Un profil familial suspect au cœur des institutions françaises, à l’image d’un précédent scandale ?
Raed Issa ne serait pas un simple artiste en exil. Selon les informations diffusées sur X, il serait le fils d’Abu Adnan Issa, présenté comme un « mujahid » à Gaza, et le frère de deux figures majeures du Hamas. Marwan Issa, bras droit de Mohammed Deif, était impliqué dans la planification des attaques du 7 octobre, tandis que Wael Issa dirigeait le renseignement militaire avant son élimination. Des photographies le montreraient participant à des cérémonies du Hamas en hommage à ses frères, et ses publications passées incluraient des messages légitimant les tirs de roquettes sur Tel Aviv. Ces éléments dessinent le portrait d’un individu profondément ancré dans l’idéologie du mouvement terroriste, quelque peu différente de l’image d’un artiste pacifiste que vantait Mediapart.
Validée à l’unanimité par 16 membres du conseil de l’établissement, la décision d’intégrer Raed Issa à l’École des Beaux-Arts soulève aussi des interrogations sur les critères d’évaluation des profils retenus via le programme PAUSE. Disposant d’un budget de près de 6,5 millions d’euros (largement financé par l’État), PAUSE offre non seulement un salaire mais aussi un logement et une assurance aux personnes jugées éligibles. Comment un homme qui serait proche du Hamas par ses liens familiaux pourrait-il bénéficier d’aides publiques alors même des otages israéliens sont toujours captifs d’un mouvement terroriste.
Une politique migratoire irresponsable au risque de la nation ?
Face à ces révélations, la responsabilité du Quai d’Orsay et du ministre Jean-Noël Barrot serait directement mise en cause. Négligence ou inconscience ? Cela reste encore à déterminer mais rappelle un autre cas. En juillet dernier, plusieurs élus RN dénonçaient l’arrivée d’une étudiante gazaouie réfugiée accueillie à Sciences Po Lille qui publiait des tweets pro-Hitler et louait le 7 octobre. Si les services français ignoraient les liens de Raed Issa avec le Hamas, cela trahirait une nouvelle grave négligence dans le criblage des candidats au programme PAUSE. À l’inverse... Suite à la divulgation de cette information, La Provence rapporte que les services de l'État sont venus enquêter à l'école supérieure d'art d'Aix-en-Provence. La question est de savoir si les services de l'État avaient bien enquêté en amont ! À suivre, donc.
À l'heure où nous publions, l'École des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence et le Quai d'Orsay n'ont pas répondu à nos sollicitations.
Julien Tellier
https://www.bvoltaire.fr/un-proche-du-hamas-nomme-professeur-en-france-un-scandale-detat/