
Penser que jamais nous ne serons capables de demander des comptes aux responsables politiques est un pari risqué. Tout permet de l’envisager aujourd’hui, même si rien ne permet de l’affirmer. Croire que les petits arrangements, les trahisons, les forfaitures seront oubliés, pardonnés, est osé. Nous observons ces oppositions qui se complaisent à laisser faire. Pris en otages, nous sommes impuissants parce que légalistes, ce qui en l’état devient une faiblesse, mais qui fait leur force.
Le pays est ruiné et la logique seraient que les oppositions renversent ce gouvernement et l’exécutif pour demander au peuple ce qu’il veut et comment il le veut, en abandonnant les méthodes et orientations qui n’ont eu comme résultat que celui que nous connaissons. Mais accrochés à leurs privilèges, ils ne savent parler que de dépenses publiques sans jamais évoquer les économies. Pour rappel, au RPF nous avons listé plus de 300 milliards d’économies facilement réalisables. Ils profitent des crises qu’ils laissent se développer pour garder leurs avantages. Il est clair depuis longtemps et plus encore à présent, qu’ils accepteront, au prétexte de péril russe imaginaire, que ce gouvernement ponctionne les épargnes des Français, dernier refuge d’une sécurité qu’ils ont tous été, par clientélisme, ou faiblesse, incapables d’assurer dans nos quartiers, nos villages, et demain dans l’intimité de nos comptes. Ces élus sont tous les responsables de cette faillite par leurs actions ou inactions passées et ils s’apprêtent à l’être de nos ruines individuelles et de la plus vaste paupérisation orchestrée par un pouvoir contre son peuple. Il est encore temps d’éviter, d’une part une escalade guerrière qui nous anéantirait, face à une menace totalement imaginaire et ce vol financier qui se prépare. Quand nous n’aurons plus rien, non seulement nous ne serons pas heureux, comme le prophétise Schwab, mais même les plus résignés, les plus crédibles aujourd’hui, seront en colère. Lorsque la haine aura vaincu les consciences, traversé les coeurs, transformé les volontés, il ne restera que la fuite, pour tous ces traîtres. Soit ils destituent Macron, devenu le seul obstacle à la paix et à toute forme d’espérance et renversent Bayrou, soit ils laissent faire, en espérant que la confrontation avec ce peuple, qu’ils ont abandonné, n’aura jamais lieu. Le pari est risqué pour des opposants qui refusent de s’opposer.