Selon Ouest-France, Marina Ferreruela, cheffe de file de La France insoumise (LFI) pour les municipales de 2026 à Nantes aux côtés de William Aucant, est « très fragilisée » au sein de son mouvement. Une réunion de crise est prévue le samedi 28 juin.
La contestation interne s’est intensifiée après la publication sur Mediapart d’un témoignage accusant un cadre nantais de viol, et une « cadre très influente locale » — identifiée en interne comme Marina Ferreruela — de ne pas avoir soutenu la victime. L’affaire a mis le feu aux poudres dans les boucles militantes, d’autant que le cadre accusé, bien qu’exclu par les instances nationales, restait actif localement.
À cela s’ajoutent des critiques de propos jugés non conformes à la ligne LFI à l’encontre de personnes racisées, relayées par le collectif Isonomia. Selon une source interne, « à Paris, ils en ont ras le bol de la situation nantaise », et une éviction de Ferreruela serait envisagée.
Ferruela dénonce une « manœuvre politique grossière » et affirme avoir elle-même saisi les instances de lutte contre les violences sexistes. Elle réfute aussi les accusations de racisme, estimant qu’elles visent à la « disqualifier politiquement ».
Un militant conclut avec amertume : « On a déjà eu l’affaire d’Andy Kerbrat… Maintenant, c’est ça. »