Une agence « pour réfugiés politiques »
Ouverte le 1er septembre, Immo3S entend mobiliser le parc privé « au profit des personnes bénéficiant du statut de réfugié politique attribué par l’État français » en convainquant les propriétaires de lui confier leurs biens. D’ici fin 2025, l’agence espère disposer d’une vingtaine de logements répartis entre la Gironde, les Landes, la Charente et les Pyrénées-Atlantiques, rapporte Ouest-France.
Mais derrière ce projet social, la délégation girondine de Reconquête dénonce la présence d'un dispositif financé à coups de millions d’euros. « On est atterrés », réagit, auprès de Boulevard Voltaire, Virginie Bonthoux Tournay, candidate à la mairie de Bordeaux. En 2021 et 2022, la fondation COS Alexandre Glasberg a reçu 20.930.207 euros de subventions publiques pour ses structures d’accueil de réfugiés à l’échelle nationale ! En Nouvelle-Aquitaine seulement, les montants atteignaient 8.539.983 euros en 2022 et 7.386.325 euros l’année précédente, d’après les données budgétaires consultées par Boulevard Voltaire.
Une crise du logement qui s’aggrave
Pour Virginie Bonthoux Tournay, ces aides « démesurées » creusent encore les inégalités : « Elles empêchent les Français de se loger », estime-t-elle. Et les chiffres lui donnent un écho. En Gironde, 71.300 demandes de HLM étaient recensées, fin 2024, pour seulement 8.900 attributions en un an, rappelle-t-elle. À l’échelle régionale, la Nouvelle-Aquitaine comptait 184.492 demandes de logement social, soit une hausse de 24 % depuis 2021, avec une projection à 188.000 en 2025.
Selon Reconquête, cette tension découle directement des flux migratoires. Le mouvement d'Éric Zemmour et Sarah Knafo souligne que malgré un taux de rejet d’asile avoisinant les 70 %, de nombreux déboutés demeurent inscrits sur les listes d’attente.
« Une triple peine » pour les Français
La responsable bordelaise résume la situation : « Les logements sociaux sont désormais réservés aux étrangers, de préférence demandeurs d’asile ou clandestins ; les loyers augmentent et les Français sont exclus des zones urbaines. Le tout, évidemment, avec leur argent. »
Et de conclure, amère : « Le Français qui cherche un travail, il dort dans sa voiture. Le migrant, lui, sans emploi ni plus-value pour la France, il est logé. »
Le « temps fort pour la politique d'intégration », c'est toute l'année !