Au RPF, nous préconisons la remise en fabrication sur le sol français de voitures simples et abordables pour les tâches quotidiennes, assortie d’un contrôle technique ramené aux stricts éléments de sécurité mécanique. La population nous donne raison à travers un sondage récent, réalisé dans les allées du Salon de l’auto à Lyon, échaudée qu’elle est par les bugs informatiques, les rappels constructeurs, les réparations onéreuses… le tableau de bord d’avion de chasse ne séduit plus et le fait d’être captif avec les actualisations et les programmations électroniques, refroidit les acheteurs. Et toujours ces voitures électriques qui peinent à séduire, elles sont lourdes, complexes et surtout, coûtent cher.
Le bilan de tout cela est que la production européenne de voitures se casse la figure, entraînant avec elle tout un écosystème industriel de sous traitants, de fabricants de robots. Ces voitures électriques, lourdes, chères, ne sont en plus pas vraiment écologiques, avec leurs pneus larges et leurs poids aux alentours de deux tonnes, elles produisent, comme les autres, des particules de pneus et de freins. Tout en étant deux fois plus chères, avec deux fois moins d’autonomie. Equation intenable pour les constructeurs, débordés par les produits chinois. Et encore, la Suède, très électrifiée, autour de 80 %, enregistre pourtant dernièrement, des pics de pollution, signifiant bien que la part automobile, n’est pas prépondérante.
A ce stade, il faut bien parler d’une arnaque, non pas planétaire puisque le monde ne nous suit pas dans cette folie, mais d’une arnaque européenne. Et cette même Europe, consciente du fiasco, n’a pour l’instant pour seul remède que de multiplier les normes et les taxes sur le thermique pour le rendre aussi peu fiable et aussi cher que l’électrique. Il va falloir s’arc-bouter, il y a encore en Europe 250 millions de voitures thermiques. Au final, la voiture la moins polluante, sur un cursus de vie complet, est une petite citadine de moins de quatre mètres et de moins d’une tonne construite entre 1980 et 1990. Et croire qu’on fait de l’écologie avec un SUV électrique ou hybride Mercedes de deux tonnes avec des batteries de métaux lourds et de terres rares est un pur mensonge. Expliquer encore que les voitures électriques ont une durée de vie supérieure aux thermiques est là encore en mensonge, on ne le saura qu’après 2070, si les Zoé vont jusque là. Parce qu’on sait en revanche qu’une R5 de 1972 bien entretenue roule toujours. Et plus loin, des voitures d’après guerre aux mains de collectionneurs, fonctionnent encore parfaitement, même au quotidien, le tout avec une pollution des plus réduites.
Au RPF, nous préconisons donc cette voiture française, même si elle n’est homologuée que pour la France, après tout, les voitures dont on se sert pour aller en courses et emmener les enfants à l’école ne mettent jamais leurs roues dans un pays étranger.