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Mustapha El Atrassi : sa sœur désavoue son sketch anti-« gwers »

Capture écran jeanmarcmorandini.com
Capture écran jeanmarcmorandini.com
Face à la dérive communautariste de son frère, Amale El Atrassi a pris la parole et exprimé son amour de la France.

Dans la famille El Atrassi, je demande… la fille ! Quelques jours après la polémique suscitée par le sketch raciste de Mustapha El Atrassi dans lequel il s’en prenait aux « gwers » [les « Blancs », NDLR], la sœur de l’humoriste est sortie du silence. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne partage pas l'avis de son frère. « Je voudrais lui rappeler que c’est grâce à la France qu’il existe […] Comment peut-on être aussi ingrat et peu reconnaissant ?, déclare ainsi Amale El Atrassi, dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux. Moi j’aime ce pays qui m'a vue naitre, qui m’a vue grandir, qui m’a vue m’émanciper. »

https://twitter.com/bastionmediaoff/status/1928024030734373367

Cette ode à la France venant d’une femme d’origine étrangère a été largement saluée sur X. D’autres, en revanche, ne lui pardonnent pas d’avoir pris le parti de l’ancienne puissance colonisatrice. « C’est une vendue », a ainsi estimé une certaine Karima« C’est une folie d’insulter son frère pour des kuffars », a ajouté Merkala. « Sorcière »« Clocharde », ont encore abondé Youness et Yessine. Il faut croire que l’humour anti-« gwers » a ses aficionados.

Une ingratitude XXL

Amale El Atrassi a pourtant visé juste sur l’ingratitude de son frère. Comme elle le rappelle, c’est « Laurent Ruquier et Catherine Barma qui lui ont tendu la main ». Mais en dépit des folles opportunités que notre pays a pu lui offrir dès le début de sa carrière, l’humoriste ne lui en est manifestement pas reconnaissant pour un sou. Estime-t-il que les bonnes grâces dont il a bénéficié lui étaient dues ? Au vu de son potentiel comique tout relatif, il est permis d’en douter.

https://twitter.com/InsidePublic/status/1494362284797222941

Mais c’est hélas ainsi. Si certains enfants de l’immigration tels qu’Amale El Atrassi osent exprimer leur amour de la France, beaucoup d’autres se distinguent par leur ingratitude. On songe à Nassira El Moaddem, employée de l’audiovisuel public jusqu’en 2022 et pour laquelle la France est un « pays de racistes dégénérés ». On pense bien sûr à Rima Hassan, dont les parents syriens furent généreusement accueillis par la France, mais qui n’a de cesse, depuis, de s’en prendre à l’Occident. Sans oublier ces sportifs et footballeurs qui ont la chance de porter le maillot bleu, mais qui ne manquent pas une occasion de cracher sur le drapeau tricolore ou de bouder la Marseillaise.

La haine communautariste

Sur le cas El Atrassi, il semble que le trouble soit encore plus profond. D’autres de ses « prestations » ont réémergé ces dernières heures, dévoilant une certaine obsession raciale. Il y répète le mot « gwer » aussi souvent que possible. Une punchline, particulièrement drôle et délicate, provoque l’hilarité de son public : « Regardez cette salle : que des Noirs et des Arabes. On se croirait dans la chatte d’une gwer ! ». Charmant. Mustapha El Atrassi faisait-il là référence à l’une de ses anciennes conquêtes ?

Il se trouve en effet que l’humoriste semble apprécier la compagnie des femmes françaises. Selon les gazettes, il aurait notamment été en couple avec l'actrice Ornella Fleury, ainsi qu’avec Anne-Élisabeth Lemoine, présentatrice de l’émission C à vous sur France 5. Cette dernière aurait d’ailleurs mis fin à leur idylle en déposant à l’encontre de son ex-conjoint une plainte pour « coups et blessures »… L'intéressé nie les violences et l'issue de la plainte n'est pas connue.

https://twitter.com/InsidePublic/status/1494173772949045248

Désormais, la dérive haineuse du trentenaire semble prendre un tour politique. Le sketch dans lequel il appelait à la fraternité entre Marocains et Algériens pour mieux s’en prendre, ensemble, aux « gwers » fleure bon le choc des civilisations. Il ne s’agit plus seulement de faire rire et de remplir des salles en jouant sur des codes culturels étrangers. Il s’agit de fédérer des communautés face à un ennemi commun tout désigné.

Jean Kast

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