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Un abominable réseau pédophile : l’un des suspects est un ancien candidat LFI

Fresnes
Fresnes - Photo Groupe Rassemblement national
Ce n’est pas un de ces articles que l’on lit distraitement le week-end, mais il faut que cette affaire soit connue. Le journal Le Parisien, dans son édition du 21 février, livre des informations particulièrement atroces, que les lecteurs de BV doivent connaître jusqu’au bout pour ouvrir les yeux sur les réseaux pédocriminels. L’Office mineurs (OFMIN), service de police spécialisé dans ce genre d’affaires, a mené une série d’interpellations, au cours du mois de février.

Parmi les cinq suspects interpellés, on retrouve un certain Pierre-Alain Cottineau, qui semble être le chef de cette bande de détraqués. M. Cottineau, 32 ans, assistant familial originaire de Loire-Atlantique, est un militant pro-migrants qui organisait des rassemblements favorables à leur accueil. C’est aussi un militant LGBTQI+ du Pays d’Ancenis, dirigeant de l’association « Esprit Arc-en-ciel », et qui s’était réjoui de la possibilité, pour les homosexuels, de donner leur sang en n’ayant pas à faire de dépistage VIH. C’est, enfin, un militant de gauche, puisqu’il avait été candidat aux élections départementales de 2021 sous l’étiquette LFI. Bref, il cochait idéalement toutes les cases. Sans compter la case prison.

Car en septembre 2024, les gendarmes ont découvert sur le darknet (l’énorme partie occulte d’Internet) des vidéos atroces le montrant en train de violer et torturer, avec une « violence exceptionnelle », une petite fille handicapée de quatre ans, placée à son domicile par l’aide sociale à l’enfance. Cottineau avait partagé ces actes sur Internet, auprès d’une communauté de pédocriminels. Interpellé alors qu’il tentait de fuir en Tunisie, il avait été placé en détention dans la foulée. Il avait été immédiatement exclu de LFI.

Et l'on vient donc de l’extraire de sa cellule pour une nouvelle affaire que révèle, cette semaine, Le Parisien. Car les perquisitions consécutives à son arrestation ont donné du fruit. En effet, non content d’abuser lui-même des enfants que l’on plaçait chez lui, cet homme donnait rendez-vous à son domicile à d’autres monstres pour des orgies au cours desquelles ils violaient et torturaient collectivement, sous l’œil d’une caméra (pour pouvoir poster tout cela sur le Net, bien sûr), des enfants et même des bébés, dont l’aide sociale à l’enfance lui avait également confié la garde - de petits enfants possiblement drogués par des produits chimiques, selon certaines images. Les quatre autres criminels parcouraient parfois des centaines de kilomètres pour commettre de tels actes - des actes qu’aucun adjectif ne semble assez puissant pour définir convenablement.

Alors, maintenant, que va-t-il se passer ? La Justice va évidemment faire son œuvre, face à des crimes aussi abominables. Mais posons-nous une autre question : si cet individu avait eu, par ailleurs, de tout autres engagements que ceux évoqués plus haut ? Si, par exemple, il avait été prêtre, militaire, policier ou encore s'il avait eu sa carte à Reconquête ou avait été un obscur candidat FN à des élections cantonales, il y a quarante ans. Imaginez... Il est probable que le traitement médiatique - la « contextualisation », comme on dit - eût été différent et que certains en auraient même profité, en usant des habituelles grosses ficelles de l'amalgamation, pour égratigner l'Église, son corps de métier ou sa famille politique. Mais là, non.

Qui demandera pardon à ces bébés martyrisés ?

Arnaud Florac

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