
Pendant que l’Europe joue les figurants dans le théâtre atlantiste, Poutine compose la partition d’un monde nouveau, acclamé par l’Orient et le Sud global.
Les dirigeants européens s’agitent en costume froissé autour de Zelensky, récitant en chœur les mantras d’une solidarité qu’ils ne comprennent plus, tandis que Vladimir Poutine, lui, orchestre avec brio le réveil du monde multipolaire. Médusé et englué dans ses postures morales et ses sanctions inefficaces, l’Occident collectif regarde l’Orient et le Sud global tisser des alliances réelles, stratégiques et durables. À Moscou, on ne quémande pas l’attention de Washington – on la redéfinit. Pendant que Bruxelles se ridiculise en supplétif de guerre, le Kremlin accueille la majorité planétaire, démontrant que l’isolement de la Russie est une illusion entretenue par des illusionnistes.