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Et maintenant, Sarkozy, Hollande, Cazeneuve et Bertrand au chevet de Macron

SARKOZY

Lundi 2 septembre, jour de rentrée des classes, Bernard Cazeneuve, l’élégant dernier Premier ministre de François Hollande, sera de retour dans le tourbillon de la vie politique, puisqu’Emmanuel Macron le recevra, lui que l'on dit favori pour occuper à nouveau Matignon.

De même, les deux précédents occupants de l'Elysée, Sarkozy et Hollande, seront eux aussi reçus au Palais.

On va peut-être finir par accoucher d'un Premier ministre.

De la part du Président, cet entretien avec les deux hommes qui l’ont précédé à la fonction suprême a quelque chose de très enfantin. Emmanuel Macron, qui a fait tant de mal à la France et aux Français, et qui vient de casser le système parlementaire de la Vème République (un système qui, jusqu’ici, fonctionnait pourtant plutôt pas mal), ressemble à un enfant capricieux comme on en voit dans les publicités, un petit dernier de la famille, qui fracasse ses jouets contre les murs avant de demander, en larmes, à ses grands frères, de l’aider à réparer.
Sarkozy, Hollande, Cazeneuve : que vont-ils bien pouvoir lui dire à Macron ? Sarkozy s’est construit une stature de vieux sage, que l’on ne lui aurait jamais supposée en 2007. Dans un monde ultra-rapide, ultra-violent et ultra-nerveux, l’homme du « Casse-toi pauvre con » ressemblerait presque à Pierre l’Ermite.

Hollande, lui, est revenu en politique comme il l’avait quittée : minablement. Elu à l’arrache député d’une circonscription où il prétendait avoir fait son trou depuis longtemps, voici le président normal (plus indigne que Sarkozy mais probablement moins que Macron) devenu ce qu’il avait toujours été : un bon gros parlementaire rad-soc. Ces trois présidents n’ont rien de commun, preuve que Marianne n’est pas une romantique : elle se donne aux hommes de pouvoir qui ne lui témoignent aucun égard, sans qu'elle s'attache à leur physique ou à leurs idées. Ce genre de comportement portait autrefois un nom. L’ère #metoo y a mis fin. Quant à Cazeneuve, c'est une autre histoire, puisque la rencontre risque prendre des allures d'entretien d'embauche.

En tous les cas, une chose est sûre : comme disait le prince Salina, « la révolution, vous en avez plein la bouche, de ces mots-là ! » - et comme lui répondait son neveu Tancrède Falconeri dans une phrase devenue un cliché, « si nous voulons que tout reste comme avant, il faut d’abord que tout change ». Ça y est, tout a apparemment changé, on a fait du « disruptif », on a mis des nouvelles têtes depuis 2017, et au bout de presque huit ans, on ressort les anciens de la naphtaline. Et, dernière nouvelle de ce beau dimanche, veille de rentrée des classes : on apprend que Xavier Bertrand, sera, lui aussi, reçu à l'Elysée... On ne peut pas dire que tout ça sente la victoire.

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