Et oui mes amis, la France aussi dispose d’un DOGE, un organisme chargé de surveiller l’utilisation de l’argent des gens.
Chez nous c’est la Cour des Comptes qui est en charge de cette mission aussi cruciale qu’importante.
Hélas, il me semble, et vous aurez du mal à me contredire, que non seulement la Cour des Comptes est globalement assez muette, et quand elle fait ce pour quoi elle existe ses rapports sont systématiquement mis aux oubliettes.
Le problème de notre Cour des Comptes c’est son instrumentalisation, le fait que ce soit un organe plus politique que de contrôle.
En réalité les différents gouvernements n’ont jamais créé une cour des compte indépendante comme on a pu le faire pour la banque centrale européenne par exemple.
C’est donc un organisme politique. Ce que je dis là ne constitue pas une critique à l’égard des fonctionnaires de la Cour des Comptes. C’est une contestation froide du fonctionnement de nos institutions dont il faut discuter dans un cadra apaisé et démocratique.
Alors que notre pays s’enfonce dans des dépenses abyssales et une dette considérable, plus que jamais le travail de la Cour des Comptes est essentiel pour éclairer le débat démocratique, pour éclairer les électeurs et bien évidemment les décideurs politiques.
Pourtant rien de ce que fait la Cour, ou si peu, sert l’intérêt général et calme la gabegie de dépense.
Nous avions un DOGE, mais nous n’en avons rien fait.
Nous nous effondrons.
C’est d’une immense tristesse.
Aux Etats-Unis, le DOGE fait son office avec une terrible efficacité et passe à la paille de fer toutes les dépenses ce qui nous promet la révélation d’immenses scandales, car les dettes américaines aussi abyssales que les dettes françaises cachent un système de corruption massif et en bande organisée. Il est fort probable que les mêmes causes ici produisent les mêmes effets que là bas.
Trump nous promet une conférence de presse où il va dévoiler une liste de versements plus que suspects.
Si notre Cour des Comptes regardait tout avec le professionnalisme dont elle est capable, nous découvririons sans doute un système que l’on préfère nous cacher par prudence.
3 308 milliards de dettes n’arrivent pas ainsi sans raison.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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