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Ukraine : Hollande nous ment, oubliant qu’il est coresponsable de la guerre

Dans ses propos accusateurs, il faut tout inverser. Ils veulent tous jouer les Rambo, mais en ne risquant que la peau des autres.

L’addiction à la politique est aussi puissante que celle au Fentanyl. Abandonné par le peuple en 2017, après son bilan calamiteux qui lui avait fermé la porte à un second mandat, Hollande prépare son retour pour 2027. Et quoi de plus porteur que d’enfourcher un cheval de guerre pour se refaire une santé, tout comme Macron ?

Son discours au Grand Jury RTL est un monument de désinformation.

« Macron est lucide sur la menace russe qui s’exerce sur l’Ukraine, mais aussi à travers des cyberattaques, des interruptions sur les routes maritimes »

Poutine n’a jamais menacé l’Occident. 

Si le Tsar a lancé son offensive en février 2022, c’est uniquement parce que l’Occident n’a pas respecté les accords de Minsk qui accordaient l’autonomie aux populations russes du Donbass. Hollande et Merkel ont enterré ces accords, dont Paris et Berlin étaient signataires, alors que ceux-ci auraient évité la guerre du Donbass, laquelle a duré huit ans et fait 15 000 morts. Le coresponsable du désastre, c’est bien Hollande et il est donc également comptable du massacre, tout comme Merkel et les faucons du Pentagone ou de l’UE.

Non seulement la France a cautionné la guerre du Donbass en fermant les yeux sur les massacres perpétrés par les unités ukrainiennes nazifiées depuis 2014, mais elle a provoqué l’offensive russe de 2022, en refusant d’imposer les accords de Minsk au régime russophobe, mafieux et corrompu de Kiev.

« Si la guerre a bien sûr été provoquée par Poutine, elle est amplifiée paradoxalement par Donald Trump. »

Chez RL, nous avons expliqué des centaines de fois à qui incombe la véritable responsabilité de cette guerre, voulue par les démocrates de Washington.

Mais pour ce qui est de Donald Trump, il est assez sidérant d’entendre Hollande accuser ce dernier d’aggraver la situation, alors qu’il est le premier leader occidental à vouloir imposer la paix. Les va-t-en-guerre sont dorénavant les Européens, Macron et Hollande en tête.

« Un allié, c’est celui qui condamne l’agresseur »

Trump a parfaitement compris que le véritable agresseur, c’est Kiev, qui persécute les Russes du Donbass depuis 2014. 

« Un allié, c’est celui qui vient au secours de l’agressé »

Mais, Monsieur Hollande, c’est exactement ce qu’a fait Poutine. Il a volé au secours des Russes du Donbass qui appelaient à l’aide (article 51 de la Charte de l’ONU). L’offensive de 2022 était on ne peut plus légitime au regard du droit international et au vu de l’inaction de l’Occident pour protéger le Donbass, alors que c’était son devoir après avoir signé les accords de Minsk.

« Un allié, c’est celui qui partage l’effort du continent européen, pas celui qui se dégage de cette solidarité »

Partager l’effort de l’Europe pour continuer une guerre qui a fait des centaines de milliers de morts, de blessés, de veuves et d’orphelins ? Poursuivre la guerre alors que Trump veut la paix et sait très bien que nul ne viendra à bout de la puissante Russie et de la détermination de son peuple ? Hollande en appelle-t-il à  la solidarité de Trump pour continuer le massacre, en rêvant d’une victoire impossible ? Veut-il une nouvelle guerre de Cent Ans comme le conflit israélo-palestinien ? Assez de stupidités qui jouent avec la vie des autres et évacuent un peu vite le risque nucléaire. Que veulent les Européens, acculer l’Ours russe avec ses 6 200 têtes nucléaires ?

« Un allié ne vote pas avec la Corée du Nord et la Russie une résolution à l’ONU contre les Européens »

Stop au mensonge. Ce n’est pas une résolution contre l’Europe, mais un vote pour la paix, donc contre une guerre perdue d’avance, que les Européens s’acharnent à vouloir poursuivre, sans en mesurer les risques.

« Poutine a la perspective de prendre la totalité de l’Ukraine, soit par la guerre, soit par la « tutelle », avec l’objectif de reprendre les frontières de l’Union soviétique »

Faux. Si la CIA n’avait pas renversé en 2014 le régime pro-russe en place à Kiev, il n’y aurait pas eu de guerre. Si l’Occident avait respecté sa parole de ne pas élargir l’Otan, au lieu de passer de 16 à 32 membres depuis 1990, les Russes seraient moins méfiants. Mais échaudés par les mensonges multiples, trompés par les accords de Minsk non respectés, méprisés par le refus de répondre aux demandes de Poutine pour établir des garanties de sécurité en Europe, les Russes n’ont d’autre choix que l’usage de la force pour exiger la neutralité de l’Ukraine.

« La patrie, c’est ce que nous avons de plus cher à défendre : c’est la démocratie, les libertés, le pluralisme… »

Un pays qui ne respecte pas la volonté populaire et écarte le premier parti de France en usant de la sordide cuisine du front républicain, ce n’est pas une démocratie. Un pays qui mène une guerre contre la Russie depuis trois ans sans consulter le peuple, ce n’est pas une démocratie. Un pays qui désarme sa propre armée pour aider l’Ukraine sans consulter le peuple, ce n’est pas une démocratie. Un pays qui impose une immigration de masse contre l’avis du peuple, ce n’est pas une démocratie. Un pays qui confisque au peuple son « non » à la Constitution européenne, ce n’est pas une démocratie. Un parti qui tue la liberté d’expression et interdit toute critique sur l’immigration ou l’islam, ce n’est pas une démocratie. En France, libertés et pluralisme sont des valeurs à géométrie variable.

J’invite tous ces illuminés va-t-en-guerre qui refusent la paix à relire ce que disait le général de Gaulle à l’École militaire le 3 novembre 1959 :

« Il faut que la défense de la France soit française. Un pays, s’il lui arrive de faire la guerre, il faut que ce soit SA guerre. Il faut que l’effort de guerre soit son effort… Il faut que la défense française nous soit propre, que la France se défende par elle-même, pour elle-même et à sa façon ».

Par conséquent, cette guerre pour défendre un pays mafieux et corrompu, dont les élites détournent des milliards des aides occidentales et qui revend les armes sur le darknet, ne sera jamais notre guerre.

Avec notre armée squelettique et sous-équipée, cessons de jouer les Rambo. Restons à notre place, faisons la paix et coopérons avec Poutine, en lui accordant les garanties de sécurité qu’il réclame en vain depuis vingt ans. Toute autre option est un passeport pour la troisième guerre mondiale qui mettra tout le monde d’accord, du moins ce qu’il en restera sous le feu nucléaire.

Si Biden a toujours refusé d’envoyer ses légions en Ukraine et si Trump veut en finir avec ce bain de sang qui s’éternise, c’est parce que tous deux savent très bien que le risque nucléaire est bien réel.

Chaque citoyen russe sait que ce sont les 6 200 têtes nucléaires qui  protègent le pays de la russophobie occidentale. Sans elles, il y a longtemps que la Fédération de Russie aurait été dépecée et pillée de ses fabuleuses richesses.

Macron et Hollande essaient tous deux de se refaire une santé sur le dos du peuple ukrainien. C’est une ignominie et un mensonge de plus au peuple français. Jamais de Gaulle ne se serait prêté à pareille infamie.

Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/ukraine-hollande-nous-ment-oubliant-quil-est-coresponsable-de-la-guerre.html

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