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Après la démission de Bayrou, la droite la plus lâche du monde va-t-elle permettre un gouvernement de centre-gauche ?

Il y a des vérités qu’il faut hurler. Celle-ci en est une : la France se droitise, mais ses électeurs sont condamnés à rester les éternels cocus de l’Histoire. Pourquoi ? Parce qu’à droite (RN et souverainistes compris) la lâcheté règne, la résignation domine et la peur d’assumer le combat paralyse tout.

Depuis des décennies, l’opinion gronde. La colère contre l’immigration de masse, contre l’insécurité galopante, contre la fiscalité confiscatoire et l’effacement de notre identité est palpable, mesurable, indiscutable. Les sondages le confirment, les urnes parfois l’esquissent, mais le système ne tremble pas. Pourquoi tremblerait-il ? La gauche, elle, sait bloquer, manifester, hurler, menacer, occuper la rue et imposer son agenda minoritaire. La droite, elle, se contente de voter, puis de rentrer chez elle, soulagée d’avoir “fait son devoir civique”, avant d’attendre le prochain rendez-vous électoral comme on attend la délivrance.

Résultat : malgré ce basculement sociologique, malgré un peuple exaspéré, que prépare-t-on ? Un gouvernement dit “de centre gauche”, né des tractations de couloirs, après la démission de Bayrou. Un bras d’honneur à la France des campagnes, des travailleurs, des familles à ce pays réel qui a viré à droite mais qui n’ose jamais descendre dans la rue.

On nous répète à longueur de journée que nous avons “la droite la plus bête du monde”. Faux. Nous avons pire : la droite la plus lâche du monde. Une droite qui n’effraie personne, parce qu’elle ne mobilise jamais. Une droite qui se tait quand il faudrait rugir, qui se cache derrière les institutions quand il faudrait les secouer, qui supplie l’adversaire d’être respectée au lieu de l’affronter.

Regardez le Rassemblement national : premier parti de France dans les urnes, mais absent dans la rue, inexistant dans les rapports de force concrets. Une armée de papier qui croit que l’Histoire se fait uniquement dans les hémicycles, alors qu’elle se forge dans la rue, sur les places, dans les usines, sur les ronds-points. À force de refuser le rapport de force (Marine Le Pen n’appelle d’ailleurs pas à la destitution de Macron ni à la fin de la Ve République), on devient l’alibi d’un système qui ne craint rien.

La gauche, elle, n’a pas ces scrupules. Minoritaire dans le pays, elle impose pourtant sa loi culturelle, médiatique et politique. Pourquoi ? Parce qu’elle occupe le terrain, partout, tout le temps. Elle crie, elle bloque, elle intimide. Et cela marche. Quand on ose tout, on gagne au moins une partie. Quand on n’ose rien, on perd toujours.

Alors oui, la France est à droite. Mais qu’importe, si cette droite ne bouge pas, si elle se contente de commenter l’injustice sans jamais la combattre ? Qu’importe, si elle ne fait pas peur, si elle ne mobilise pas ? Qu’importe, si elle reste une force électorale sans colonne vertébrale, un colosse aux pieds d’argile ?

Quand on a la droite la plus lâche du monde, on ne peut pas venir pleurer ensuite.

Yann Vallerie

https://www.breizh-info.com/

https://ripostelaique.com/apres-la-demission-de-bayrou-la-droite-la-plus-lache-du-monde-va-t-elle-permettre-un-gouvernement-de-centre-gauche.html

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