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Directive européenne sur le permis de conduire : victoire pour les automobilistes, pas de visite médicale obligatoire

Le bon sens semble avoir prévalu. Le Parlement européen a finalement renoncé à imposer une visite médicale obligatoire pour tous les conducteurs européens lors du renouvellement de leur permis de conduire.
Une décision saluée comme une véritable victoire par la Ligue de Défense des Conducteurs (LDC), qui mène depuis deux ans un combat acharné contre ce projet jugé arbitraire, coûteux et discriminatoire, notamment à l’égard des seniors.

Une mesure qui inquiétait des millions d’automobilistes

Initialement, la directive européenne sur le permis de conduire prévoyait de rendre obligatoire un contrôle médical tous les quinze ans, conditionnant la revalidation du document à un avis favorable d’un médecin agréé.
Le texte, présenté comme un moyen d’améliorer la sécurité routière, avait pourtant suscité une levée de boucliers dans plusieurs États membres, à commencer par la France.

Les opposants dénonçaient une mesure déconnectée des réalités médicales et territoriales : dans un pays où les déserts médicaux s’étendent, obliger des millions de conducteurs à consulter un praticien simplement pour conserver leur permis paraissait à la fois absurde et inapplicable.

Mobilisation massive et victoire politique

Depuis 2023, la Ligue de Défense des Conducteurs avait multiplié les campagnes, les courriers aux eurodéputés et les pétitions.
Près de 400 000 signataires ont exprimé leur refus d’une “suspension automatique du permis tous les quinze ans”.
Cette pression populaire, appuyée par des données officielles de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), a fini par peser lourd dans la balance.

Selon les chiffres de l’ONISR, les conducteurs de plus de 75 ans sont deux fois moins impliqués dans des accidents mortels que les jeunes de 18 à 24 ans.
Ils parcourent pourtant davantage de kilomètres au quotidien.
Autrement dit, le facteur “âge” ne saurait justifier une suspicion généralisée envers les automobilistes seniors, bien plus prudents que les générations plus jeunes.

L’Europe choisit la souplesse

Le texte adopté à Strasbourg le 21 octobre valide désormais le principe de “mesures alternatives”.

Chaque État membre pourra donc, au lieu d’imposer un examen médical, proposer des dispositifs plus souples, tels que l’autoévaluation de l’aptitude à conduire ou des campagnes de prévention ciblées.

Une décision qui redonne de l’air aux automobilistes français.

« C’est un immense soulagement pour les conducteurs, et une preuve que la mobilisation citoyenne peut faire reculer une décision technocratique injuste », a réagi la secrétaire générale de la LDC, Nathalie Troussard.

Les défenseurs de la mesure prétendaient qu’une telle visite obligatoire renforcerait la sécurité routière.

Or, les statistiques européennes contredisent cette affirmation : aucune corrélation n’a été démontrée entre les pays imposant déjà un contrôle médical périodique et une baisse significative de la mortalité sur les routes.

Pire, dans certains États ayant restreint la conduite des seniors, le nombre de décès parmi les personnes âgées a augmenté – ces dernières se retrouvant contraintes de se déplacer à pied ou à vélo, donc plus exposées aux risques.

La mesure aurait également été onéreuse pour la collectivité : des millions de visites médicales à financer, une surcharge pour les médecins agréés, et une administration engorgée pour des contrôles jugés inutiles.

Une bataille gagnée, mais pas terminée

Si la décision européenne marque une victoire majeure, la vigilance reste de mise.
La directive devra encore être transposée dans le droit français.
Rien n’empêche, à terme, que certains décideurs politiques ou associations de sécurité routière tentent de réintroduire la visite médicale sous une autre forme.

La Ligue de Défense des Conducteurs a déjà annoncé qu’elle continuerait à surveiller de près la mise en œuvre nationale du texte.
« Nous serons là pour empêcher tout retour déguisé de cette mesure injuste », promet l’association, forte de plusieurs centaines de milliers de soutiens.

Au-delà du seul dossier du permis de conduire, cette victoire illustre un mouvement plus large : celui d’une résistance face à la technocratie bruxelloise et à une tendance à la sur-réglementation.
L’épisode rappelle qu’à force de détermination, les citoyens peuvent encore peser sur les décisions européennes – surtout quand la raison et les faits sont de leur côté.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

https://www.breizh-info.com/2025/10/23/252705/directive-europeenne-sur-le-permis-de-conduire-victoire-pour-les-automobilistes-pas-de-visite-medicale-obligatoire/

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