Vendredi 25 avril, il est 8 h 30 à la Grand-Combe dans le Gard. Deux hommes sont ensemble dans petite cette mosquée et prient. Subitement l’un d’eux, âgé de 20 ans, un Français d’origine bosniaque, se jette sur l’autre. Il le poignarde à de multiples reprises et selon certains, l’égorge. Alors que la victime agonise, le tueur ose le filmer alors qu’il vit ses derniers instants sans doute dans d’horribles souffrances. Subitement, il se rend compte qu’il y a des caméras qui le filment. Il prend alors la fuite. Il vient ce jour, lundi, de se rendre aux forces de police en Italie. Avec toutes les forces de police à ses trousses, il n’avait guère d’autre choix, puisque la police française avait même l’information qu’il avait passé la frontière. Au passage on relèvera que la suppression des frontières est un gros avantage pour contrôler qui entre et sort de notre pays. Il y avait déjà eu Mohamed Amra, le tueur de gardiens de prison, qui fut arrêté en Roumanie. Aujourd’hui c’est le tueur de la mosquée du Gard qui est récupéré en Italie. N’est-il pas temps de revenir sur le dispositif de Schengen et rétablir nos frontières ? Combien va-t-il falloir de cas similaires pour que les autorités finissent par comprendre ? Et je ne parle pas de l’incroyable facilité accordée aux clandestins pour entrer dans notre pays.
Mais revenons à notre affaire. Il s’agit d’un crime perpétré par un individu de type rom – dixit le procureur – même s’il est officiellement français – mais dont le mobile est inconnu à ce jour. Même s’il semble qu’il était dans une démarche afin de se transformer en « serial killer » (tueur de masse). Aucun assassinat n’est acceptable. Reste que ce n’est pas le problème. Ce qui est stupéfiant dans cette affaire c’est le tapage et l’instrumentalisation qui est faite de ce crime.
Lorsqu’il s’est agi de Lola, d’Enzo, de Thomas, de Philippine et de tant d’autres, on ne compte plus les prises de positions de personnalités politiques, de médias ou de bien-pensants pour nous expliquer qu’il s’agissait de faits divers, rubrique dans laquelle on relate d’habitude qu’un chien s’est fait écraser. Et quiconque s’émut de la mort de ces jeunes Français poignardés à mort, égorgés ou même décapités fut accusé de récupération politique et cloué au pilori au motif que ses protestations et condamnations étaient un appel à la haine contre les musulmans, alors qu’il s’agissait seulement d’un geste d’un islamiste ou d’un fou, immédiatement placé en hôpital psychiatrique puisqu’il ne serait pas responsable de ses actes. En clair, tout fut fait pour écraser l’affaire et mettre la poussière sous le tapis jusqu’au prochain mort, en culpabilisant ceux qui étaient horrifiés.
À l’inverse, s’il s’agit d’un musulman, là c’est le délire. Par exemple, il y a peu d’années, des graffitis ont été retrouvés sur une mosquée… émotion générale à travers tout le pays. L’an dernier, un marcassin a été retrouvé devant la porte d’une association musulmane… indignation générale, avec même un communiqué du ministre de l’Intérieur. Par contre (et je n’évoque même pas les ignobles agressions contre les juifs et leurs lieux de culte), les innombrables attaques d’églises catholiques se passent dans l’indifférence générale. Certains édifices sont même incendiés comme la cathédrale de Nantes (par un migrant qui assassinera ensuite le curé qui l’avait recueilli). L’affaire fut minimisée, voire étouffée. De même, des dégradations sont signalées chaque semaine dans des églises : statues de la Vierge brisées, autels souillés ou dégradés, intrusion d’individus en plein office, comme récemment un musulman qui a interrompu l’office en sautant sur l’autel puis en baissant son pantalon pour exhiber son cul et ses humbles génitales. Même lors de l’égorgement du père Hamel dans son église, les réactions furent bien timides. Autant de faits auxquels les grands médias donneurs de leçons ne s’intéressent pas, tout comme les partis de gauche s’en moquent comme de leur première chemise.
Un deux poids, deux mesures que même un aveugle pourrait voir et que seuls les observateurs ayant la plus odieuse mauvaise foi s’obstinent encore à nier.
Le crime de la mosquée du Gard, dont je répète qu’il est insupportable, est là pour nous rappeler qu’il n’échappe pas à cette logique immonde. Il est instrumentalisé, monté en épingle et est utilisé pour prouver que notre pays serait bel et bien en proie à une vague d’islamophobie.
Or, il est important de souligner deux choses. Tout d’abord, tout prouve que la France et son peuple ne sont nullement racistes. Ensuite, l’islamophobie est une invention des mollahs iraniens et des Frères musulmans. C’est une manière pour eux de se présenter invariablement comme des victimes et pendant qu’ils se font plaindre – sans aucune raison réelle et sérieuse – ils continuent leur œuvre de conquête tranquille et sournoise de notre territoire au travers des combats pour le voile dans le sport, l’abaya à l’école ou le burkini sur les plages ou dans les piscines, et leur entrisme dans de nombreuses institutions avec la complicité d’hommes politiques qui ont très bien compris qu’il fallait prendre en compte le vote musulman et adoptent donc une attitude conciliante vis-à-vis du clientélisme musulman.
Quant à LFI de Mélenchon, là on change de braquet et c’est de communautarisme qu’il faut parler. Tout est fait au grand jour, sans gêne et sans volonté de se cacher.
Depuis 2011 et le changement de stratégie promu par Terra Nova – Think Tank du PS – la gauche a changé d’électorat. Aujourd’hui leur nouvelle classe populaire se trouve dans les quartiers. C’est la diversité. C’est d’ailleurs pour cela qu’il sont pour une immigration sans limite, afin notamment d’augmenter leurs électeurs. Mélenchon nomme même ces populations « la nouvelle France ». Peut-il être plus clair sur sa conception et ses intentions ?
