Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Qui est riche ?
Qui est Le riche à taxer ?
Quel est son profil ?
Comment le reconnaître ?
Voilà la thématique à la mode ces derniers jours qui tourne et retourne en boucle.
J’ai tenté d’expliquer dans cette émission, que ce qui est défini comme un riche en France correspond au salaire médian en Suisse, et que plutôt que de continuer à se focaliser sur qui est le riche à taxer, nous ferions mieux de nous demander comment créer de la richesse pour tous, comment créer les conditions de l’abondance pour le plus grand nombre.
En France selon l’Observatoire des Inégalités pour faire parti des 1 % les plus riches il faut gagner 7 180 euros par mois. En Suisse le salaire médian, lui est de 6 500 Francs Suisses. Vous me direz oui mais la parité de pouvoir d’achat, oui mais le taux de change, et je rajouterai oui et le sens du vent et si ma tante en avait on l’appellerait mon oncle…
On se fiche de toutes ces arguties.
La réalité c’est que les “riches” en France sont en réalité très pauvres.
Ils sont pauvres parce que nous sommes pauvres.
Nous sommes pauvres, non pas parce qu’il y a des impôts trop élevés, mais parce nous détestons tellement la richesse, tellement l’argent, tellement le riche d’à côté que nous n’avons plus aucune ambition de réussite au sens large ce qui inclut aussi l’argent.
Mais ce n’est pas tout.
Dans une étude publiée en 2020, l’Insee constate que l’argent des ultra-riches provient, à 57 %, des revenus de leur patrimoine, contre 4,6 % pour l’ensemble des ménages…
Les bonnes âmes vont venir couiner à l’injustice sociale.
Evidemment, quand le sage montre la lune, les bonnes âmes (et les imbéciles) regardent le bout du doigt.
L’important ce n’est pas l’injustice.
L’important c’est de comprendre qu’il y a une catégorie de gens (très minoritaire en France) qui a compris comment faire travailler l’argent pour eux, alors que l’immense majorité travaille pour l’argent.
Celui qui l’a le mieux expliqué et simplement et pour pas cher c’est Robert Kiyosaki dans son ouvrage “Père riche, père pauvre”. Un livre qui coûte 22 euros. Vous le trouverez sur Amazon comme à la FNAC et dans toutes les grandes librairies.
Bref, le problème ce n’est pas la richesse des autres.
Le problème c’est d’apprendre à tous à capter de la richesse.
Vous allez me dire si c’est si facile pourquoi tout le monde ne le fait pas.
Bonne question, et c’est exactement celle que m’a posée ma fille de 14 ans au dîner dimanche dernier.
Je lui ai dit c’est simple.
Très simple.
La première étape pour le succès en général et l’argent qui n’en est que l’une des conséquences, c’est le travail.
Il faut commencer par travailler, beaucoup, intensément, longtemps, depuis vos études et jusqu’au cercueil, car contrairement à ce que pensent les gens, on ne doit pas cesser d’apprendre après avoir obtenu son diplôme.
Bref, il faut travailler.
Pas 35 heures, mais plutôt 70 heures .
Et là… il n’y a plus grand monde.
Si les intérêts capitalisés augmentent considérablement dans la durée, le travail capitalisé lui aussi permet de déclencher l’effet cumulé.
Mais pour comprendre tout cela, il faut commencer par cesser de détester les riches, les autres et de ne plus jalouser et ne plus haïr l’argent qui n’est pas sale en soi.
Bref, vaste programme.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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