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Fin du « délire transgenre » : Trump entonne un requiem pour les woke

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Dimanche 22 décembre, Donald Trump, président élu des États-Unis, a fait de nouvelles annonces, lors d’un meeting, sur son futur mandat. Il l’a fait à sa manière, sans excès de concessions… Cette fois, il parlait de la question du genre qui, on le sait, a eu une influence néfaste sur l’ensemble du monde occidental. Le Donald en a ras le bol (et on le comprend) de toutes ces fadaises. Alors, il a sorti la sulfateuse : « Je signerai des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les transgenres de l'armée et les exclure des écoles primaires, des collèges et des lycées. » C’est ce qu’il appelle « stopper le délire transgenre ». Le Figaro, organe métastasé de la vieille droite moribonde, y voit « une nouvelle salve du camp républicain contre les droits de la communauté LGBTQ+ ». Il est peut-être permis d’y voir plutôt, beaucoup plus simplement, un retour au réel.

Tandis que chez nous, en France, les suggestions de la Haute Autorité de santé prévoient de retirer leur autorité parentale aux adultes qui refuseraient que leur adolescent soit mutilé (et remboursé par la Sécu !) à partir de seize ans, l’Amérique, elle, semble retourner à la raison. Pour preuve, ce projet de Donald Trump : « La politique officielle des États-Unis sera qu'il n'y a que deux genres : homme et femme. » On aurait trouvé, il y a encore quelques décennies, que c’était un truisme et qu’il n’y avait pas de raison de graver dans le marbre des évidences pareilles. En 2024, en Occident, beaucoup de progressistes feront probablement, au contraire, le rapprochement avec le discours que prononça Poutine, en 2022, lors du rattachement à la Russie des républiques fantoches conquises en Ukraine. Il avait alors parlé de l’agenda mondialiste et wokiste des Occidentaux comme d’un repoussoir, se présentant au contraire comme le défenseur d’une Russie orthodoxe et traditionnelle. Il importe peu que cette communication soit totalement décorrélée du réel : Poutine le guébiste athée, à la tête d’un pays où divorce, PMA et avortements sont légion, rempart de la civilisation, c’est plutôt rigolo mais c’est assez bien fait.

Décadence occidentale

Non, ce qu’il nous faut comprendre, c’est que les salades du Wokistan ne sont pas pour rien dans des événements à portée beaucoup plus stratégique : la détestation du « monde blanc » dans les sociétés traditionnelles d’Orient ou d’Afrique, la haine que nous vouent les groupe terroristes qui nous présentent comme décadents et même notre expulsion calamiteuse d’Afrique sont autant de conséquences des délires collectifs d’un monde occidental complètement taré.

Donald Trump a peut-être compris avant tout le monde, avec ce flair qui caractérise les capitalistes instinctifs, que le marché ne se prêtait pas à la descente aux enfers de la raison ni à la glorification de la marginalité la plus glauque. Le président américain élu n’est pas un moraliste : c’est plutôt un homme politique à l’ancienne, un excessif, qui, quand il ne couche pas avec des actrices porno ou des starlettes, va de mannequin en mannequin pour fonder une famille recomposée, au sourire ultra bright et pleine de sous. S’il a pris la décision de tailler en pièces l’hérésie woke, ce n'est pas par idéal mais c'est parce qu’il y voit l’intérêt objectif de son pays. Qu’il soit permis de dire que, pour une fois, l’exportation future, en Europe, des idées sociétales américaines n’est pas une si mauvais nouvelle.

Arnaud Florac

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