Le 19 novembre 2024, l’ex président auto prolongé, Zygomyr Zelensky a annoncé au parlement ukrainien à sa botte après l’interdiction de onze partis politiques et l’envoi en prison de leurs leaders qui voulaient faire la paix avec la Russie, qu’il entendait « continuer la guerre jusqu’à la victoire » (sic)
Malgré la situation militaire et économique désastreuses de ce pays, ces déclarations martiales ne sont pas totalement farfelues. Dans la mesure où elles servent de paravent à un objectif précis : « Mouiller » davantage l’Europe si les USA se désengagent, pour conserver indéfiniment le pouvoir. En se présentant comme un rempart contre les Russes.
Des Allemands qui ne sont plus dupes
Le général allemand Harald Kujat inspecteur général de la Bundeswehr et ancien président du comité militaire de l’OTAN, mais aussi ami personnel de Yakounine et de Poutine, ce qui lui a valu sa disgrâce, déclarait à la télé :
« Alors que les combats en Ukraine conduisent à une défaite inéluctable, Zelensky voudrait que la guerre entre l’OTAN et la Russie s’intensifie pour lui permettre de retarder l’échéance, et lui garantir de rester au pouvoir, dans une situation trouble avec un cessez-le-feu provisoire, indéfiniment reconductible, lui permettant de voir venir et de conserver ses profits, tout en prétendant reconquérir les terres gagnées par les Russes. »
Quand le nabot clame, en agitant ses petits bras, qu’il a un plan pour la victoire, personne ne peut le prendre au sérieux. Mais quand il en rajoute, repris par ses séides comme le ministre de la Défense Roustem Oumerov et celui des Affaires étrangères Andriy Sybiha, qu’ils n’abandonnera pas un pouce de territoire, Crimée incluse, la cause est entendue. Tout ça, c’est du vent ! Sauf s’il parvient à entraîner l’Eurocrature dans une guerre de cent ans, avant que Trump retrouve sa place au bureau ovale.
Toujours plus de guerre pour masquer les malversations du régime
La revue britannique non conformiste UnHerd se définit comme « un média pour les gens qui osent penser par eux mêmes ». Aussi incisif que RL mais disposant de moyens largement supérieurs, parce qu’ils sont soutenus par des groupes de presse liés aux éléments les plus brexiteurs du Parti Conservateur. Ils ont publié une enquête à propos de la corruption en Ukraine, mettant en danger la vie de leurs auteurs qui ont échappé de justesse à un mitraillage du SBU dans leur hôtel à Kiev.
La conclusion de ces confrères est sans détour : « Le brigandage et les mafias fleurissent en Ukraine, et Zelensky s’y vautre (…) L’Occident lui fournit une aide militaire, financière et humanitaire très importante, mais seuls les dirigeants corrompus en profitent. » Et UnHerd cite des exemples précis.
Ainsi une arnaque à plusieurs milliards de dollars dans le secteur des achats d’armes. Des entreprises qui fournissaient des munitions au ministère de la Défense avaient gonflé les prix de 57 %. Tout le monde en profitait selon son grade, généraux, colonels, politiciens, hauts fonctionnaires.
Le cas n’est pas unique. Des malversations semblables touchent à la nourriture et aux médicaments. La corruption généralisée a fait de l’Ukraine une kleptocratie. Le conflit en cours a créé des opportunités nouvelles de corruption, à coups de pots-de-vin et de coûts d’achat gonflés de tous les matériels. Dont on n’a pas le droit de parler. Puisque ces transactions sont couvertes par le « secret défense ».
Tout le monde fraude, en cheville avec l’appareil d’État
UnHerd évoque des hiérarques qui ont détourné des fonds pour la guerre, dont la majeure partie a été transférée sur des comptes offshore. UnHerd dénombre aussi des cas où des entreprises occidentales trop confiantes ont été dépouillées par de hauts responsables ukrainiens, ministres, gouverneurs, généraux, se comportant comme des gangsters.
Ainsi EMIS France, un groupe de « bienfaiteurs de l’humanité » qui se targue de ses valeurs solidaires, se plaint d’avoir été ratissé de 505 millions d’euros lors de la nationalisation de Sense Bank par le gouvernement de Kiev. Qui s’est servi au passage.
