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Volkswagen prévoit de supprimer 30 000 emplois en Allemagne, suivi par Deutsche Telekom, Siemens et Opel

par Le Média en 4-4-2

Volkswagen se trouve à un tournant crucial de son histoire. Si le géant de l’automobile ne parvient pas à redresser la barre rapidement, les conséquences sur l’emploi et l’industrie en Allemagne pourraient être dramatiques, tout en accentuant les défis liés à la transition énergétique.

Le constructeur automobile allemand Volkswagen (VW) pourrait bientôt procéder à une suppression massive d’emplois, avec jusqu’à 30 000 postes menacés sur un effectif total de 300 000 salariés en Allemagne, selon des informations révélées par le magazine Manager. Cette restructuration s’inscrit dans un plan de réduction des coûts face aux difficultés croissantes auxquelles le groupe est confronté.

Des suppressions qui toucheront la recherche et développement

Selon les mêmes sources, les suppressions de postes pourraient particulièrement affecter les équipes de recherche et développement (R&D), un secteur clé pour VW. En effet, parmi les 13 000 employés travaillant dans ce domaine en Allemagne, entre 4000 et 6000 emplois seraient en danger. Par ailleurs, Volkswagen pourrait réduire ses investissements à moyen terme, avec une baisse pouvant atteindre 20 milliards d’euros.

Les licenciements massifs se multiplient

En parallèle des annonces de Volkswagen, Deutsche Telekom prévoit de licencier pas moins de 15 000 salariés. Siemens, autre pilier de l’industrie allemande, a confirmé qu’il se séparera de 7000 employés. Enfin, Opel, le constructeur automobile, prévoit la suppression de 4000 postes. Ces chiffres s’ajoutent aux inquiétudes générées par VW, dont les 30 000 suppressions potentielles ont déclenché une vague de protestations dans tout le pays.

La crise sociale ne se limite pas aux frontières allemandes. Cette semaine, des milliers de travailleurs se sont mobilisés à Bruxelles pour protester contre les plans de licenciements massifs de Volkswagen. Le groupe, qui emploie près de 300 000 personnes en Allemagne, représente un symbole du malaise industriel qui frappe le pays. Les syndicats dénoncent une politique de restructuration brutale, motivée par des erreurs de gestion stratégique.

Des mesures plus sévères que prévu

Ces mesures de réduction des coûts n’ont rien de surprenant puisque VW avait déjà laissé entendre qu’un tel plan était en préparation. Cependant, les chiffres avancés aujourd’hui sont bien plus élevés que ce qui avait initialement été anticipé. Jusqu’à présent, Volkswagen n’a pas confirmé les 30 000 suppressions, mais les inquiétudes grandissent au sein des salariés et des syndicats, redoutant que le constructeur ne procède prochainement à des coupes drastiques.

Une situation exacerbée par des fermetures d’usines

Ces informations surviennent peu après une autre annonce choc : Volkswagen envisagerait de fermer des usines en Allemagne, une première dans l’histoire du constructeur depuis sa création il y a 87 ans. Cette décision serait motivée par la hausse des coûts d’exploitation, notamment en matière d’énergie, de main-d’œuvre et de logistique, qui pèse lourdement sur les finances de l’entreprise.

Arno Anlitz, le directeur financier de VW, avait déjà sonné l’alarme début septembre, en expliquant que l’entreprise ne vendait plus suffisamment de véhicules pour maintenir ses sites en activité. Selon lui, deux usines seraient particulièrement menacées de fermeture si le plan de réduction des coûts venait à se concrétiser. «Le marché n’existe tout simplement plus», avait-il affirmé, en faisant allusion à la baisse des ventes de véhicules thermiques et aux difficultés de la marque à s’imposer sur le marché des véhicules électriques.

Un impact politique et économique majeur

Si Volkswagen met en œuvre ces suppressions de postes et fermetures d’usines, les conséquences pourraient être lourdes, non seulement pour l’économie allemande, mais également sur le plan politique. Le gouvernement allemand, déjà fragilisé dans les sondages, pourrait subir les répercussions sociales de cette crise au sein d’un secteur aussi emblématique. De plus, VW viendrait ainsi s’ajouter à la liste croissante des entreprises qui délocalisent et licencient, exacerbant ainsi le malaise économique dans le pays.

source : Le Média en 4-4-2

https://reseauinternational.net/volkswagen-prevoit-de-supprimer-30-000-emplois-en-allemagne-suivi-par-deutsche-telekom-siemens-et-opel/

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