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Colonisation de l’Europe : Guillaume Faye avait tout prévu dès l’an 2000

La colonisation de l’Europe : Discours vrai sur l’immigration et l’islam de Guillaume Faye

En rangeant ma bibliothèque, je viens de retrouver un ancien livre datant de 2000, vous savez l’année ou le monde devait disparaître. Il s’agit du livre La colonisation de l’Europe : Discours vrai sur l’immigration et l’islam [1] de Guillaume Faye [2]. Je l’ai feuilleté et relu quelques passages puis entièrement. J’ai vérifié trois fois la date de publication, car les idées, les faits et les constats évoqués sont tellement d’actualité que ce livre semble avoir été écrit il y a à peine quelques jours. C’est un peu comme si l’auteur avait pu monter dans la DeLorean du professeur Emmett Brown, voyager jusqu’en 2025 en compagnie du jeune Marty McFly et de son amie Jennifer Parker pour acheter, non comme Marty un almanach des sports, mais de nombreux journaux français et européens puis retourner en 2000 pour écrire son livre profondément visionnaire, livre presque introuvable aujourd’hui ou alors à des prix d’antiquaire.

À l’aube du XXIe siècle, Guillaume Faye ose dire ce que beaucoup pensent tout bas, mais que personne n’a le droit de formuler dans l’espace public sans en payer le prix fort. Le livre de Guillaume Faye met en avant l’idée taboue que l’immigration de masse, loin d’être un simple phénomène démographique ou humanitaire, s’accompagne d’un basculement civilisationnel accéléré, aggravé par l’expansion rapide de l’islam politique. À contre-courant de l’idéologie dominante, Guillaume Faye affirme avec lucidité que le discours prééminent, angélique et pseudo-humaniste, empêche d’endiguer les problèmes. Il insiste particulièrement sur le fait que l’Europe est en train de perdre la maîtrise de son territoire, de son identité et que le suicide ethnique n’est pas seulement subi, il est voulu.

La colonisation de l’Europe : Discours vrai sur l’immigration et l’islam

« À une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. » (George Orwell dans 1984)

À la sortie de son livre sous-titré Discours vrai sur l’immigration et l’islam, il est immédiatement diabolisé, relégué aux marges, expulsé du débat public comme un pestiféré, en particulier par les médias dominants, l’université et la classe politique. Aucun média grand public n’a relayé sérieusement ses idées. Ses ouvrages n’ont pas été débattus, mais simplement ignorés ou discrédités, souvent sans les lire. Guillaume Faye est classé dans les infréquentables depuis 1980, ses idées réduites à des outrances, sans jamais interroger leur fond.

Pourtant, à relire l’ouvrage un quart de siècle plus tard, nombre de ses alertes résonnent étrangement avec les constats (montée du communautarisme, échec de l’assimilation, déséquilibre démographique, islamisation de certains quartiers, inertie politique…) formulés aujourd’hui par des intellectuels plus « acceptables » comme Éric Zemmour, Michel Onfray, Renaud Camus, Alexandre del Valle, Laurent Obertone, etc.

Mais à l’époque, Faye dérange. Il dérange parce qu’il va plus loin que les mots polis, il force à regarder ce que l’on s’efforce de cacher : l’impuissance volontaire des dirigeants, la complicité passive des élites et du système judiciaire, le poids d’une idéologie universaliste qui empêche de penser les enjeux concrets de civilisation. Il parle de colonisation non pas au sens militaire, mais civilisationnel : une inversion lente, mais réelle, dans laquelle l’Europe abdique devant ceux qui refusent son modèle.

Guillaume Faye n’a pas eu tort trop tôt. Il a eu raison trop tôt – et dans un style trop direct pour être entendu. Il n’a pas été réfuté : il a été réduit au silence. Et ce silence-là, celui que la société impose aux voix discordantes, pèse plus lourd que tous les discours officiels. En 2000, on savait déjà. Mais il ne fallait surtout pas le dire… pour ne pas faire le jeu de l’extrême droite.

« Ceux qui auraient dû protéger l’Europe ont préféré l’accuser, la culpabiliser, la détruire de l’intérieur au nom d’une morale suicidaire. »

Un jour sans fin

En lisant ce livre on constate que depuis 25 ans, le paysage politique semble tourner en rond, comme figé dans une boucle où chaque promesse ressemble à la précédente, et chaque réforme annoncée semble destinée à l’oubli. Un quart de siècle de promesses non tenues, de discours recyclés, de grandes réformes annoncées à grand bruit et oubliées dès le lendemain. Les discours changent, les visages aussi, mais la pièce reste la même. La politique française semble s’être enfermée dans une boucle infernale, un éternel retour du même, où chaque crise devient un prétexte pour restreindre un peu plus nos libertés, et chaque campagne électorale un concours de fausses promesses.

« Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent. » (George Orwell)

Rien ne change, ou alors si : ce qui évolue, c’est le recul progressif de nos droits et libertés. Au nom du bien commun, on interdit de fumer sur les plages, dans les parcs, demain peut-être dans son jardin ou sur son balcon. On légifère sur nos comportements, on encadre nos opinions, on surveille nos paroles. La liberté d’expression devient conditionnelle, soumise à interprétation, à l’instant, au contexte. L’espace public, autrefois lieu de débat et de contradiction, se transforme en zone de censure.

« Le plus tragique n’est pas ce que nous subissons, mais le fait que nous l’acceptons. »

C’est Un jour sans fin, version républicaine : chaque matin, on se réveille avec la même illusion de changement. Et chaque soir, on réalise que rien n’a bougé, sauf peut-être un peu plus de liberté perdue.
Nous vivons une politique de façade, rythmée par des effets d’annonce, où la communication tient lieu d’action. Et pendant ce temps, les véritables enjeux – inégalités, démocratie en berne, délitement des services publics – restent dans l’ombre.

« C’est la modernité “émancipatrice” qui a rogné les libertés concrètes en proclamant une liberté abstraite. Alors qu’en Europe, l’immigrant illégal devient pratiquement inexpulsable […] les citoyens qui jouent le jeu du pacte social sont de plus en plus fichés, surveillés, financièrement encadrés, ponctionnés, surfiscalisés. »

2000 : Le cri d’alarme étouffé – Guillaume Faye, lanceur d’alerte non autorisé

Dans ce livre, Guillaume Faye tente de démontrer que, plus que d’immigration, il faut parler de colonisation massive de peuplement de la part des peuples africains, maghrébins et asiatiques ; que l’islam entreprend une conquête hostile de la France et de l’Europe ; que la délinquance des jeunes n’est que le début d’une guerre civile ethnique de conquête de territoires ; que nous sommes envahis autant par les maternités que par les frontières poreuses ; que, pour des raisons démographiques, un pouvoir islamique va s’installer en France, d’abord au niveau municipal puis, peut-être, au niveau national ! Si rien ne change, que rapidement les Européens seront minoritaires en Europe. Tous ces faits sont tabous pour nos dirigeants et nos intellectuels qui organisent notre disparition. C’est un événement plus grave que toutes les pestes et les guerres qu’a connues l’Europe.

« Pour que le malade ne connaisse pas sa fièvre, on casse le thermomètre. Puisque le pouvoir nie que l’immigration soit un cataclysme social et s’apparente à une colonisation de peuplement, il fait comme si l’immigration n’existait pas. »

L’école publique sombre, en proie à la violence, notamment des Beurs et des Blacks, nouveaux conquérants. Les zones de non-droit ont dépassé le millier. Depuis quelques années, le nombre des entrées d’immigrés explose, qu’elles soient légales avec visas ou bien clandestines. Les nouveaux arrivants ne sont plus des travailleurs rentables, mais des candidats à l’assistance. Nous courons à l’abîme : si rien ne change, dans deux générations, la France ne sera plus un pays majoritairement blanc, et ce, pour la première fois de toute son histoire. Depuis la chute de l’Empire romain, jamais l’Europe n’avait connu un pareil cataclysme historique. Celui-ci se produit avec la complicité d’une classe politique aveuglée et ethnomasochiste [3] ou avec la collaboration criminelle des lobbies immigrationnistes.

« Ce qui vient n’est pas un choc des civilisations, mais un effacement de l’une par l’autre. »

Les douze plaies

Les dhimmis

Dans La colonisation de l’Europe, Guillaume Faye ne lançait pas une hypothèse : il dressait un constat clinique, implacable, sur l’effondrement annoncé de notre civilisation. Douze plaies [4], douze signes avant-coureurs d’un basculement irréversible. Il pointait l’immigration de masse comme cheval de Troie, l’islam comme vecteur conquérant, et la lâcheté des élites comme principal accélérateur du désastre. Mais au lieu d’agir, les dirigeants ont trahi.

Ils ont laissé les frontières ouvertes comme on laisse une forteresse sans garnison. Ils ont criminalisé toute résistance, traité de fascistes ceux qui s’inquiétaient, offert les clés des quartiers aux prêcheurs, aux caïds et aux communautaristes. Pire : ils ont célébré l’invasion comme un enrichissement, l’effacement des peuples comme un progrès.

« Les peuples européens sont en train de disparaître sur leur propre sol, non sous les coups d’un envahisseur brutal, mais sous les effets conjugués de la lâcheté de leurs élites et d’une invasion douce, massive et sournoise », écrivait-il.

