Pour qui veut bien regarder la réalité en face et analyser les faits tels qu’ils sont, le constat est terrible et ne peut manquer d’inquiéter, s’agissant de la France et de son avenir à proche et moyen terme. C’est particulièrement vrai pour les gens qui sont nés dans les années 50 et 60, les boomers comme disent certains avec un mépris évident. Ces gens, aujourd’hui âgés, ont connu une autre société que celle dans laquelle nous vivons actuellement. N’en déplaise à tous les crétins qui insultent les boomers du fait notamment des retraites qu’ils touchent, ces retraités n’ont rien volé pour en bénéficier.
À l’époque où ils sont nés et dans laquelle ils sont devenus des adultes, la France était en reconstruction après les ravages de la Seconde Guerre mondiale. On travaillait dur à cette époque. Dans les années 1950 et 1960, alors que la durée légale était de 40 heures, la durée effective moyenne oscillaient entre 45 et 46 heures hebdomadaires. Pour les salariés à temps complet, l’essentiel de la baisse de la durée hebdomadaire s’est accompli entre 1966 et 1982. Elle est passée d’environ 45,5 heures à un alignement sur la durée légale, soit 40 puis 39 heures en 1982. La loi Aubry, ministre du Travail, a réduit la durée légale de travail de 39 à 35 heures par semaine, depuis 2000 pour les grandes entreprises et 2002 pour les PME. Voilà pour le monde du travail merveilleux qu’ont connu les boomers. Qui aujourd’hui parmi les jeunes qui les accablent de reproches accepterait de travailler comme ils l’ont fait ?
Ajoutons qu’au sortir de la Seconde Guerre mondiale, sur la base des décisions du Conseil national de la résistance, de nombreuses institutions comme la Sécurité sociale ont été mises en place, avec comme philosophie la solidarité entre les générations. Pour les retraites, les actifs payent pour les retraités, pour la maladie, les bien portants payent pour les malades, quant aux prestations sociales de la CAF, elles étaient données de manière égalitaire. C’est grâce à ce système de justice sociale que chaque individu était protégé par ce système impliquant toute la société, au lieu de laisser chacun sombrer dans les eaux glacées du calcul égoïste. Par ailleurs, à cette période, l’école instruisait sérieusement les jeunes et le niveau culturel était autrement plus élevé qu’actuellement. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder des vidéos de l’INA de ces années. Enfin, on n’oubliera pas de signaler que durant ces années et dans toutes celles qui précédèrent, on s’occupait des vieux. Très souvent ils restaient dans la famille et les plus jeunes les respectaient et avaient des égards pour eux. Il n’était pas question de s’en débarrasser et les parquer comme aujourd’hui dans des EHPAD.
Observer la jeunesse d’aujourd’hui a un côté terrifiant, tellement ils sont nombreux à être devenus de véritables caricatures. Comment en une cinquantaine d’années a-t-on pu en arriver là ? Disons-le tout net : c’est la gauche qui porte la responsabilité principale de ce naufrage, mais la droite porte une importante part de responsabilité pour avoir par lâcheté politique baissé pavillon devant la gauche et même accepté le magistère moral de la gauche.
L’un des pires crimes, sinon le pire, que la gauche a commis aura été la destruction de l’école et sa transformation en organe de propagande de masse. Le désastre a commencé avec le plan Langevin-Wallon, deux communistes, qui rendirent au gouvernement en 1947 un rapport proposant de mettre en œuvre un grand système éducatif démocratique. Le rapport ne fut pas adopté, mais il influença largement les évolutions du système scolaire dans le sens d’une démocratisation de l’enseignement. Les modifications se firent d’abord sur le plan pédagogique, c’est-à-dire sur la formation des maîtres où l’on expliqua que la conception voulant que c’est l’enseignant qui dispense un savoir à l’élève qui est un apprenant, c’était terminé. L’élève devait devenir un acteur de son apprentissage. Et les choses n’ont fait qu’aller de mal en pis avec des délires de plus en plus fou du pédagogisme.
