24/01/25
« Je demande pardon à tout le monde. Je ne suis pas quelqu’un qui crée des problèmes. » Ismaël Omar, 22 ans, se confond en excuses, jeudi, dans le box du tribunal correctionnel. Le policier, qu’il a frappé lundi, est absent à l’audience. Son avocat dresse son bilan de santé : « En plus d’un important hématome à l’œil, il souffre de trois à quatre fractures de l’orbite, précise Me Frédéric Birrien. On ne connaît pas encore l’évolution de ces lésions qui, potentiellement, peuvent laisser des séquelles. L’incapacité totale de travail de mon client sera, au minimum, de 30 à 60 jours. »
Le prévenu, lui, est un jeune Algérien, en France depuis un an, déjà condamné à Nantes pour des vols, des infractions liées aux stupéfiants… Son identité, son âge, sa nationalité ont varié. Son extrême violence de lundi, il l’explique par l’abus de médicaments qui le rendrait incontrôlable. Le parquet doute de la sincérité de ses regrets et requiert 18 mois de prison. Il est, finalement, condamné à 12 mois ferme avec maintien en détention. Il est également interdit de territoire français pour cinq ans.
22/01/25
La scène, très violente, s’est déroulée lundi au commissariat de Rennes. En milieu d’après-midi, trois jeunes ont été surpris par les agents de sécurité en plein vol à l’étalage aux Galeries Lafayette. Alertés, les policiers sont rapidement intervenus pour maîtriser et interpeller les deux mineurs et un majeur qui avaient menacé de mort les agents.
La garde à vue a toutefois dégénéré lorsque le jeune majeur a asséné un violent coup de poing à un fonctionnaire de police qui a perdu connaissance. Souffrant d’une fracture de l’os orbital, il a été transporté à l’hôpital où il s’est vu délivrer plusieurs jours d’ITT.
Présenté ce mercredi au parquet de Rennes, l’auteur présumé du coup de poing doit être jugé jeudi en comparution immédiate. En attendant l’audience, le parquet a demandé son placement en détention. Déjà suivis par le parquet de Nantes, les deux mineurs feront quant à eux « l’objet d’une réponse pénale décidée par ce dernier », précise Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes.