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Union européenne : Les masques tombent ! Après la fausse paix (Yougoslavie) La vraie guerre (Ukraine)

par Christian Eyschen

Depuis des décennies, on essaie de nous vendre une marchandise frelatée : L’Union européenne, portée sur les fonts baptismaux par le Vatican et les États-Unis, serait la solution miracle pour le développement économique de l’Europe, et surtout, apporterait la Paix. Quand Donald Trump exige que les pays européens passent à l’économie de guerre, l’Union Européenne fait voter des budgets avec des crédits d’armements colossaux. La «règle intangible» des 3%, quand il s’agit des budgets sociaux, est rangée au magasin des accessoires de l’inutile et de la crédulité, quand il s’agit de faire la guerre.

La poignée est au Latran et la lame est à Washington, c’est l’alliance du sabre et du goupillon contre les droits des peuples à disposer d‘eux-mêmes. La preuve en est l’annulation du résultat des référendum sur la Constitution européenne quand ceux-ci déplaisaient aux grands de ce petit monde Quant à la paix, il suffit de voir ce que font ces gens-là pour laisser faire et encourager le génocide du peuple palestinien, pour se rendre compte de leur conception de la Paix.

Sur tous ces plans, c’est l’échec total, la crise économique se développe en faisant des ravages, les entreprises ferment par milliers, des millions de chômeurs (souvent en dessous du seuil de pauvreté) sont voués à la misère, l’agriculture est dévastée et n’est plus que champs de ruines et la guerre n’est plus à nos portes, elle est là, présente, et risque de déclencher la IIIème Guerre mondiale, et on sait que les guerres mondiales commencent toujours en Europe.

«On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps». (Propos attribués à Abraham Lincoln)

La prétendue «solidarité européenne» est une fumisterie qui ne trompe plus personne. Chaque pays, chaque gouvernement essaie de tirer son épingle du jeu au détriment de tous les autres. Les uns lorgnent sur l’Ouest en serviteurs serviles des EU, d’autres vers l’Est en futurs clients de la Russie. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder la façon dont le Danemark, au départ un des pays les plus atlantistes de l’UE, a été abandonné par ses supposés alliés dès que Trump a revendiqué le Groenland. L’Impérialisme étasunien n’a pas d’alliés, il n’a que des vassaux, et l’OTAN et l’UE ne sont que des amicales de domestiques qu’aucune solidarité n’unit.

Les États-Unis frappent du marteau de Thor les pays de l’Union européenne pour les contraindre à s’aligner sur eux pour les propres intérêts nord-américains et la plupart s’exécutent en disant merci. Et Emmanuel Macon agite ses petits bras qui se voudraient musclés, dans une posture de plus en plus ridicule, pour faire croire qu’il aurait une solution pour résister au rouleau compresseur trumpiste. Il se prend pour Harry Lime qui cherche le troisième homme, celui qu’on ne trouve jamais et qui ne compte toujours pour rien.

Le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, a déclaré aux pays européens : «Je suis ici aujourd’hui pour exprimer directement et sans ambiguïté que les dures réalités stratégiques empêchent les États-Unis d’être le principal garant de la sécurité en Europe. Il faut s’attendre à une réduction des forces américaines dans la région. Nous sommes confrontés à un concurrent de même niveau, la Chine communiste, qui a la capacité et l’intention de menacer notre patrie et nos intérêts nationaux fondamentaux dans la région indo-pacifique.

Les États-Unis accordent la priorité à la prévention d’une guerre avec la Chine dans le Pacifique. Les alliés européens doivent montrer l’exemple. Les États-Unis ne toléreront plus une relation déséquilibrée qui encourage la dépendance. Au contraire, notre relation donnera la priorité à l’autonomisation de l’Europe pour qu’elle assume la responsabilité de sa propre sécurité».

Dans une déclaration solennelle du 19 octobre 2021, intitulée «La guerre qui vient», la Fédération nationale de la Libre Pensée écrivait : «Comme les États-Unis se proclament «puissance incarnée du Bien», selon leur propre propagande, il leur faut un ennemi : la Chine, pour fédérer autour d’eux contre cet ennemi puissant sur le plan économique qui menace ses intérêts vitaux. Un conflit armé à propos de Taïwan pourrait avoir lieu dans les vingt ans qui viennent, surtout si Pékin et Moscou nouent une alliance stratégique, ce qui montrera le caractère lilliputien de la France de la Vème République… Les USA organisent une nouvelle alliance militaro-industrielle dans le cadre d’un futur conflit planétaire avec la Chine». Nous y sommes presque.

Et pendant ce temps-là, les dépenses militaires s’envolent, atteignent des sommes astronomiques, nous sommes entrés dans une économie de guerre qui ne peut que déboucher sur la guerre. Les lobbys militaro-industriels commandent et les gouvernements européens obéissent. Il est de plus en plus question d’envoyer des soldats de différents pays européens dans l’Ukraine en guerre. Le mécanisme de l’effroyable barbarie sanglante est en marche.

