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Trans terrorisme : Dora Moutot et Marguerite Stern ciblées façon Charlie Kirk

Dora Moutot Marguerite Stern
©BV Jordan Florentin
« Allez, les trans, visez la carotide » : cette nouvelle menace de mort adressée à Dora Moutot s'ajoute à une très longue liste qui s'enrichit au fil des jours depuis qu'elle a publié, avec Marguerite Stern, Transmania, ouvrage qui s'attaque à l'idéologie transgenre. Tout comme Damien Rieu, Erik Tegnér, Jordan Florentin ou d'autres influenceurs de droite, les deux jeunes femmes sont devenues des cibles privilégiées de milliers d'internautes d'extrême gauche. Si, aux États-Unis, le gouvernement de Donald Trump prend des mesures fermes et annonce vouloir classer le mouvement antifa comme « organisation terroriste majeure », mouvance dans laquelle « le transterrorisme » a pris pied, rien n'indique que, malgré les indices, les preuves accumulées et les nombreuses plaintes déposées par Dora Moutot et Marguerite Stern, jusque-là classées sans suite, les autorités françaises ne prennent réellement la mesure du danger.

 

Ces meurtres de masse commis par des trans

Outre-Atlantique, les fusillades de masse sont légion et la libre circulation des armes à feu régulièrement pointée du doigt. Mais cela n'explique pas tout. Dans quelques affaires récentes, un profil bien particulier de meurtrier que l'on retrouve plusieurs fois se dessine. Comme à Minneapolis, en août 2025, où Robin Westman, né garçon s'identifiant fille, qui se disait « fatiguée d'être trans et regrettait de [s]'être persuadée par un lavage de [s]on propre cerveau », a froidement assassiné deux enfants et blessé 17 personnes dans une église. Ses motivations demeurent malgré tout floues. À Nashville, en mars 2023, Audrey Elizabeth Hale, transgenre de 28 ans, a mitraillé trois enfants et trois adultes. Plus tôt, en 2019, Alec McKinney, adolescent transgenre de 17 ans auteur d'une fusillade meurtrière dans une école, déclarait aux enquêteurs avoir agi en « représailles à des brimades liées à son identité de genre ». Et comment ne pas évoquer les six assassinats perpétrés par le nébuleux groupe sectaire les Zizians revendiqué « végano-transgenre », entre 2019 et 2025 ?

Des actes atroces commis par des individus au cerveau manifestement dérangé, mais qui interrogent au regard de « l’esthétique de la violence et de l’armement intégrée à certains codes visuels trans » que détaille, images à l'appui, Dora Moutot à BV : « Sur Etsy circulent des autocollants mêlant drapeau trans et slogans tels que "Defend equality" ou "Arm trans women", décorés de kalachnikov. Sur Tumblr et Instagram, la combattante de MMA trans Alana McLaughlin (alias Lady Feral) apparaît d’abord en tee-shirt "End trans genocide" et pose avec un couteau d’une trentaine de centimètres et une arbalète devant le drapeau bleu blanc rose. Le site abetterway2a.com vend, quant à lui, autocollants et sweats portant l’inscription "Gun rights are trans rights" avec une kalachnikov aux couleurs trans, ou encore des tee-shirts "It was never about hunting" déclinés en motifs LGBTQIA+. »

 

Une rhétorique violente

En 2023, le magazine Newsweek, qui s'intéressait aux liens entre les antifas et le mouvement trans Trantifa « d'extrême gauche qui se propage aux États-Unis », dressait le portrait de Kayla Denker, ce « militant transgenre qui pose avec un fusil d’assaut », soupçonné de participation au nébuleux « Trans Day of Vengeance » (« Jour de vengeance des trans »). Par ailleurs, le site du mouvement extrémiste Trans Resistance Network, dans son « Guide de la Licorne rose », édicte un certain nombre de recommandations à l'intention des membres de la communauté trans telles « la prise de cours d'autodéfense communautaires ou sécuritaires avec inscription dans un club de tir de gauche ou homosexuel, des encouragements à des stratégies ou actions légales ou illégales dans des groupes clandestins visant à s'opposer au système oppressif, à éduquer et à radicaliser d'autres personnes pour les inciter à agir [...] créer le chaos [...] investir les ressources du système oppressif dans des attaques fantomatiques ».

« Crèvent les flics, les transphobes et les fachos ! » : en France, aussi...

De quoi prendre en France, aussi, très au sérieux les inquiétudes de Marguerite Stern et Dora Moutot, cette dernière avouant à BV être « devenue parano ». Elle nous confie : « Lorsque je rentre chez moi, j'ai toujours très peur que quelqu'un m'attende devant mon immeuble ou devant ma porte, je ne rentre jamais dans un ascenseur avec quelqu'un que je ne connais pas. »

Des craintes bien compréhensibles pour qui connaît certains textes non censurés qui circulent sur le Net. Ainsi, cette tribune signée d'une certaine « Mary Nardini Gang, Intimité criminelle », publiée sur le site Paris-luttes.info intitulée « Trans ultra violence » qui cite les auteurs de Transmania et affiche clairement ses objectifs : « Nous nous opposons physiquement et violemment à leur existence tout entière, comme eux s’opposent aux nôtres. Cela ne pourra se faire que par la force et la violence, et donc par l’éclatage des têtes en question (sic). Dans cette optique, une matraque télescopique semble être un pas dans la bonne direction [...] Crèvent les flics, les transphobes et les fachos. Nous sommes violentes et dangereuses. Elles désirent notre mort, et nous désirons la leur. Soyons dangereuses ! »

Ce n'est pas tout. Car cette Mary Nardini Gang assume clairement - et, manifestement, en union avec ses comparses militantes - l'incendie des locaux de l'ISSEP, en septembre 2023, dans lesquels Marguerite Stern devait donner une conférence, les tentatives d'agression, quelques jours plus tard, des jeunes femmes lors d'une soirée de signatures au cours de laquelle 63 personnes munies de matraques ont été interpellées ainsi que le contre-rassemblement organisé contre elles en mai 2024, devant l'université d'Assas, de centaines de militantes hurlant « une TERF*, une balle, justice sociale ».

Des faits documentés, filmés par des caméras de surveillance, commis par des auteurs identifiés contre lesquels les victimes ont porté plainte à de nombreuses reprises pour menaces de mort. Sans que la Justice, qui a classé pour le moment sans suite, ne s'en soucie plus que cela.

« C'est très dur, de vivre ça. Ce dont j'ai peur, ce n'est pas tellement qu'un groupe de trans me fasse du mal, mais plutôt qu'un détraqué isolé, pas très bien dans sa tête, décide de faire "le héro trans du jour" pour cumuler les like et vienne avec un couteau pour nous faire la peau », s'inquiète Dora Moutot. Chacun a dans la tête la manière dont Charlie Kirk a fini tragiquement ses jours. Personne ne pourra désormais dire « Je ne savais pas ».

Sabine de Villeroché

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