C’est pour cela que depuis quelques années, la gauche, sous l’impulsion de LFI, ne cesse de dénoncer une prétendue islamophobie, confirmant qu’ils mènent un combat commun avec les Frères musulmans et les islamistes. Le tournant s’est produit lors de la « manifestation de la honte » en novembre 2019 où l’on a vu toute la gauche défiler avec les islamistes (déjà à l’époque « contre l’islamophobie ») et rester dans la manifestation lorsque passant à côté du Bataclan de bruyants « Allahu akbar » se sont faits entendre, exprimant un insupportable soutien aux meurtriers du 13 novembre 2015.
Dimanche 27 avril 2025, place de la République – ainsi que dans plusieurs lieux en France – à nouveau rassemblement contre l’islamophobie. Islamophobie imaginaire mais inlassablement répétée en boucle par la gauche, LFI en tête. Même le Premier ministre François Bayrou a employé le mot islamophobie à propos du mort de la mosquée du Gard, alors que le mobile du crime est inconnu à ce jour. Capitulant comme d’habitude une fois de plus, comme le fait régulièrement la droite depuis Jacques Chirac en 1995, face au magister moral de la gauche.
Le lecteur voudra bien retenir qu’à cette manifestation à Paris, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire au sens propre du terme, c’est-à-dire sortant totalement de l’ordinaire. Mélenchon a été vu, pleurant lors de la manifestation, suite au meurtre de cet homme dans la mosquée du Gard.
Depuis 2012 et Mohamed Mehra, il y a eu plus de 300 morts tués par des islamistes ainsi que plus de 1000 blessés. Jamais Mélenchon n’a versé un seule larme sur le destin tragique de ces pauvres gens qui ont péri dans des conditions souvent effroyables. Combien y a-t-il eu de musulmans égorgés par des catholiques, des protestants ou des bouddhistes dans le temps ? À ma connaissance, aucun. Et là, un musulman meurt poignardé, comme tant des nôtres avant lui, mais là Mélenchon pleure. Et lorsqu’une femme – d’origine maghrébine semble-t-il – lui dit « On a peur, Monsieur Mélenchon. Une ligne rouge a été franchie », il lui répond « C’est certain, Madame » et lui tombe dans les bras et pleure avec elle. Quelle honte ! Aucune larme pour nos centaines de morts et nos plus de 1000 blessés, mais il s’effondre à cause d’un homme qui s’est fait assassiner dans le Gard (ce qui est horrible), comme s’il s’agissait de la 500e personne assassinée et que les musulmans étaient horriblement menacés et persécutés en France. On me permettre de dire que ce Mélenchon est soit la plus immonde crapule politique doublée d’un comédien absolument cynique, soit cet homme est fou. D’ailleurs, ce ne fut pas la seule horreur vue dans cette manifestation. Il y en a eu au moins une autre, non moins ignoble. Jérôme Guedj est député socialiste. Par ailleurs il est juif. Il s’est rendu à la manifestation de la place de la République. Pas longtemps d’ailleurs, car il en a été rapidement chassé par des membres de LFI parce que… juif ! Comme le rapporte le Figaro, les slogans étaient sans ambiguïté : « Dégage ! PS… Parti sioniste ! On n’a aucun respect pour les merdes comme vous ! » ou encore « fils de pute ». Mais le plus incroyable, c’est que Boris Valaud (le mari de Najat Valaud-Belkacem) qui est l’un des principaux responsables du PS n’a pas quitté le rassemblement en signe de protestation. Ni lui, ni aucun autre responsable socialiste présent. Ils ont laissé chasser leur collègue juif et sont restés avec les islamistes et LFI. Avec les islamistes et antisémites. Ce PS est devenu absolument abject. Et à mon avis, il risque d’y avoir une saine ambiance au congrès du PS en juin prochain. Mais surtout, quel aveu que ce épisode, pour ceux qui avaient encore des doutes sur ce qu’est LFI et la gauche, tout particulièrement le PS !
Au final, au-delà de l’instrumentalisation de ce crime pour faire croire qu’il y a une réelle islamophobie en France, il y a surtout une terrible bataille politique qui se développe à grands pas et qui annonce un affrontement majeur dans tout le pays.
Le ministre de l’Intérieur, même s’il est loin d’être parfait s’agissant de sa ligne politique, est l’un de ceux qui mènent réellement le combat pour empêcher la France de sombrer. Il est donc clairement la bête à abattre. Et un nombre incroyable de politiciens s’attellent à cette tâche. Témoin cette déclaration de Ségolène Royal qui vient de déclarer : « Lorsque le ministre de l’Intérieur dit « à bas le voile », il y a le mot abattre ». Laissant clairement entendre que ce ministre serait un tenant des méthodes employées à la mosquée du Gard et donc un partisan de l’islamophobie. N’est-ce pas désigner le ministre comme un ennemi des musulmans et lui coller une cible dans le dos ? Au propre et au figuré.
Et pour clôturer le tout, il y a cette déclaration de l’attaché parlementaire d’Ersilia Soudais, Ritchy Thibault, un authentique fou furieux qui a indiqué « appeler à la formation de brigades d’autodéfense populaires ». Donc il appelle à la constitution de milices.
Résumons : l’islamophobie se développe et tue des musulmans, « on a peur, Monsieur Mélenchon » et lui de répondre « c’est certain, Madame ». Et Ritchy Thibault d’en conclure « il faut créer des milices d’autodéfense ».
Chacun devrait réfléchir sérieusement à ce que risque d’être notre proche avenir selon LFI…
Bernard GERMAIN