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Italie : Giorgia Meloni fait mentir les “experts” — le redressement surprise d’un pays que la presse annonçait condamné

Trois ans après son arrivée au pouvoir, Giorgia Meloni fait taire les ricanements et les pronostics de malheur. À la tête d’un gouvernement national-conservateur, la présidente du Conseil italien a réussi là où tant d’autres avaient échoué : ramener le déficit public de la péninsule sous la barre des 3 % du PIB, seuil exigé par Bruxelles, tout en rétablissant la confiance des marchés et la crédibilité du pays.
Un retournement spectaculaire pour une Italie que la presse occidentale, à l’automne 2022, présentait comme « à la veille du chaos ».

De la caricature à la crédibilité

Souvenez-vous : lorsque Giorgia Meloni prit la tête du gouvernement en octobre 2022, les mêmes observateurs qui avaient prédit l’effondrement économique de l’Argentine après l’élection de Javier Milei ressortaient leurs sermons habituels. L’Italie, affirmaient-ils, allait plonger dans la récession, isoler l’Europe, effrayer les investisseurs et raviver les « démons » du nationalisme.

Trois ans plus tard, c’est tout l’inverse : le déficit a été divisé par deux, passant de 7,2 % à 3,4 % du PIB, tandis que la dette publique recule à 135 %. L’Italie, jadis symbole de la gabegie budgétaire, emprunte désormais au même taux que la France, pourtant vantée par ces mêmes médias comme modèle de vertu républicaine.

Les agences de notation ont relevé la note souveraine de Rome, saluant la « rigueur » et la « cohérence » du gouvernement Meloni.
Une ironie savoureuse : ce sont les marchés financiers eux-mêmes qui valident aujourd’hui la gestion d’une dirigeante honnie par les élites progressistes.

Un redressement construit, pas miraculeux

Loin des slogans, ce redressement repose sur des choix budgétaires précis : limitation des dépenses publiques, lutte renforcée contre la fraude fiscale, privatisations ciblées, allègement de la pression sur les petites entreprises et les indépendants — cœur du tissu productif italien.
Des réformes austères, parfois impopulaires, mais payantes. En 2025, Rome échappe à la procédure européenne pour déficit excessif, contrairement à Paris. Et les investisseurs, rassurés, reviennent : la troisième économie de la zone euro retrouve un poids politique que l’Union européenne lui déniait depuis la crise de 2011.

Bien sûr, tout n’est pas rose. La productivité italienne stagne, la natalité s’effondre, et les salaires réels ont chuté sous le poids de l’inflation.

Les Italiens s’appauvrissent lentement, les Français peuvent en dire autant, mais la différence est ailleurs : le pays tient, malgré les tempêtes économiques.

Le chômage a reculé à 6 %, le commerce extérieur affiche un excédent de 55 milliards d’euros, et la dette, pour la première fois depuis quinze ans, diminue en proportion du PIB. Meloni n’a pas transformé la péninsule en paradis, mais elle a redonné à son État une colonne vertébrale : la maîtrise budgétaire.

Quand la droite gouverne sérieusement

Ce que démontre le cas italien, c’est que la droite identitaire peut gouverner autrement que par le chaos annoncé.

À Rome comme à Buenos Aires, les peuples qui refusent le déclin se montrent plus rationnels que les experts qui les méprisent. Là où les technocrates européens empilent les dettes et les subventions, l’Italie de Meloni choisit l’équilibre et la continuité. C’est un désaveu cuisant pour ceux qui, dans la presse parisienne ou bruxelloise, présentaient la dirigeante italienne comme une aventurière “post-fasciste” — et son élection comme un drame pour la démocratie.

Les faits, eux, sont têtus : sous sa direction, l’Italie est devenue l’un des gouvernements les plus stables de l’histoire récente, quand la France enchaîne les remaniements et les déficits.

Le parallèle avec Javier Milei s’impose. Comme en Argentine, les éditorialistes occidentaux avaient prophétisé le désastre ; comme en Argentine, ils ont été démentis par la réalité. En Italie, le gouvernement Meloni démontre qu’un cap national, conservateur et lucide sur les finances publiques peut cohabiter avec la modernité économique.

Mais dans les rédactions du Monde ou de Libération, rien n’y fait : on préfère parler de « régression » plutôt que de résultats. On cherche la moindre ombre — démographie, salaires, productivité — pour masquer l’évidence : la droite patriote sait gouverner.

Dans une Europe du Sud longtemps perçue comme instable, l’Italie devient un pôle d’équilibre. Alors que la France croule sous les dépenses publiques et que l’Allemagne s’enfonce dans la récession, Giorgia Meloni a replacé Rome dans le camp des nations qui comptent.

Les marchés, eux, ne s’y trompent pas : la confiance renaît, les taux convergent, et les institutions européennes, malgré leur hostilité initiale, se gardent désormais de critiquer trop ouvertement un gouvernement devenu plus fiable que Paris ou Berlin. Le paradoxe est total : celle que la gauche accusait de populisme est devenue, de facto, la gardienne de la stabilité européenne.

Les faits contre les dogmes

Trois ans après son arrivée au pouvoir, Giorgia Meloni s’impose comme une dirigeante que ses adversaires n’ont pas su comprendre. Sa politique n’est ni miracle ni idéologie : elle repose sur le bon sens, la rigueur, la défense des intérêts nationaux.
Et si l’Italie peine encore à renouer avec la prospérité, elle a retrouvé quelque chose d’essentiel : la confiance dans l’action politique et la fierté de tenir debout dans une Europe chancelante.

L’histoire retiendra peut-être que les “populistes” qu’on accusait de ruiner leurs pays sont les seuls à les avoir sauvés. Les éditorialistes, eux, en seront encore à chercher « les causes de leur incompréhension ».

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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