Thierry Breton est en disgrâce auprès de l’impératrice d’Europe, Ursula Von-der-Leyen. Cette soudaine infortune ferait suite à sa sortie contre Elon Musk ? Pourtant jusque là l’homme bénéficiait de l’appui inconditionnel de sa patronne. Elle lui avait confié le soin de réguler l’information, comprenez, de censurer toutes les fausses nouvelles qui pouvaient circuler en Europe et qui seraient susceptibles de mettre à mal la doxa officielle. En gros d’interdire tout ce qui ne plaisait pas aux membres de Davos et des adeptes de la mondialisation heureuse. On lui doit la suppression de la plateforme Rumble et la surveillance de tous les réseaux sociaux, avec l’obligation pour les patrons de supprimer tous les contenus qui viendraient à parler des vaccins comme des traitements peu fiables ( euphémisme), ou qui reviendraient sur le narratif climatique, ou sur l’effondrement de l’armée Russe, qui, rappelons le tout de même, selon Von-der-Leyen elle-même, c’est dire si l’information était solide, démontait des machines à laver pour confectionner ses missiles…
Le cador de Macron s’est donc senti pousser des ailes et s’est permis de menacer Musk, en lui demandant de censurer plus sévèrement les contenus que lui, le gardien de la vérité, ne voulait pas voir diffuser en Europe. Le pauvre homme avait juste oublié qu’on n’intimide pas un géant de la communication, surtout quand il est américain et en plus sans avoir consulter la patronne qui entend donner son aval ou pas aux initiatives de ses commissaires. Breton fut repris vertement par le congrès et la colère des US est arrivée jusqu’aux oreilles de la prêtresse Ursula. L’oncle Sam a gentiment rappelé à la dame que l’UE n’était que le vassal des US et qu’il n’était pas question qu’un trublion, qui s’imagine puissant parce qu’il terrorise les Européens du haut de son poste d’intouchable, vienne faire la loi aux pays des Yankees. Résultat des courses, le bonhomme est invité à ranger ses crayons, arranger son brushing et à prendre la poudre d’escampette. Pour faire bonne figure c’est lui qui a donné sa démission, c’est plus élégant que de partir en laissant penser qu’il s’est fait botter l’arrière-train par son égérie.
Le résultat est le même, il n’est plus là. Macron a été prié de proposer un autre nom, si possible une femme, car selon la déesse de la commission, elles manqueraient aux postes clés de l’UE… pourtant, il y a d’abord elle, à la tête et Christine Lagarde est patronne de la BCE. Au total, on comptait 11 femmes sur 27 membres. Une de plus augmentera inévitablement la valeur de cette noble institution qui dirige en lieu et place d’un parlement sans initiative ni pouvoir. Breton a fait ses valises et il se murmure à ce sujet qu’il pourrait être recyclé dans le prochain gouvernement de Barnier. Quelle belle idée, ça sert à ça les amis. Les deux hommes se connaissent bien et ce serait la moindre des choses qu’une main bienveillante vienne à son secours. Pensez donc ce pauvre garçon à la rue n’aura certainement pas besoin de la traverser pour retrouver un emploi. Le chouchou de Macron a dû préparer sa sortie, implorer un poste à la hauteur de son dévouement. Pourtant à 69 ans, il a largement l’âge de se reconvertir dans à la pêche à la ligne. Il sera intéressant de voir si effectivement, Barnier récupère cette vieille gloire qui n’a jamais vraiment brillé, et ce ne sont pas les satisfecit reçus de ses copains qui en feront soudainement une étoile. On peut lui faire crédit de deux ans à France-Telecom, où il a jugulé les déficits. Mais c’est vrai qu’il a le profil parfait pour entrer dans un gouvernement macroniste, car le gouvernement Barnier le sera, inévitablement c’est même pour sa compatibilité avec le prince qu’il a été désigné. S’il arrive dans ce nouveau gouvernement, dont on attend toujours la composition et qui ne pourrait bien avoir de nouveau que le nom, on aura la certitude que Barnier n’est que le pion de Macron et qu’il exécute ses ordres en bon petit soldat docile qu’il est. Comment pourrait-il en être autrement ? Réinsérer les abandonnés, ou ceux qui seraient en disgrâce pourrait bien être le fil rouge dans la nomination des futurs ministres. À moins que d’illustres inconnus viennent combler des vides qui semblent de plus en plus difficiles à remplir, même si les LR se sont empressés de courir à la gamelle, comme à leur habitude. Ils rampent et sont de toutes les compromissions pour sauver la république, expliquent-ils la main sur le coeur. Cette musique rappelle celle qui résonna à une certaine époque, où le pays en déroute devait se resserrer derrière son nouveau dirigeant et son gouvernement de gauche… les mêmes syndromes ne peuvent déboucher que sur des catastrophes identiques.
Macron, prié donc de proposer une femme, a présenté Séjourné. L’homme, socialiste pur jus, a été Ministre des affaires étrangères. Il a le baccalauréat et un double master en droit. On se souvient de son élocution hasardeuse, de ses fautes de français sans fin, de son manque de prestance et de sa culture géopolitique largement perfectible, pour parler poliment. On cherche en vain les qualités qui pourrait lui permettre d’être commissaire européen au commerce et à l’industrie, de s’attaquer à la restructuration d’une industrie européenne, d’abord en partance pour la Chine, puis quasiment liquidée avec la fin du gaz russe et il faut bien se rendre la l’évidence, il en a deux. La première est d’avoir été le compagnon de Gabriel Attal, vantant son homosexualité à l’Assemblée Nationale et la seconde d’être un fidèle macroniste. Ce qui permet à Macron de placer un home à lui et qui lui est redevable, au sein du commissariat européen. Séjourné est d’ailleurs crédité d’une « loyauté sans faille » à l’égard de Macron. Pas sûr que ce genre de pedigree suffise, mais on en a vu… des incompétents. On sent tout de suite que la France va briller par son action…
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Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire
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