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Enlisée en Ukraine, ruinée et désarmée, l’Europe refuse encore sa défaite

Souvenez-vous. Nous avons eu droit à toutes les moqueries concernant l’armée russe, restée à l’âge de pierre de l’ère soviétique. Une armée épuisée, contrainte de désosser les machines à laver pour y prélever les puces indispensables à son industrie de l’armement. La Russie, puissance moyenne au PIB modeste, qui serait liquidée en trois mois avec quelques sanctions. On a eu droit aussi au général Rambo affirmant qu’un missile Tomahawk sur le Kremlin calmerait définitivement Poutine. On nous a même  dit sans rire que les jeunes soldats russes appelaient leur mère en pleurant ou que Poutine était à l’article de la mort. Bref, pour nos experts de haute volée, l’armée russe n’était qu’une misérable bande de va-nu-pieds, mal commandée, mal équipée, sous-entraînée, démotivée et à court de munitions au bout d’un mois de guerre. 1300 jours plus tard, on voit le résultat ! Comment l’Europe peut-elle être dirigée par autant de crétins ? Cela reste pour moi un mystère.

Chacun sait depuis longtemps que l’Europe a perdu cette guerre, mais comment pourrait-elle avouer sa pitoyable défaite après avoir promis la victoire aux peuples ukrainien et européens depuis plus de 43 mois de guerre ? Ce serait un désastre politique auprès de leurs électeurs. D’autant plus que le continent subit une crise énergétique dévastatrice qui détruit sa compétitivité.

Trump n’a pas ce problème, il déclare que ce n’est pas sa guerre, même s’il continue d’armer encore l’Ukraine. Ce sera donc une autre débâcle militaire de Biden et de ces crétins de démocrates. Et financièrement, l’Amérique de Trump se refait une santé sur le dos de l’Europe, toujours heureuse de cirer les bottes de l’Oncle Sam, tant elle a peur de son ombre.

L’aventure ukrainienne est sans doute le plus grand désastre économique qui pouvait frapper l’Europe. Entraînée par l’Amérique de Biden dans une guerre qui n’est pas la sienne, l’Europe se retrouve aujourd’hui seule face à la Poutine à assumer le lourd fardeau de la guerre. Et si Kiev intègre l’UE une fois la paix revenue, ce sera bien pire. L’Ukraine est notre tombeau.

Car la Russie, ce n’est pas un simple ramassis de djihadistes sahéliens en boubou, qu’on peut combattre à moindres frais, même si les chances de gagner une guerre contre-insurrectionnelle sont quasi nulles.

La Russie, c’est actuellement l’armée de Terre la plus expérimentée au monde, possédant la plus puissante industrie de l’armement du moment. Il faut donc être particulièrement bas de plafond pour s’être lancé dans une guerre avec des armées européennes « bonzaï » et des arsenaux pratiquement à sec. Sans parler des dettes abyssales de certains pays de l’UE.

En faillite totale, sans gouvernement depuis un an, la France a déjà donné 28 milliards à Zelensky, aide européenne et bilatérale cumulées, alors qu’elle recherche vainement à tailler 40 milliards dans ses dépenses. Sommes-nous dirigés par un illuminé qui ne sait plus ce qu’il fait ? Il est permis de s’interroger. La France n’a pas de pétrole, mais il y a longtemps qu’elle n’a plus d’idées non plus. Elle cumule 3400 milliards de dette, laquelle augmente de 12 milliards par mois. La seule pantalonnade de la dissolution kamikaze a déjà coûté 15 milliards au contribuable. Et ce n’est pas fini, car les mondialistes aux commandes refusant obstinément une majorité frontiste, la France risque de rester ingouvernable comme sous la IVe République.

La Russie n’a ni dettes, ni chômage. Elle est assise sur un trésor géologique de 70 000 milliards de dollars, son agriculture est gigantesque et son industrie de l’armement inégalée, même par l’Otan. Elle a décuplé sa production d’armes et de munitions, à des coûts infiniment moindres que les prix de revient occidentaux surfacturés. Et la Russie n’enrichit pas les oligarques ukrainiens à coups de milliards et de juteuses rétrocommissions, comme le font les Occidentaux.

