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« On est atterrés » : les subventions derrière l’agence pour migrants en Gironde

Capture d'écran X
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Lundi 6 octobre s’ouvrait la « semaine de l’intégration des étrangers primo-arrivants », organisée jusqu’à ce vendredi dans toute la France. Présentée par le ministère de l’Intérieur comme « un temps fort pour la politique d’intégration portée par l’État et ses partenaires », cette cinquième édition aligne plus de 800 événements sur le territoire. En Nouvelle-Aquitaine, le préfet a choisi de mettre en lumière la création d’Immo3S, une agence immobilière réservée aux réfugiés, portée par la fondation COS Alexandre Glasberg. L'initiative n'a pas manqué de déclencher l'ire de la délégation girondine de Reconquête, qui dénonce les subventions faramineuses attribuées à cette association en charge de plusieurs centre d'accueil pour demandeurs d'asile en Nouvelle-Aquitaine.

 

Une agence « pour réfugiés politiques »

Ouverte le 1er septembre, Immo3S entend mobiliser le parc privé « au profit des personnes bénéficiant du statut de réfugié politique attribué par l’État français » en convainquant les propriétaires de lui confier leurs biens. D’ici fin 2025, l’agence espère disposer d’une vingtaine de logements répartis entre la Gironde, les Landes, la Charente et les Pyrénées-Atlantiques, rapporte Ouest-France.

Mais derrière ce projet social, la délégation girondine de Reconquête dénonce la présence d'un dispositif financé à coups de millions d’euros. « On est atterrés », réagit, auprès de Boulevard Voltaire, Virginie Bonthoux Tournay, candidate à la mairie de Bordeaux. En 2021 et 2022, la fondation COS Alexandre Glasberg a reçu 20.930.207 euros de subventions publiques pour ses structures d’accueil de réfugiés à l’échelle nationale ! En Nouvelle-Aquitaine seulement, les montants atteignaient 8.539.983 euros en 2022 et 7.386.325 euros l’année précédente, d’après les données budgétaires consultées par Boulevard Voltaire.

Une crise du logement qui s’aggrave

Pour Virginie Bonthoux Tournay, ces aides « démesurées » creusent encore les inégalités : « Elles empêchent les Français de se loger », estime-t-elle. Et les chiffres lui donnent un écho. En Gironde, 71.300 demandes de HLM étaient recensées, fin 2024, pour seulement 8.900 attributions en un an, rappelle-t-elle. À l’échelle régionale, la Nouvelle-Aquitaine comptait 184.492 demandes de logement social, soit une hausse de 24 % depuis 2021, avec une projection à 188.000 en 2025.

Selon Reconquête, cette tension découle directement des flux migratoires. Le mouvement d'Éric Zemmour et Sarah Knafo souligne que malgré un taux de rejet d’asile avoisinant les 70 %, de nombreux déboutés demeurent inscrits sur les listes d’attente.

« Une triple peine » pour les Français

La responsable bordelaise résume la situation : « Les logements sociaux sont désormais réservés aux étrangers, de préférence demandeurs d’asile ou clandestins ; les loyers augmentent et les Français sont exclus des zones urbaines. Le tout, évidemment, avec leur argent. »

Et de conclure, amère : « Le Français qui cherche un travail, il dort dans sa voiture. Le migrant, lui, sans emploi ni plus-value pour la France, il est logé. »

 

Le « temps fort pour la politique d'intégration », c'est toute l'année !

Alienor de Pompignan

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