Aujourd’hui, les douze plaies sont devenues métastases. L’insécurité, l’ensauvagement, la dislocation identitaire, la soumission culturelle ne sont plus des périls à venir – ils sont notre quotidien. L’Europe n’est plus colonisée : elle est en voie d’extinction. Et ceux qui devaient la défendre resteront, dans les livres à venir, comme les traîtres de l’Histoire.

Ibn-Rush (Averroès) écrivait : « Celui qui recherche la paix à tout prix n’aura que la guerre. Celui qui ouvre les portes de sa ville à l’ennemi pour éviter le pillage et l’incendie sera pillé et incendié encore plus cruellement que s’il avait courageusement combattu pour se défendre ».

Guillaume Faye fut associé à l’extrême droite radicale, voire au fascisme, traité d’extrémiste, d’illuminé. Aujourd’hui, ses pires prédictions se réalisent – mais aucun mea-culpa, aucun hommage. Le système préfère l’oublier : il est trop dangereux, même mort.

Johan Zweitakter

[1] Il est à noter que le seul site de téléchargement disponible pour télécharger le livre est spammé en France par le remplacement de la page d’accueil du site (https://www.geocities.ws/colonisationdeleurope/telechargement.html) par un dessin porno. Pour contourner cette censure ignoble il faut soit utiliser un VPN ou passer par le lien de téléchargement direct du PDF : https://www.geocities.ws/colonisationdeleurope/faye_la_colonisation_de_l_europe_ouvrage_pdf.zip.
[2] Guillaume Faye (1949-2019) était un intellectuel de la Nouvelle Droite  puis de l’identitarisme radical européen. Son concept d’archéofuturisme  et ses prises de position nationalistes et protechnologie le placent comme une référence intellectuelle dans les cercles d’extrême droite, tant en Europe qu’aux États-Unis.
[3] Selon Faye, l’ethnomasochisme consiste à rejeter sa propre identité ethnique et culturelle au profit d’une vénération malsaine et excessive des autres. Cela a pour conséquence d’affaiblir la cohésion sociale et culturelle des sociétés européennes. Il est le résultat de la politique anti-Blancs menée depuis de nombreuses années par nos élites, soutenue par le discours décolonial, victimaire et tiers-mondiste.
[4] Les douze plaies : 1. Immigration de masse. — 2. Islamisation rampante de la société. — 3. Économie étatisée, socialisée, endettée, surfiscalisée… — 4. Système éléphantesque d’Éducation publique en plein échec qui n’assure plus la transmission des savoirs. — 5. Fuite accélérée à l’étranger des cerveaux, des fortunes, des jeunes forces vives. — 6. Criminalité, délinquance, insécurité en hausse quantitative et en extension géographique constante qui dégradent le cadre de vie. — 7. Dégradation de la riposte judiciaire à la criminalité, ce qui l’encourage, avec, pour corollaire paradoxal, le durcissement de la répression pour les Français de souche. — 8. Débandade de l’État souverain, à la fois ligoté par une Union européenne mal conçue et par une soumission déshonorante de sa politique étrangère à Washington. — 9. Liberté d’expression en déclin. Émergence d’un pouvoir répressif néo-totalitaire soft visant à punir ou à marginaliser les opinions dissidentes. — 10. Médiocrité de la classe politique, pas au niveau, droite et gauche confondues. — 11. Effondrement de la créativité culturelle. — 12. Faiblesse démographique de la France européenne de souche. Quand on y réfléchit, les maux qui nous accablent sont très voisins de ceux qui ont précipité la fin de l’Empire romain. Ce dernier, entre la fin du IIIe siècle et le milieu du Ve a chuté pour trois causes : un État Providence (panem et circenses) dispendieux et créateur d’oisiveté entretenue, une fiscalité de vautours et une impuissance face aux invasions barbares. (source : Lumières et Liberté

Par aller plus loin :

► Interview de Guillaume Faye : « Nous allons malheureusement vers la guerre civile ethnique en France » (Breizh-info).
► In Memoriam. Guillaume Faye (1949-2019), artisan du réveil de l’Europe colonisée (Breizh-info).
► Qu’est ce que l’éthnomasochisme ? (Entretien avec Guillaume Faye le 18/04/2015 – Youtube 2’57).
► Sur l’invasion islamique (Entretien avec Guillaume Faye le 26 novembre. 2015 – Youtube 14’40).
► L’Occident comme déclin – Guillaume Faye, 1984 (PDF). Une vidéo (44’) réalisée par Ego Non sur Youtube  analyse ce livre.
► Avant-guerre : Chronique d’un cataclysme annoncé – Guillaume Faye, 2002 (PDF).

https://ripostelaique.com/colonisation-de-leurope-guillaume-faye-avait-tout-prevu-des-lan-2000.html

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