Etats-Unis – Aux côtés de l’administration Trump , plusieurs groupes de recherche s’efforcent activement d’identifier les sources de financement de la mouvance Antifa. Peter Schweizer, président du Government Accountability Institute (GAI), a déclaré que de nombreux groupes extrémistes anarcho-communistes sont liés à des ONG et des fondations qui bénéficient d’une exonération fiscale et parfois de subventions institutionnelles.
Selon les lois américaines, ils doivent donc en théorie déclarer à l’IRS un formulaire 990. Cela permet de retracer des sommes importantes, a déclaré Schweizer. Dans d’autres cas, a expliqué Schweizer, on peut également trouver des gens qui se vantent du soutien qu’ils ont offert et apporté à certains groupes.
« Les informations qui en ressortent ne donnent pas toujours une image complète, mais je pense que c’est un assez bon indicateur de la provenance de l’argent, de la personne qui le reçoit et de l’utilisation qu’elle en fait », a souligné Schweizer.
Une commission sur les financements de la mouvance Antifa a présenté ses premières conclusions au président Donald Trump la semaine dernière. Seamus Bruner, collègue de Schweizer, a expliqué en détail ce qu’il appelle le « Riot Inc. ».
« Des dizaines d’organisations radicales ont reçu plus de 100 millions de dollars des investisseurs de Riot Inc. », a souligné Seamus Bruner.
Bruner a également évoqué les enquêtes du GAI qui ont révélé une coordination entre des villes comme Portland (Oregon), Seattle et Chicago, impliquant des personnes rémunérées pour participer aux troubles. Bruner a cité quelques sources de financement importantes, comme l’Open Society Foundations de George Soros.
Bruner a lu une première liste : « Le réseau de financement Arabella, le réseau de financement Tides, Neville Roy Singham et son réseau ».
Le Capital Research Center est une autre organisation qui étudie les groupes extrémistes. Son président Scott Walter a expliqué qu’il faut comprendre les réseaux des mouvements antifas. Par exemple, la National Lawyers Guild, qui, selon Scott Walter, est l’auxiliaire juridique d’Antifa, intervient dès qu’une manifestation tourne à l’émeute.
« Les avocats de la National Lawyers Guild essayent, sur place, d’éloigner la police des militants ou d’intimider la police », explique Scott Walter.
Walter a également montré comment un nombre croissant d’organisations dont l’objectif officiel est la lutte contre le sans-abrisme servent de cache-nez à des groupuscules d’extrême gauche. Scott Walter a aussi cité un groupe appelé « Western Regional Advocacy Project » qui reçoit un financement du Tides Network. « Un certain nombre de personnes qui semblent être à l’aise avec l’idée de la violence, disons les choses ainsi, reçoivent un financement important de Tides », a déclaré Walter.
Réseau d’ONG et argent des contribuables
Seamus Bruner a énuméré devant Donald Trump :
« Nous avons découvert un réseau d’ONG. »
– George Soros et son réseau Open Society
– Le réseau Arabella Funding
– Le réseau Tides
– Le réseau de Neville Roy Singham
– Et Hansjörg Wyss, un donateur milliardaire en Suisse
– Et d’autres fonds étrangers supplémentaires
« Il s’agit aussi de grands bailleurs de fonds de gauche, dont certains ne sont pas citoyens de ce pays — M. Hansjörg Wyss, de Suisse — ils déversent de l’argent dans tout cet écosystème. »
« Nous avons identifié des dizaines d’organisations radicales, pas seulement les groupes Antifa décentralisés, mais des dizaines d’organisations radicales qui ont reçu plus de 100 millions de dollars des investisseurs de Riot Inc. »
« Je pense que le plus choquant, c’est que nous avons découvert que plus de 100 millions de dollars provenant des contribuables américains ont circulé dans ces réseaux de financement. »
Reste à y mettre fin !
Pierre-Alain Depauw
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