Tout le monde connaît le proverbe qu’on entendait quand on était enfant : 0 + 0 + la tête à Toto. Sauf que quand Toto s’appelle Thomas Legrand, ce n’est pas tout à fait le même refrain.
Pourtant, la vie était belle pour Thomas Legrand, qui, malgré sa sale gueule haineuse – c’est incontestable – réussissait à cumuler un temps plein à Libération, des piges dans les service public, et en outre à avoir une épouse, Laure Watrin, toute aussi militante que lui qui paraissait bien vivre, elle aussi sur la Bête, fort bien payée avec nos impôts.
Outre ses différentes prestations, fort bien payées, sur le service public, elle avait fondé une association, Transonore, qui « propose des ateliers de reportage radio pour concilier urgence écologique, justice sociale et enjeux démocratiques ». Autrement dit, un bidule dont elle est l’unique adhérente et qui ne sert qu’à une chose, recevoir des subventions pour lui assurer un complément de salaire. En effet, c’est difficile, le 15 du mois, pour deux journalistes du service public qui, à eux deux, doivent tourner entre 10.000 et 15.000 euros par mois.
Mais ils écrivent ensemble un livre « La République des bobos » – ils savent de quoi ils parlent – qui leur permettra d’écouler quelques livres, ventes facilitées par de nombreux passages dans les médias amis du privé et surtout les sept chaînes du service public. Bref, la vie était belle…
Et puis, tout s’est effondra, quand les « fachos » de L’Incorrect ont dévoilé une vidéo, dans un restaurant, où on voit le malheureux Thomas Legrand intriguer avec son complice Patrick Cohen, avec deux socialauds, pour dégommer Rachida Dati à Paris et faire élire Raphaël Glucksmann en 2027 à l’Élysée.
Bien évidemment, cela fait désordre pour Toto Legrand et son complice Patrick Cohen. C’est tout le service public qui est pris la main dans le pot à confitures. Bien sûr, la solidarité corporatiste joue à fond, tout le monde défend les deux journaleux victimes des vilains fachos, et Delphine Ernotte, profitant des circonstances, déclare, au nom du service public, payé par tous les Français, une guerre totale à CNews, coupable d’avoir abondamment relayé l’événement.
Et puis, nouvelle catastrophe pour Thomas Legrand, d’autres fascistes néo-nazis, Fdesouche, révèlent à présent la combine à Toto, qui est en même temps simple, et lumineuse.
On résume. Toto a deux boulots, qui payent bien, et une épouse qui a besoin d’argent pour boucler ses fins de mois, car avec 15.000 euros par mois, on n’y arrive plus le 15. Donc, Toto profite de son statut de journaliste pour faire élire ses copains les socialauds. Et comme ses potes ont la reconnaissance du ventre, surtout quand ce n’est pas leur argent, ils se tiennent bien à table et arrosent de subventions l’association bidon de Madame.
Elle n’est pas belle la vie, quand on est journaleux du service public et, bien sûr, de gauche ?…