Mais qui voudra mourir pour l’Ukraine ?

Elle est bien finie «l’Amérique de l’Oncle Sam» que l’on nous vantait comme modèle et protecteur de la démocratie. Donald Trump a mis fin brutalement à l’hypocrisie qui régnait depuis 1971, marquant la fin des accords de Bretton-Wood. Qui peut croire que l’Union européenne pourrait empêcher ce cours irréversible ? C’est une triste palinodie où l’on saigne les populations pour permettre que 5% du PIB des États soient consacrés (dans un premier temps, car il n’y a aucune raison de s’arrêter à ce seuil) à l’économie d’armement.

Nous avons définitivement abandonné le temps où Harry S. Truman déclarait au Capitole en 1945 : «Que cela nous plaise ou non, notre Nation se trouve chargée d’une grande responsabilité. Nous pouvons agir pour notre propre bien en agissant pour le bien du monde entier» et à la tribune de fondation des Nations unies le 26 juin 1945 à New-York : «Il faut décider des règles raisonnables». Cet impérialisme, déguisé en démocratie, débouchera sur la guerre de Corée et du Vietnam, en passant par le coup d’État de Pinochet au Chili, la guerre civile en Indonésie et le fascisme en Argentine, et toujours avec des millions de morts à la clé d’un côté, et de l’autre l’écrasement des Révolutions en Pologne et en Hongrie, dans un sanglant partage des rôles.

La face réelle de leur démocratie, ce sont les dictatures. «Quand vous forgez une chaîne, vous dites : Voici une liberté ! Quand vous faites une proscription, vous criez : Voilà une amnistie» – Discours de Victor Hugo contre la loi Falloux en 1850.

Nous ne sommes plus non plus au temps du Plan Marshall où, entre 1948 et 1952, 13 milliards de dollars furent déversés dans 17 pays européens, ce qui conduisit à l’augmentation du PNB de ces pays entre 15 et 25%, avec un seul objectif «faire des clients, pas des concurrents». Ce temps de l’Impérialisme «soft» est révolu, aujourd’hui c’est la force brutale, tous les pays, toutes les économies sont priés, et même pas poliment, de passer d’abord à la caisse de l’Oncle Donald.

Les pitreries «européennes» atteignent un sommet jamais égalé quand Bruxelles assiste désabusée aux négociations sur l’Ukraine, entre les EU de Trump et la Russie de Poutine, sans l’Ukraine de Zelensky et l’Union européenne de von der Leyen. Dans le plus total cynisme et sans masque, ni fioriture, la force prime le droit de la manière la plus brutale.

La démocratie ne peut compter que sur ses propres forces pour enrayer le processus de la guerre et de la dictature. Comme l’écrivait Pierre Monatte dans la revue La Révolution prolétarienne entre les deux Guerres : «Quelle est la force principale sur laquelle nous devons compter dans la lutte contre la dictature et contre la guerre ? C’est évidemment la classe ouvrière».

En Europe et en France : dehors les fauteurs de guerre et les destructeurs des acquis sociaux et démocratiques !

Contre leur Europe qui n’en est pas une, car elle n’est que le bras armé des États-Unis et le bras religieux du Vatican, nous proclamons avec Victor Hugo au Congrès de la Paix en 1849 : «Un jour viendra où la France, vous Russie, vous Italie, vous Angleterre, vous Allemagne, vous toutes, nations du continent, sans perdre vos qualités distinctes et votre glorieuse individualité, vous vous fondrez étroitement dans une unité supérieure, et vous constituerez la Fraternité européenne, absolument comme la Normandie, la Bretagne, la Bourgogne, la Lorraine, l’Alsace, toutes nos provinces, se sont fondues dans la France.

Un jour viendra où il n’y aura plus d’autres champs de bataille que les marchés s’ouvrant au commerce et les esprits s’ouvrant aux idées. Un jour viendra où les boulets et les bombes seront remplacés par les votes, par le suffrage universel des peuples, par le vénérable arbitrage d’un grand Sénat souverain qui sera à l’Europe ce que le Parlement est à l’Angleterre, ce que la Diète est à l’Allemagne, ce que l’Assemblée législative est à la France !»

Il faut arrêter la main qui détruit tout ce qui a été bâti pour un présent et un avenir meilleur pour nous et nos enfants. Pour cela, il faut rompre avec la Vème République et la Macronie ; la seule solution est de rendre la parole au Peuple pour qu’il reprenne en main sa propre destinée et son avenir par l’élection d’une :

Constituante libre et souveraine !

source : Fédération nationale de la Libre Pensée via Le Grand Soir

https://reseauinternational.net/union-europeenne-les-masques-tombent-apres-la-fausse-paix-yougoslavie-la-vraie-guerre-ukraine/

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