Chronique de Paysan Savoyard (n° 325 – Août 2024)
Leurs vacances ont été bien méritées. Après avoir fait barrage à l’extrême droite, les électeurs de gauche, du centre et de la fausse droite, avec l’aide passive des abstentionnistes, sont partis en congés avec le sentiment du devoir accompli. Grâce à eux, le futur gouvernement sera probablement aussi immigrationniste que tous ceux qui l’auront précédé depuis soixante ans maintenant. L’invasion migratoire va pouvoir se poursuivre, au rythme de croisière actuel de 800 000 immigrés supplémentaires par an en métropole, soit par installation légale ou irrégulière (au moins 500 000) soit par naissance (au moins 300 000). Tous les records ont été battus en 2023. Gageons qu’ils seront encore améliorés d’ici la prochaine présidentielle.
Concernant tous ces gens qui favorisent le maintien du Système immigrationniste, nous tenons à souligner différents traits de caractère et de comportement dont ils n’ont pas nécessairement pleinement conscience : ce sont en effet à la fois des hypocrites achevés, d’authentiques salauds et finalement de parfaits imbéciles. Ce diagnostic n’a rien de novateur, nous en avons conscience, mais il est bon de rappeler de temps à autres les réalités les plus significatives.
- Les électeurs qui rejettent ce qu’ils appellent l’extrême droite sont d’abord des hypocrites
Les électeurs des partis immigrationnistes et les abstentionnistes qui favorisent leur maintien au pouvoir sont tout d’abord des dissimulateurs et des fourbes. Ils appuient la poursuite des politiques d’invasion migratoire soit par souci humaniste et de générosité universelle, soit par résignation et volonté de « ne pas ajouter aux tensions en votant pour l’extrême droite ». Les uns et les autres acquièrent ainsi une utile bonne conscience ou la conviction satisfaite d’avoir agi au mieux. Or cet humanisme universaliste et cette volonté de « ne pas menacer la paix civile » sont évidemment hypocrites. Ces bien-pensants, en effet, ont fait en sorte d’habiter des régions ou des quartiers encore à peu près protégés de l’immigration. Leurs résidences sont convenablement sécurisées. Ils scolarisent leurs enfants dans des établissements privés qui échappent pour l’instant à la spirale du désordre et de l’effondrement du niveau dans laquelle est engagée de longue date l’éducation nationale. Leurs cercles relationnels ne comprennent des personnes originaires de l’immigration qu’à dose homéopathique. Leur générosité universelle affichée ou leur appui aux politiques qu’ils jugent les plus raisonnables sont donc parfaitement duplices et vicieuses : ils savent qu’ils n’auront pas à subir personnellement les conséquences les plus graves de la poursuite de l’immigration à laquelle, par leur vote, ils donnent leur accord.
- Les ennemis de « l’extrême droite » sont également d’authentiques salauds
Ces électeurs et abstentionnistes qui rejettent l’extrême droite sont souvent des « gens biens » : bons parents, bons voisins, travailleurs consciencieux, bénévoles dévoués dans des associations… Ce sont pourtant également de parfaits salauds. Ils ne peuvent ignorer en effet que, si l’arrivée à jet continu de centaines de milliers d’immigrés supplémentaires les épargne pour l’essentiel, ses conséquences retombent évidemment sur d’autres : ceux qui n’ont pas les moyens d’habiter les quartiers où les immigrés sont peu nombreux ou ceux qui, pour les fuir, ont choisi d’habiter la France périurbaine, « la France périphérique », encore relativement paisible. Pour prix de la tranquillité, ces derniers doivent accepter les longs trajets quotidiens, source de fatigue, désagréments divers et frais considérables, pour rejoindre leur travail au centre des agglomérations. Signalons au passage que les habitants de la France périurbaine, s’ils parviennent à échapper à peu près à l’immigration africaine et orientale, doivent souvent subir, en revanche, la présence des communautés dites du voyage dont le parasitisme et la nocence, pour reprendre l’expression de Renaud Camus, pourrissent la vie de nombreux habitants de la France profonde. Il va sans dire que ces Français de souche européenne qui habitent les zones urbaines à forte immigration ou bien la France périphérique forment le cœur de l’électorat d’extrême droite.
