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Le retour des frontières signe l’échec des immigrationnistes

La révolte des peuples maltraités sonne la fin des idéologues déjantés. Une même colère existentielle annonce, aux Etats-Unis comme en Europe, le retour aux frontières protectrices. C’est le rejet des élites déracinées qui pousse Donald Trump vers la victoire contre Kamala Harris, qui a néanmoins réussi son débat de cette nuit. La France, dont le gouvernement de Michel Barnier sera mis sous la surveillance de l’indésirable RN, n’échappe pas à cette révolution conduite par les parias d’hier. L’hypothèse d’un ministère de l’immigration a été évoquée dès mardi.

Mais c’est l’Allemagne qui, lundi, a le plus spectaculairement illustré le revirement des dirigeants universalistes et xénophiles, confrontées à la résistance des autochtones. Répondant à la puissance des votes protestataires de l’Afd en Saxe et en Thuringe en attendant le Brandebourg, le gouvernement d’Olaf Scholz a annoncé le rétablissement des contrôles à ses entrées française, luxembourgeoise, néerlandaise, belge et danoise. Des contrôles existaient déjà aux frontières avec la Pologne, la République tchèque, l’Autriche et la Suisse. Or, en 2015, Angela Merkel avait été unanimement saluée par les perroquets à cartes de presse et les dirigeants brasseurs de nuages pour avoir ouvert son pays à un million de réfugiés syriens et irakiens. Le Point (10 septembre 2015) avait fait sa une sur « L’incroyable Madame Merkel. Si seulement elle était française… ». Le Monde avait salué « la fierté de l’Europe » en réclamant pour elle le prix Nobel de la paix. Anne Hidalgo avait déployé ses banderoles « Bienvenue à Paris », en anglais et en arabe…

L’urgence est de soutenir la libération en cours des esprits. L’emprise des propagandistes dingos doit cesser. Ceux-ci marchent sur la tête depuis près d’un demi-siècle. En 2015, quiconque criait « au fou ! » en observant la légèreté compassionnelle de Merkel était évidemment accusé de racisme par le discours dominant. Ce qui est advenu était pourtant annoncé par les lanceurs d’alerte : terrorisme islamiste, insécurité croissante, flambée de l’antisémitisme musulman. Comme la France, l’Allemagne a été, depuis 2015, la cible de plusieurs attentats islamistes. La dernière attaque au couteau remonte au 24 août, à Solingen : un réfugié syrien y a tué trois personnes. Le 5 septembre un attentat contre le consulat israélien à Munich a été déjoué. L’Allemagne, qui croyait faire repentance de son racisme hitlérien en s’ouvrant au monde, a importé comme prévu la judéophobie de la culture islamique. En France, l’appel à « mener l’intifada à Paris », lancé dimanche place de la Nation par Elias D’Imzalene (Ficher S), proche de la France insoumise, est venu rappeler aux somnambules que l’islamisme importé, sous les encouragements de la gauche et des organisations antiraciste, est en train d’attiser la guerre civile, selon un processus décrit par votre serviteur dès 2016 (« La guerre civile qui vient »). Rimbaud avait 17 ans quand il écrivit (Le bateau ivre, 1871) : « Je regrette l’Europe aux anciens parapets ». Les frontières reviennent enfin. La nostalgie est une idée moderne.

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