Pendant plus de trois mois, une salle culturelle emblématique de la capitale a été transformée en camp illégal de migrants, avec la complicité active ou passive de ses dirigeants. Retour sur un scandale révélateur du désarmement idéologique et institutionnel des pouvoirs publics face au militantisme immigrationniste. Retour sur ces évènements, notamment grâce au travail effectué dessus par Fdesouche.
Une prise de contrôle sans précédent
Le 10 décembre 2024, environ 200 jeunes migrants, se revendiquant « mineurs isolés », investissent de force la Gaîté Lyrique, haut lieu de la scène culturelle parisienne. Banderoles déployées, revendications affichées : hébergement d’urgence et reconnaissance administrative de leur minorité. Dans l’indifférence des autorités, leur nombre double en quelques semaines. Fin février, ils sont près de 450 à occuper les lieux, provoquant la fermeture du site au public.
La situation, qualifiée d’« indigne » par la direction du théâtre elle-même, se détériore rapidement : incendie, agressions, tensions avec les journalistes, insécurité généralisée. Les salariés de la Gaîté Lyrique exercent leur droit de retrait. L’opérateur gestionnaire jette l’éponge. Le théâtre est à l’arrêt. Et la mairie de Paris regarde ailleurs.
Le théâtre devenu centre d’hébergement sauvage
Pendant plus de trois mois, les migrants dorment à même le sol, avec seulement trois sanitaires pour des centaines de personnes. Aucun encadrement, aucun filtrage, aucune mesure d’urgence ne sont mises en œuvre. Le théâtre, doté de 3,2 millions d’euros de subventions annuelles, est littéralement dévoyé de sa mission.
Plus choquant encore : l’occupation s’effectue avec le soutien direct ou indirect de plusieurs responsables de la structure… eux-mêmes étroitement liés à l’ONG SINGA, organisation bien connue pour sa promotion active de l’accueil des migrants. Le porte-parole du théâtre, David Robert, est aussi directeur du programme « J’accueille » de SINGA. Benoît Hamon, ancien ministre socialiste devenu président de SINGA France, siège au conseil d’administration de la Gaîté Lyrique. Il s’est publiquement félicité de cette occupation.
Le poids de l’idéologie
L’affaire prend un tour politique et symbolique majeur. Sur les réseaux sociaux, Elon Musk en personne y voit une illustration de la « suicidal empathy », cette compassion occidentale sans limites ni bon sens. Tandis que le théâtre devient un symbole de l’effondrement des institutions face au fait accompli militant, certains journalistes sont agressés, comme un reporter de CNews, empêché de filmer sur place. Même StreetPress, média de gauche pourtant favorable à l’immigration, doit fuir les lieux pour des raisons de sécurité.
La préfecture de police finit par ordonner l’expulsion… trois mois plus tard. Le 18 mars 2025 à l’aube, les forces de l’ordre interviennent. Résultat : 46 interpellations, et une trentaine d’OQTF délivrées. La grande majorité des occupants se révélait donc en situation irrégulière. La salle, saccagée, devra être remise en état aux frais du contribuable. Et aucun responsable n’a, pour l’heure, été inquiété.
SINGA, ONG subventionnée et réseau d’influence
Au cœur de cette affaire : SINGA. Créée en 2012, l’ONG s’est imposée comme un acteur-clé de l’industrie de l’accueil. Grâce à des soutiens publics et privés, elle bénéficie d’un budget confortable. En 2022, l’association a perçu plus de 930 000 € de subventions publiques et 1,7 million d’euros de dons privés (Fondation Generali, Hermès, Caritas, Vinci, etc.). Sa masse salariale équivaut peu ou prou au montant des aides reçues.
La structure s’est professionnalisée tout en s’imbriquant dans les rouages du pouvoir : Benoît Hamon, Leïla Slimani (représentante du président pour la francophonie), ou encore des cadres de la Croix-Rouge, d’Arte et de l’OFII y siègent. SINGA collabore avec des ministères, des multinationales, le HCR, Pôle emploi, France Terre d’Asile, et jouit d’un réseau international grâce à des programmes sponsorisés par des fondations comme Open Society ou Obama Foundation.
En somme, SINGA est le bras armé associatif de la pensée immigrationniste, jouissant d’un accès privilégié aux sphères du pouvoir, tout en étant financée largement par l’argent public. Et elle a ouvertement encouragé l’occupation illégale d’un site culturel parisien… sans que cela ne suscite la moindre réaction officielle.
Un théâtre au service d’un agenda idéologique
Cette dérive pose une question centrale : jusqu’où peut-on détourner un équipement public au service d’une cause politique, fut-elle présentée sous les atours de l’humanisme ? La Gaîté Lyrique n’a pas été le théâtre d’un simple squat : elle a été transformée en bastion d’une vision idéologique radicale de l’accueil, sous la bénédiction de ceux-là mêmes qui en détiennent la gestion.
Le résultat est une triple faillite : sécuritaire, institutionnelle et morale. Et ce sont, une fois de plus, les Français – spectateurs, contribuables, riverains – qui en paient le prix.
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