notre chute inexorable dans les classements Pisa. Plus aucun corps de métier n’est épargné par cette baisse de niveau : universitaires, enseignants, journalistes, sportifs, artistes et donc, logiquement, hommes et femmes politiques…

Dans le cas d’Ersilia Soudais, la faillite intellectuelle se situe moins dans ses tweets que dans ses succès électoraux. Il faut rappeler en effet qu’en dépit de son profil, la dame a été réélue en juillet dernier. Une majorité d’électeurs a ainsi choisi de voter pour elle, mais aussi pour des gens comme Louis Boyard, Danièle Obono, Sandrine Rousseau, Thomas Portes, ou Mathilde Panot. Voilà ce qui devrait tous nous consterner.

Jean Kast

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