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En France, l’État de droit ne vaut que pour les ennemis de la France !

« Dis-moi qui tu es politiquement et je te dirai comment tu seras jugé », pourrait être l’adage judiciaire français.

En effet, nous autres du camp du « Mal » – c’est-à-dire attachés à un mode de vie dont les racines remontent à « assez » loin ! – savons ce qu’il peut en coûter de ne pas frétiller d’extase en écoutant France Inter vomir sa haine anti-France comme tout le Service audiovisuel public en général ; de ne pas se pâmer devant Mélenchon et sa horde d’analphabètes véhéments ; de ne pas, enfin, imiter les flagellants du Moyen Âge en ne nous lardant pas le dos à grands coups de discipline – nom du fouet utilisé pour la besogne – au sujet de la colonisation, l’esclavage et autres délires repentants.

Il faut savoir aussi que, telle l’algue verte sur les plages de Bretagne, le camp du « Mal » s’étend un peu plus chaque jour. Comme jadis la liste des ennemis de la Révolution aux mains du Comité de salut public, celle des ennemis de la bien-pensance, dont certains hier encore faisaient partie de la grande famille progressiste, s’agrandit vertigineusement.

Pauvres Julien Dray, Raphaël Glucksmann, Fabien Roussel, etc., vous voilà anathémisés par la nouvelle gauche qui prône l’incendie des églises catholiques et l’avènement des mosquées. Vous qui aviez pourtant fait tout votre possible pour détruite la France identitaire, vous qui traquiez l’extrême droite « jusque dans les chiottes », vous partagez à présent le désarroi d’un Danton montant à l’échafaud, lui qui avait pourtant laissé commettre les massacres de septembre 1792 où, dans les prisons, les fameux septembriseurs fanatiques exterminèrent tous ceux qui n’avaient pas l’allure assez révolutionnaire !

[Notons qu’Alain Juppé, ayant récemment et laborieusement tapiné sur le Service public dans l’émission « Quelle époque ! » de la poule de basse-cour Léa Salamé, et parce qu’Ali est plutôt halal, est pour le moment à l’abri !]

Parmi les damnés du Paradis progressiste, et malgré tant d’efforts pour plaire à leurs juges politiques en restant des bas du front républicain, les membres de la droite propre sur elle sont devenus quant à eux des cibles de choix. Mais la bête wokiste – puisque pour être un bon progressiste, il faut un brevet de wokisme en bonne et due forme – est ingrate !

Cette bête wokiste est désormais assoiffée de sang, celui de ses contradicteurs, et puisqu’elle a gangrené tous les membres du corps France, elle dispense dans les tribunaux une justice à sa façon. Exit le concept de « présumé innocent » pour des Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy, désormais on pratique la justice prédictive contre ses adversaires idéologiques, comme dans l’excellente nouvelle de Philip K. Dick, Rapport minoritaire, adaptée au cinéma par Steven Spielberg en 2002, sous le titre Minority Report.

Une justice à deux faces, telle une pièce de monnaie : à l’avers c’est la loi implacable, qui ne tremble pas et fait payer comptant, et au revers c’est le crédit illimité. Dernier exemple en date, le procès des emplois fictifs du Canard enchaîné – organe de presse religieusement progressiste, précisons-le ! – a, malgré les faits, débouché sur une relaxe : « Le vendredi 17 octobre, la 11e chambre correctionnelle a relaxé le dessinateur André Escaro et les deux anciens dirigeants du Canard enchaîné pour abus de biens sociaux, et l’épouse d’Escaro, Edith V., pour recel de cette infraction. Il était reproché aux trois premiers d’avoir fait bénéficier cette dernière d’un emploi fictif pendant plus de 30 ans au sein de l’hebdomadaire satirique. »

https://www.actu-juridique.fr/penal/flash-relaxe-generale-dans-laffaire-des-emplois-fictifs-du-canard-enchaine/

Étonnant quand on se souvient de la même configuration dans l’affaire Fillon, survenue inopinément pendant la campagne présidentielle de 2017 ! Même configuration mais pas même mansuétude puisque, après huit ans de déboires judiciaires, en juin dernier François Fillon a été condamné par la cour d’appel de Paris à quatre ans de prison avec sursis ainsi que 375 000 euros d’amende et cinq ans – au lieu de dix – d’inéligibilité dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse. Il est vrai que c’est Le Canard enchaîné qui avait balancé cette affaire, la justice se devait donc de le remercier par une relaxe !

Mais il y a toujours mieux avec la justice. Pendant qu’un ancien président de la République crèche à la prison de la Santé, un djihadiste fiché S, frère d’un des terroristes islamiques du Bataclan, coule des jours heureux à Lure, en Haute-Saône. Mieux encore, Boualem Bensaïd, l’un des auteurs des attentats de Paris en 1995 – 10 morts et 190 blessés tout de même ! – a été autorisé par la justice à sortir de prison sous réserve d’être expulsé vers l’Algérie – où il sera libre comme l’air, n’en doutons pas ! Et si, dans l’attente, il est toujours derrière les barreaux, une association bienveillante exigera qui sait, et obtiendra, sa libération, comme pour Georges Ibrahim Abdallah, terroriste libéré en juillet 2025.

https://france3-regions.franceinfo.fr/bourgogne-franche-comte/haute-saone/je-ne-me-sens-plus-en-securite-fiche-s-le-frere-d-un-djihadiste-du-bataclan-cree-l-inquietude-parmi-les-habitants-de-lure-3106576.html

https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2025/09/03/attentats-de-1995-dans-le-rer-b-boualem-bensaid-demande-son-expulsion-vers-l-algerie

C’est ça l’État de droit, enfin par pour les mécréants du camp du « Mal », si vous avez bien suivi…

Cyrano

https://ripostelaique.com/en-france-letat-de-droit-ne-vaut-que-pour-les-ennemis-de-la-france.html

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