La Russie s’est adaptée aux multiples trains de sanctions qui, par contre, ont saigné l’Europe. Elle n’est pas seule, soutenue par le Sud global, qui ne supporte plus l’impérialisme américain et ses diktats.

Depuis 1990, l’Europe n’a fait qu’accumuler les erreurs monumentales avec la Russie, la jetant dans les bras de la Chine au lieu de l’arrimer au continent. Dépendante à 100 % des États-Unis durant la guerre froide, l’Europe a été incapable de reprendre sa liberté vis-à-vis de Washington après la chute du Mur en 1989. Erreur fatale. Nous faisons la guerre à un pays ami européen, blanc et chrétien. Tel est le sinistre bilan de notre soumission à Washington !

Mais je cède la parole à l’expert militaire Yakov Kedmi qui dépeint parfaitement cette grande illusion européenne de faire plier l’Ours russe. (source : blog Telegram Boris Karpov)

« ️Les pays occidentaux ne sont pas en mesure de reconnaître leur défaite face à la Russie en Ukraine, car cela entraînerait pour leurs élites dirigeantes une perte de pouvoir »

« L’Europe croit que si elle se ressaisit maintenant, réorganise son industrie militaire, renforce ses forces armées, elle sera capable de faire face à une Russie “de plus en plus faible”

Selon l’expert militaire, les autorités européennes ont toujours sous-estimé la Russie, elles pensent encore que Moscou pourrait tôt ou tard faire des concessions sous la pression de l’Occident.

« S’ils s’arrêtent maintenant, ils devront reconnaître que tout ce qu’ils ont fait ces dernières années, c’est mentir, tromper leur peuple, dépenser d’énormes sommes dans une aventure vaine. Cela me rappelle un peu la guerre du Vietnam »

L’expert militaire a rappelé que le gouvernement américain n’a jamais dit la vérité à son peuple sur le fait que la guerre du Vietnam avait été provoquée par l’Occident, et a simplement poursuivi les opérations militaires avec toutes leurs conséquences.

« C’est leur culture. C’est pareil aujourd’hui : ils se sont embourbés et continuent. Ils patinent comme une voiture dans le sable. Et au lieu de lâcher l’accélérateur et de se sortir progressivement, ils appuient de plus en plus sur l’accélérateur et s’enfoncent davantage. C’est ce qui arrive à l’Europe. Mais s’ils s’arrêtent, ils seront démis du pouvoir, et le pouvoir est pour eux la chose la plus importante »

La conclusion de tout cela est que l’aventure ukrainienne va se terminer comme toutes les guerres américaines. Par un désastre monumental, comme le Vietnam, l’Irak ou l’Afghanistan. Mais sur le plan financier, c’est l’Europe faible et divisée qui va tout perdre, engloutissant des centaines de milliards dans le soutien à l’Ukraine, sans pour autant bénéficier du pactole de la reconstruction, évaluée à 700 milliards de dollars. C’est l’Amérique qui raflera la mise, comme toujours.

En attendant, les frappes russes s’intensifient sur les infrastructures ferroviaires, les cibles militaires, les usines d’armements, les installations énergétiques. En 2022, les Occidentaux affirmaient que Moscou était à court de munitions. Aujourd’hui, la Russie peut envoyer en une nuit 1000 drones et missiles sur les villes ukrainiennes. Qui peut encore croire que l’Ours russe va renoncer à ses objectifs ?

Et si Trump envoie ses Tomahawk à Kiev, missiles qui seront obligatoirement mis en œuvre par des militaires américains, ce sera un pas de plus vers la guerre Otan/Russie. Un pays mafieux et corrompu comme l’Ukraine en vaut-il la peine ? Assez de morts, de blessés, de veuves et d’orphelins.

Estimations des pertes militaires (24/09) – RUSSIE : 70 700 tués, 183 900 blessés (dont graves : 15 %) ; UKRAINE : 900 000 tués, 980 000 blessés (dont graves : 67 %) +7 800 mercenaires OTAN tués. SOURCES croisées confidentielles : FR/OTAN/RUS/UKR/US. (Marc Legrand)

Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/enlisee-en-ukraine-ruinee-et-desarmee-leurope-refuse-encore-sa-defaite.html

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