Ainsi ABH Holdings banque du Luxembourg qui fait un procès à l’Ukraine après avoir été délesté d’un milliard de dollars. Mais il faut être bien optimiste pour réclamer son dû à des prétendus insolvables qui arrosent des juges dans la combine. Néanmoins, comme ce genre de procédures se multiplie, le gouvernement de Kiev a décidé d’un black-out total sur ces détournements susceptibles de lui aliéner la confiance des crétins qui gobent encore les discours larmoyants du Zygomyr.
Les donateurs commencent à avoir des doutes et cela ne fait pas les affaires du gang à Zygomyr
Selon Viola von Cramon députée européenne allemande écologiste (évidemment !) pro-ukrainienne, il ne faudrait pas parler de ces malversations. « Si les donateurs commençaient à avoir des doutes, personne ne voudrait plus rien donner ». CQFD. À ce stade de cécité, on peut se demander si elle en croque, ou si elle est seulement stupide comme la plupart des écolos.
Mais il n’y a pas que des idiots et des complaisants. Les députés européens du parti du Premier ministre slovaque Robert Fico, ont boycotté dans la salle du Parlement, la diffusion du message vidéo de Zelensky pleurnichant et tendant la sébile à son habitude.
Fico, appuyé par Orban, accuse le Zygomyr d’entraîner l’UE et la communauté internationale vers une troisième guerre mondiale afin de satisfaire son insatiable cupidité et sa soif de pouvoir. Des députés et des agences gouvernementales apportent des preuves selon lesquelles l’histrion aux abois a engagé dans sa garde prétorienne des islamistes de Daech, ennemis jurés des Russes qui ont mis à mal leur califat du Caucase. Ça risque de faire mauvais effet.
Malgré les appuis de ses complices politicards, et l’amour de Fripounette, la situation du président ukrainien illégitime, est de plus en plus désespérée.
L’amiral US James George Stavridis ancien commandant des Forces alliées de l’OTAN qui a conseillé Trump sans s’engager à ses côtés, considère que ça va aller très mal en Ukraine, parce que ce pays dépend entièrement de l’ aide que l’Amérique va lui retirer. « Après sa défaite, Zelensky tentera de s’échapper pour trouver refuge en Occident. »
Une prévision optimiste que ne partage pas le journaliste américain Jackson Hinkle anti-mondialiste assumé, en couple avec Miss Russie 2022. On pourrait le classer comme « marxien » selon le néologisme de Raymond Aron. Il puise dans Marx et Lénine des outils d’analyse de la société, mais les utilise pour parvenir à des conclusions radicalement différentes. Pour Hinkle, « Zelensky vient de sceller son destin. Son monde va bientôt imploser, comme celui de tous les autres pantins des États-Unis. Il est déjà mort mais on a oublié de le lui dire ».
Après la défaite, l’épuration et les règlements de comptes
L’ancien chef du renseignement militaire américain, Scott Ritter, marié à une Russe et qui connaît bien l’Ukraine, persécuté par les sbires de Robinette qui lui ont collé une ribambelle de procès tordus comme à Trump, pense que le moment des révélations est venu. Avant qu’on le fasse taire définitivement.
Il confirme les observations de reporters US que le Zygomyr n’a pas osé expulser. La majorité des soldats ukrainiens vomissent Zelensky pour ses caprices, son autoritarisme et son inconséquence, tandis que la plupart des officiers supérieurs le soutiennent en paroles. Tout en préparant leur évacuation.
Ils préféreraient ne pas avoir à répondre de leurs responsabilités dans les massacres. Pas plus que de leurs combines de corruption. Leur objectif est de fuir en Amérique, en laissant leurs subordonnés se débrouiller sans eux. De ce fait, les plus impliqués seront prêts à aider Trump s’il le souhaite, à faire le ménage à Kiev. Il y a un précédent : les dignitaires nazis au service de l’oncle Sam en échange d’un coup d’éponge sur leurs crimes.
« Pour eux, ça ne vaut plus la peine de se battre contre les Russes si les USA retirent leur soutien au régime. Et ceux qui ont investi des milliards dans l’immobilier et les nouvelles technologies, ou les ont déposés sur des comptes aux Bahamas ou aux îles Cayman, entendent bien en profiter. »
Christian Navis
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