Il est curieux de faire le parallèle entre des manifestations de pays voisins, la Grande-Bretagne et la France, à quelques jours d’intervalle.
À Londres, derrière Tommy Robinson, les médias ont annoncé 110.000 manifestants, alors que nous avons assisté à la plus grande manifestation anglaise de tous les temps et que le chiffre de 1 million, donné par les organisateurs, ne paraît absolument pas exagéré. Et cela dans une seule ville, suite à une montée nationale.
Cinq jours plus tard, à Paris, on annonçait 50.000 manifestants, et 500.000 dans toute la France, même si la CGT, comme d’habitude, gonflait les chiffres, annonçant de son côté 1 million.
À Londres, ils savaient pourquoi ils manifestaient. Parce qu’ils ne veulent pas mourir, et qu’ils ont compris qu’ils allaient mourir si les choses continuaient ainsi. Il n’y avait aucune revendication sociale, comme si le pays était déjà occupé, comme si on était dans la France des années 1940. Les mots d’ordre étaient fort clairs : « Send them back ! » (Renvoyez-les chez eux) et « Give our country back » (Rendez-nous notre pays !).
En France, on a du mal à comprendre ce que voulaient les 500.000 manifestants, dans un pays où il n’y a plus de gouvernement. Des sous, et partir en retraite plus tôt. Ils s’en foutent des dépenses nuisibles et inutiles, ils en profitent pour beaucoup. Ils s’en foutent que les paysans crèvent, parce qu’on gave les banlieues islamisées. Ils ne veulent pas réduire les déficits, ils disent vouloir seulement faire payer les riches, non pas pour aider les pauvres, mais pour continuer à payer nombre de fonctionnaires militants inutiles et leurs associations parasitaires. Ils s’en foutent de l’invasion migratoire, de l’avenir de leurs enfants, leurs seules revendications, c’est plus de moyens pour l’école, plus de moyens pour la Santé, plus de moyens pour l’audiovisuel public, etc. ! Ils s’en foutent de la France Orange Mécanique, des Lola, Philippine, Thomas, des handicapés agressés, des vieilles dames violées, des Français massacrés à dix contre un, de l’invasion du voile et des kamis. La seule chose qui les intéresse, c’est la Palestine et de se dire antifascistes.