Comment mieux résumer la situation française que d’évoquer les débats qui dominent l’actualité ? Alors que notre pays subit une invasion migratoire sans précédent, que l’ensauvagement quotidien se traduit par des agressions, des coups de couteau, des viols et parfois des crimes, alors que nous sommes surendettés, que les milices gauchistes multiplient les invasions d’universités et les ratonnades contre leurs opposants politiques, de quoi parle-t-on ?
Les Insoumis, spécialisés dans la bordélisation de l’Assemblée, furieux de ne pas avoir été suivis par les socialistes, ni par le RN, dans la demande de censure du gouvernement, ont soulevé un lièvre. Une vieille histoire, dans une école catholique de Pau qui, si on les croit, n’aurait connu que des viols et de graves violences contre les enfants, avec la complicité de Bayrou, rien de moins. Et comme le Premier ministre se défend aussi bien que François Fillon en 2017, il paraît sérieusement fragilisé, même s’il a renvoyé le dossier aux socialistes en disant que lors du viol supposé, c’était Jospin qui était à Matignon et Ségolène Royal à l’Éducation nationale. Résultat, la folle du Poitou, encore plus hystérique que d’habitude, annonce déposer plainte !
Bien sûr, Mediapart est à la manœuvre, ils ressortent des vieux juges du placard, ainsi qu’une enseignante gaucho qui s’est fait virer de l’école catholique parce qu’elle était incapable de tenir une classe, et voilà Bayrou accusé d’avoir menti devant la représentation nationale. Si la presse embraye, même sans que le RN ou le PS ne le censurent, sa position va être rapidement intenable. Même si les méthodes mises en place pour le faire sauter sont particulièrement crapuleuses, on ne peut oublier que Bayrou est trahi par ses anciens complices, et qu’il a été un actif partisan de « l’Arc républicain », qui a consisté, au soir du premier tour des élections législatives de 2024, à priver les Français de l’inévitable victoire qui se préparait de Jordan Bardella, en faisant l’union des vaincus, gauche et macronistes, pour barrer la route au parti de Marine Le Pen. Alors, qu’ils se débrouillent entre eux !
Autre dossier ahurissant, qui montre où le pays est tombé, la piste de Jean-Brichel, qu’on appelle aussi le Brigitte Gate, qui dure depuis trois ans, et gagne du terrain. Résumé : Brigitte serait née homme, et serait en fait son frère homosexuel qui aurait violé Macron quand il avait 14 ans, aurait changé de sexe ensuite, et serait la première dame de France à présent. Le vrai problème de cette rumeur qui paraît folle, peu crédible, voire ahurissante, est qu’elle est troublante, et que vu la personnalité particulière d’Emmanuel Macron, mais aussi de celle qu’on appelle Brigitte, on finit par se dire que c’est possible, tant il y a d’opacité dans ce dossier.
Le pire, c’est qu’à l’étranger, le couple Macron est la risée, et de nombreux médias ne se privent pas, parfois de manière un peu lourde, pour se moquer de celui qui, pour le plus grand malheur de notre pays, représente encore la France !
L’appareil d’État a beau persécuter les lanceurs d’alerte, les juges ont beau les condamner, les médias français les traiter de complotistes, la rumeur continue de gonfler, et le couple Macron paraît totalement impuissant pour y mettre fin.
Résultat, alors que l’avenir du monde est en train de se jouer aux États-Unis avec la révolution conservatrice que Trump met en place de manière magistrale, alors que le redécoupage de l’Europe et du Proche-Orient, tel un nouveau Yalta, se dessine, alors que l’Union européenne sort en lambeaux du discours exceptionnel de James David Vance, la France en est à se demander si son Premier ministre ne va pas sauter sur une affaire montée de toutes pièces par la gauche, et si le président de la République ne va dégager parce que la première dame s’appellerait monsieur, et qu’il aurait un peu menti aux Français dans la belle histoire qu’il nous a vendue en 2016, sur son couple atypique avec Brigitte…
Et pas de coup d’État salvateur, comme celui de 1958, en vue…