Pas plus tard qu’hier, je vous disais que la droite avait la trahison gravée dans son ADN et qu’elle avait toujours mené une politique de gauche depuis son retour à l’Élysée en 1995.
Laurent Wauquiez vient d’enfoncer le clou en déclarant :
« La droite ne censurera pas un gouvernement socialiste, ni d’ailleurs un gouvernement du RN, au nom de stabilité politique »
La stabilité dans la ruine et le chaos que nous promet Olivier Faure.
Wauquiez sait très bien que les chances de voir Macron nommer Bardella à Matignon sont nulles. En revanche, il voit que notre Président courtise le PS pour remplacer Bayrou, afin d’élargir le socle commun de la macronie. Après la droite et le centre, place au PS, ce qui mettrait fin à l’idylle bancale entre LFI et les socialistes.
Par conséquent, Wauquiez, hostile à une dissolution qui renforcerait le RN et diviserait le nombre de sièges LR par trois, en l’absence de front républicain, fait le choix délibéré de cautionner le monstrueux programme économique d’Olivier Faure, lequel entend régner sans partage s’il rafle Matignon :
– seuls les socialistes, les écologistes et les communistes feront partie du gouvernement. Donc ni LR, ni les macronistes ne feront partie de l’équipe.
– le programme du PS sera appliqué à la lettre
– régularisation des clandestins
– augmentation des impôts de 29 milliards
– retour immédiat à la retraite à 62 ans
– les « économies » se limiteront à 20 milliards au lieu de 44
– mise en place de la taxe Zucman de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions
C’est donc ce programme apocalyptique que cautionne Wauquiez.
Ce qu’il veut en priorité, c’est savonner la planche à son rival Retailleau, qui ne cesse de monter dans l’opinion. La place Beauvau, c’est le tremplin de Retailleau. L’écarter du gouvernement, c’est donc plomber sa candidature pour 2027.
Quand Bardella arrive en tête dans le choix des Français pour Matignon, avec 36 %, Retailleau arrive juste derrière avec 33 %. Wauquiez ne figure même pas parmi les dix suivants. Insupportable pour celui qui s’est fait déjà souffler la présidence du parti LR par le ministre de l’Intérieur.
C’est pourquoi les propos de Wauquiez ont aussitôt été contredits par Bruno Retailleau, qui ne souhaite ni censure, ni dissolution.
De son côté, Éric Ciotti ne s’est pas privé pour enfoncer son ancienne famille politique, car tout cela fait désordre. C’est la politique de « la gamelle d’abord ».
« Ils ont participé au gouvernement macroniste. Demain, ils soutiendront un gouvernement socialiste, alliés de LFI »
Ciotti a raison. Wauquiez a plus d’affinités avec LFI qu’avec le RN. Or, sans l’union des droites, le chaos ne fera que s’étendre.
Ruinée et incapable d’assimiler ses immigrés, la France se dirige vers toujours plus d’impôts, plus de dépenses et plus d’immigration. Car c’est cela le programme d’Olivier Faure, la traque des créateurs de richesses et d’emplois et les portes ouvertes à toute la misère du monde, attirée par l’Eldorado de l’assistanat.
Le monde entier sait que dans cette France ruinée, il y a encore 1000 milliards de social à se partager, le tiers du PIB, record mondial.
Mais couler la France, n’est-ce pas la mission première de Macron ? Surfer sur le chaos intérieur et sur une menace russe imaginaire, quoi de plus légitime pour activer l’article 16 et prendre les pleins pouvoirs ? Garder l’Élysée est bien son obsession. Il fera tout pour rester.
Jacques Guillemain
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