Devenu une véritable « usine à trolls du NFP », France Info userait de la technique dite du « bâtonnage » pour inonder les moteurs de recherche avec d’innombrables articles favorables aux thèses d’extrême gauche. « Son principe est simple, multiplier les articles courts sur un même sujet afin que Google les indexe aussitôt et qu’ils occupent une place considérable dans les recherches associées à ce thème d’actualité. […] Dans la quasi-totalité des cas étudiés, ces articles minimalistes sont favorables au programme ou aux personnalités du Nouveau Front populaire. »
Une même technique de saturation serait employée sur les réseaux sociaux afin d’influencer l’opinion des Français. Chaque jour, plusieurs dizaines de posts y seraient générés, dotés la plupart du temps d’une valeur informationnelle ajoutée très faible mais d’une orientation politique inversement élevée. « Selon notre décompte, les posts qui mettent en avant le NFP sont 3,5 fois plus nombreux que ceux qui relaient les propos des autres formations politiques sur la période étudiée, dénonce Médias Citoyens. Sans grande surprise, c’est LFI qui arrive en tête avec 40% du total dédié à la coalition de gauche. »
Une propagande désinhibée
C’est à l’aide de ces méthodes d’inondation des canaux d’information que le service public aurait manœuvré pendant tout l’été. Tout en poursuivant son militantisme habituel sur des marronniers comme le réchauffement climatique ou la campagne électorale américaine, France Info a fait feu de tout bois sur des sujets plus conjoncturels comme l’assassinat des fillettes de Southport par un Rwandais et la révolte anti-immigration qui lui a succédé. Plusieurs dizaines d’articles tendancieux ont alors été produits, passant sous silence l’origine étrangère de l’assassin et présentant les manifestations populaires comme des émeutes « d’extrême droite », « racistes », fruits d’un « fascisme » à combattre de toute urgence.
Sur la question du conflit israélo-palestinien non plus, la propagande de l’audiovisuel public n’a pas pris de vacances. Le point de vue pro-Gaza y a eu pignon sur rue pendant toute la saison estivale. Le 16 août, France Info a ainsi donné la parole au docteur Raphaël Pitti, introduit comme un « médecin humanitaire ». Ce qui est exact. L’homme a fait part de « sa colère très profonde » face à l'absence « de pression politique » de la part « des Occidentaux ». Petite précision : Raphaël Pitti était candidat aux dernières législatives sous la bannière NFP. « détail » qui n'est pourtant pas inintéressant dans le contexte actuel et que France Info a malencontreusement « oublié » de préciser. C'est dommage... Allô, l’Arcom ?