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Le grand remplacement n’existe pas… mais la gauche ne veut surtout pas connaître les chiffres

Le grand remplacement n’existe pas… mais la gauche ne veut surtout pas connaître les chiffres

Défenseurs de droits de l’Homme (étranger) et élus de gauche de la région Île-de-France s’alarment : indiquer le pays de naissance de ses ascendants dans le recensement, c’est prendre le risque de créer des fichiers ethniques. L’Insee se défend assurant que les données sont confidentielles et que la question apparaît dans d’autres enquêtes depuis… vingt ans.

« Nous avons fait campagne auprès de l’Insee pour que cette question ne figure pas dans le recensement 2025 », rappelle Habiba Bigdade, vice-présidente de La Ligue des Droits de l’Homme des Hauts-de-Seine. En vain. L’association s’est fendue d’une tribune sur le site de Mediapart signée notamment par le MRAP, la CGT, FSU et Solidaires et a lancé une pétition. Ce mercredi, celle-ci avait été signée par… plus de 2 700 personnes.

Les Français veulent savoir l’état de submersion…

Ce que disent déjà les chiffres, c’est qu’en 1960, la population immigrée représentait 4%, contre 10% en 2020.

Et la courbe montre une envolée qui montre que, au rythme actuel, nous atteindrons 20% dans 10 ans (sans parler des naturalisations).

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