C’est ici que les électeurs et abstentionnistes hostiles à l’extrême droite étalent leur saloperie. Non contents d’échapper pour eux-mêmes aux effets des politiques d’immigration auxquelles ils apportent leur appui et de refiler leurs conséquences à d’autres, ils se permettent en plus de faire tomber sur les électeurs d’extrême droite une condamnation morale, les accusant d’être racistes, xénophobes, haineux et, pour faire bonne mesure, antirépublicains et antidémocrates, toutes attitudes qui, aux yeux des immigrationnistes, constituent des fautes morales gravissimes (alors que ce que les bien-pensants appellent haine, racisme et xénophobie sont seulement des réactions de défense normales et saines dans un pays envahi et menacé de disparition ; quant à l’hostilité à la république et à la démocratie, elle est pour l’heure peu répandue dans l’électorat d’extrême-droite, en dépit de ce que prétendent les bien-pensants : elle serait pourtant parfaitement légitime au vu des effets des politiques poursuivies avec constance depuis soixante ans au moins par les gouvernements républicains et réputés démocrates). Le plus remarquable est que ceux qui accablent les électeurs d’extrême droite sont des bourgeois, certes, mais souvent de gauche, tandis que ceux qu’ils méprisent, en soulignant avec gourmandise leur supposé manque de diplômes et d’instruction, appartiennent aux classes populaires et de petite classe moyenne, celles précisément que la gauche a longtemps prétendu défendre.
- Les contempteurs de l’extrême droite sont pour finir des imbéciles
Ces gens sont des hypocrites et des salauds mais ce sont également des imbéciles. Ils imaginent en effet que leur situation protégée va pouvoir perdurer, alors que tout indique que la situation se dégrade très rapidement et va continuer à empirer et à s’étendre. Les quartiers de Paris les plus huppés sont désormais touchés. Les villes de l’ouest également. Même lorsqu’on habite dans un endroit privilégié, on est tout de même conduit à se trouver de temps à autres dans les rues, dans les transports, dans les taxis, sur les routes en vacances, partout où l’insécurité, la folie des drogués et la haine des Blancs peuvent éclater à tout moment. Pour être protégés de tout cela et vivre de façon constamment sécurisée, il faudra disposer de beaucoup d’argent ou se préparer à une expatriation soigneusement étudiée.
Les retraités qui vivent dans les endroits encore tranquilles font le calcul que, compte tenu de ce qu’est leur espérance de vie, la dégradation ne sera pas suffisamment rapide pour les toucher personnellement. Ils ont sans doute raison et l’accusation de stupidité ne peut donc les concerner. Ils font preuve en revanche d’un égoïsme profond à l’égard de leurs descendants et de leurs propres familles, qui les rend finalement spécialement odieux. Ceux en tout cas qui n’ont pas encore atteint l’âge de la retraite et qui votent pour que le chaos se poursuive font preuve d’une profonde bêtise, en dépit de leurs diplômes, de leur statut et de leur argent.
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L’avenir en train de s’édifier dans notre pays et notre continent, envahis par le tiers-monde et l’islam conquérant, sera de toute évidence terrible, fait de désordre, d’appauvrissement, d’effondrement des services publics, d’insécurité, de peur et de haine. Qu’ils ne s’y trompent pas : ceux qui par leur vote, leur complicité plus ou moins active ou en tout cas leur silence, auront directement et personnellement contribué à édifier l’enfer, en seront eux aussi les victimes, pour la plupart, le moment venu. Ce pronostic constitue une consolation, mais évidemment bien mince.