Par exemple, il y a 25 ans on appelait déjà un ballon un… référentiel bondissant. Depuis ça ne s’est pas arrangé. Loin s’en faut. Quant aux élèves, souvenons-nous aussi que jusqu’en 1945, le baccalauréat n’était obtenu que par 2 à 3 % des candidats. C’était un diplôme prestigieux. Aujourd’hui, près de 96 % des candidats l’obtiennent. Alors, oui, c’est plus démocratique, tout le monde l’obtient, mais le résultat c’est que la plupart des bacheliers ne savent rien. Et la France est arrivée dans le fond des classements PISA. Et ça se retrouve même dans les discours politiques que tient la jeunesse d’aujourd’hui. Par exemple, s’agissant de l’odieuse mode du palestinisme et d’un antisémitisme assumé, les jeunes braillent des slogans comme « from the river to the sea » (de la rivière à la mer), mais si vous leur demandez de quelle rivière et de quelle mer il s’agit, ils ne savent pas qu’il s’agit du Jourdain (marquant une des frontières de la Jordanie) et que la mer est la Méditerranée. Tout comme ils sont incapables de situer Israël sur une carte. Un récent sondage a même constaté que 46 % des 15-25 ans ne savaient pas ce qu’était la Shoah.
Par contre ils savent tous qu’il faut sauver la planète et que le responsable de la crise climatique c’est le CO2. Même si tout cela est une monumentale escroquerie intellectuelle et scientifique. Mais comme ils ne lisent rien et ne font aucune recherche pour vérifier, ils répètent comme des ânes ce qui leur est dit à l’école, dans les médias bien-pensants et sur les réseaux sociaux. Il en va de même de la théorie du genre. Dans les années 50-60, si vous aviez dit qu’un homme peut être une femme et réciproquement, on vous aurait pris pour un fou et peut-être même interné. Aujourd’hui, nombre de jeunes pensent qu’il est possible qu’un homme soit enceint. Et si vous dites le contraire, vous risquez de vous retrouver au tribunal. Et c’est loin de devoir s’arranger. Il faut dire qu’Élisabeth Borne vient d’imposer dès cette rentrée l’éducation à la sexualité qui est un apprentissage obligatoire, inscrit à l’article L. 312-16 du Code de l’éducation qui prévoit au moins trois séances annuelles dans les écoles, les collèges et les lycées. Dès 3 ans à la maternelle, avec la complicité active des enseignants dont un très grand nombre sont de gauche et soutiennent ces enseignements criminels. Les gamins continueront à ne savoir ni lire, ni écrire, ni compter. Par contre ils sauront qu’on peut changer de sexe, ce qu’est une sodomie, de même qu’ils sauront ce que sont des drag-queens.
Dans les grandes écoles et les universités, le tableau n’est pas meilleur. La plupart sont incapables de toute analyse politique basée sur une véritable réflexion agrémentée de solides arguments. Ils ne supportent aucune contradiction de leurs théories plus débiles les unes que les autres, et en cas d’expression d’un point de vue différent, les insultes fusent : facho, nazi, etc. suivies de coups si les injures ne suffisent pas. On a pu le constater une nouvelle fois durant la journée du 10 septembre Bloquons tout où rien n’a été bloqué, mais par contre on a vu des petits bourgeois blancs embrigadés par LFI de Mélenchon agresser en meute, brûler et casser à tour de bras. C’est pas grave, c’est Nicolas qui payera. Et même s’ils sont arrêtés, ils savent qu’ils ne risquent rien puisque les juges trouvent toujours un argument pour les remettre en liberté sans poursuite. Alors, la fois d’après ils recommencent et intègrent à cette occasion le principe qu’avec la violence, on obtient ce qu’on veut.
De même, le respect est un mot qui ne veut plus rien dire. Qui ne se souvient de ces jeunes buvant le champagne place de la République lors de l’annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen ? Qui ne se souvient de sa tombe vandalisée à coup de masse ? Et ce n’étaient pas des faits isolés. Ils viennent de recommencer à l’occasion de la mort de Charlie Kirk, tué d’une balle dans le cou alors qu’il tenait un meeting. Les commentaires sur les réseaux sociaux sont là pour montrer à quel point le cancer s’est développé dans cette jeunesse qui ne respecte plus rien, pas même les morts.
Il en va de même s’agissant du racisme anti-blanc. Il est systématiquement nié et caché. La mort horrible de cette jeune Ukrainienne dans le métro en Amérique est là pour nous le prouver. L’assassinat de Georges Floyd, qui était odieux, a fait mettre un genou à terre à une bonne partie de la planète, mais l’horrible assassinat de cette jeune femme blanche, par un Noir qui l’a égorgée, a laissé de marbre cette jeunesse (et pas seulement elle) si touchée par la mort de Floyd ou celle de Nahel.
Reste que la génuflexion et le repentir, ils connaissent et pratiquent assidûment. Un bon exemple nous est donné par la colonisation. Les jeunes, nouvelle preuve de leur inculture crasse, n’arrêtent pas d’invoquer la culpabilité des Blancs et notamment de la France. Mais il ne savent même pas que c’est la gauche qui a voulu la colonisation en 1895. La droite était contre. Tout comme il ne savent pas que c’est la France qui a construit l’Algérie. En 1830 lorsque les soldats français ont mis le pied sur les plages d’Alger, l’Algérie n’existait pas. L’indépendance a été donnée en 1962, ce qui a créé l’Algérie. Il faut savoir que la France dépensait en 1959 à peu près 25 % de son budget rien que pour l’Algérie. Ce qui a fait dire à De Gaulle (dans C’était De Gaulle) : « Bye bye, vous nous coûtez trop cher ». Effectivement, c’est la France qui a construit les ports, routes, écoles, ponts, chemins de fer, hôpitaux, aéroports, etc. C’est aussi la France qui a trouvé le pétrole et le gaz algériens. Et il faudrait demander pardon ? En fait, c’est plutôt la France qui serait en droit de demander réparation à l’Algérie. Mais c’est la haine anti-blanc, largement véhiculée par les théories wokistes, qui s’est répandue au sein de la jeunesse tout comme la haine de notre pays.
De sorte qu’à chaque occasion où ils peuvent salir la France, nombre de jeunes, incultes, le font sans hésitation et sans état d’âme. On a pu le constater dans les manifestations du 10 septembre où la chasse au drapeau français était de mise. Seuls les drapeaux palestiniens étaient autorisés. Un grand nombre de jeunes détestent la France – alors que c’est leur pays -, les Français, leur culture, leur histoire et ne souhaitent qu’une chose : que l’immigration submerge totalement notre pays pour noyer la population de souche. Les pauvres n’ont même pas compris que si cela devait arriver, ils seraient les premiers à en payer le prix, comme les LGBT que les musulmans n’apprécient guère. Dans les pays où l’islam domine, ils sont jetés du haut des immeubles.
Tout cela est extrêmement grave mais c’est le résultat de l’action de la gauche et de la lâcheté de la droite qui a laissé faire. Un génération, c’est environ 15-20 ans. Nous en sommes donc à la 3e génération à être matraquée et pervertie par la gauche. Surtout les deux dernières. Et ce ne sera pas en deux ou trois ans que les choses s’inverseront. Il faudra certainement plusieurs générations pour effacer les dégâts et les ravages faits depuis mai 68 sur les jeunes. Les premières de ces générations ont déjà des enfants et les élèvent en leur inculquant les délires que je viens d’indiquer, sans être exhaustif. Ceux qui ne sont pas encore parents et sont actuellement au lycée ou à la fac comptent dans leurs rangs les dirigeants de la France de demain. On est donc sérieusement en droit de s’inquiéter pour l’avenir. Les Français qui ont raison sont ceux qui mettent leurs enfants dans les écoles hors contrat où ils apprennent quelque chose, auront la tête bien faite et seront certainement de bons parents.
Au reste, espérons que la France se réveillera avant qu’il ne soit vraiment trop tard et saura donner les coups de balai qui s’imposent. Pour l’instant, il est minuit moins le quart.
Bernard GERMAIN