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Tandis que la France multiplie les taxes, le Portugal réduit sa dette

Dis Joao, tu ne connaîtrais pas des airs un peu plus yéyé ?

On nous serine depuis des années que les réformes seraient impossibles. L’Eurocrature refuse la chasse aux dépenses inutiles, empêche la traque de la corruption et du népotisme, interdit la baisse des impôts et des taxes et s’oppose au renvoi des profiteurs et à l’obligation pour les parasites de trouver un vrai travail. Pourtant, depuis deux ans, le Portugal a réussi l’exploit d’avoir plus de recettes que de dépenses !

Alors que les députains français s’invectivent sur les chapitres du budget, aucun n’a eu l’idée de faire comme Astérix et Obélix : aller voir un peu ce qui se passe en Lusitanie. Et s’en inspirer.

Quelle est la recette de la potion magique des Portugais ? En 2010, leur déficit national s’élevait à 10 % du PIB et la dette représentait près de 160 milliards d’euros. Le FMI prêta alors 78 milliards d’euros à Lisbonne sur trois ans, en contrepartie desquels le pays devait réduire ses dépenses et appliquer une politique d’austérité. C’est chose faite.

Pour la deuxième année consécutive, ce petit pays naguère le plus pauvre de la CEE affiche un excédent budgétaire de 0,3 % sur un PIB de 300 milliards d’euros, soit 900 millions. À comparer aux 100 milliards d’euros de déficit dépassé en France en juin 2025.

Déjà en 2023, les Portugais avaient enregistré un excédent extérieur de 7,2 milliards d’euros, 3,3 milliards provenant des recettes record dégagées dans le secteur du tourisme représentant 25 milliards d’euros. Or la France fait beaucoup mieux malgré le terrorisme et l’insécurité. Selon les stats du gouvernement, on a eu 71 milliards d’euros de recettes touristiques en 2024. Mais Macron confisque tous les bénéfices pour les offrir à son branquignol de Kiev.

Le contexte est différent, l’Argentine est un pays souverain, mais le Portugal fait penser à la tronçonneuse de Javier Milei

La cure d’austérité commencée il y a deux ans remet debout une Argentine plombée par cinquante ans de péronisme, le nom local du socialisme. Avec des mesures sévères acceptées par son peuple qui vient de lui redonner une majorité indiscutable, au grand désespoir de tous les donneurs de leçons progressistes qui prédisaient un effondrement de l’économie. Même discours qu’au Portugal. Mais comparaison n’est pas raison. Lisbonne a pris un temps d’avance malgré les entourloupes de la bande à Pustula avec injonctions comminatoires et amendes.

En Lusitanie, les impôts ont diminué ainsi que la dette publique, signes d’une gestion rigoureuse et scrupuleuse. Cela n’a pas empêché de maintenir les retraites et même d’augmenter les plus basses. Mieux, alors que la France emprunte à hauteur de 3,5 % pour les obligations à 10 ans, le Portugal se voit offrir un taux de 3,09 %. Mais comment font-ils ?

La France sous tutelle de l’Eurocrature n’a plus présenté un budget équilibrant recettes et dépenses depuis 1974. Année de la révolution des œillets au Portugal et de l’avènement de l’imbuvable Fiscard Mesquin qui a berné tout son monde en recourant à la dette, comptant sur l’inflation pour n’avoir jamais à la rembourser. Ses successeurs se sont engouffrés sur cette pente glissante sans qu’aucun ne tente de redresser la barre. Sauf Raymond qui fut renvoyé à ses bouquins.

Déconcertés par la santé économique du Portugal qui remet en cause leurs certitudes, nos zélites obtuses ne comprennent pas ce qui se passe

Le retour des équilibres budgétaires et une croissance autour de 2 %, une des meilleures en Europe dans la conjoncture actuelle, reposent sur une austérité drastique basée sur la réduction des dépenses inutiles et la fin des gaspillages inconsidérés sans autre finalité que le saupoudrage de cadeaux pour l’électorat « qui vote bien »… Dans le cadre d’une économie libérale, avec une pression fiscale modérée, afin d’attirer et retenir les investisseurs étrangers.

Des recettes testées à Madère qui fut jusqu’en 2011 un quasi-paradis fiscal et offre encore pas mal d’avantages aux entrepreneurs. Tout comme les Açores qui proposent toujours une fiscalité attractive aux étrangers. Quelques transateux sur la route du retour s’y installèrent, créant des entreprises vouées à la maintenance des voiliers, grâce à une bureaucratie compréhensive. Ils en profitèrent pour apprendre le portugais, et lorsque l’Eurocrature décida de les matraquer, ils émigrèrent au Brésil. Avec leur outil de travail et leur expertise.

Malgré les crocs-en-jambe de Bruxelles, le Portugal a beaucoup misé sur les investissements étrangers avec le golden visa. En échange d’un investissement minimum de 500.000 euros dans la recherche scientifique, les fonds d’investissement, la création d’une entreprise avec plus de 10 salariés, ou le placement de 250.000 euros dans le patrimoine immobilier, tout citoyen hors UE peut obtenir un titre de séjour pour lui et sa famille, et viser à terme la nationalité portugaise.

La part des investissements directs étrangers a plus que doublé en seize ans, passant de 32 % du PIB en 2008 à 69 % en 2024. Une incitation fiscale fut également utilisée pour attirer des professionnels qualifiés dans les nouvelles technologies mais pas que… Avec quelques effets collatéraux sur le boom de l’immobilier, les prix augmentant en dix ans de 124 %, contre 53 % dans le reste de l’UE, selon Eurostat. Mais c’est une contrepartie classique de la croissance.

L’économie traditionnelle se maintient tandis que progressent les nouvelles technologies. Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes sans un afflux d’immigrés non qualifiés extra-européens

Au Portugal continental, l’agriculture et la pêche perdurent car l’État ne cherche pas à les éliminer comme en France. Dans l’artisanat et les PME, la productivité est modeste parce que les entreprises sont moins mécanisées qu’en Allemagne ou en Hollande, mais des niches de rentabilité émergent dans les micro-industries de pointe.

Une menace pour l’équilibre de la société est imputable aux gros capitalistes exploitant des usines de voitures et de moteurs, des ateliers de textiles et d’habillement, et des entreprises d’hôtellerie et de produits de consommation courante, qui importent inconsidérément des flopées d’allogènes qui, pour beaucoup, refusent de s’adapter au mode de vie du pays hôte. Et s’agrègent dans des enclaves étrangères qui pourraient devenir hostiles. Mais à la différence des Espagnols, les Portugais n’ont pas oublié leurs démêlés passés avec les Maures.

Des mesures de sauvegarde viennent d’être adoptées. Considérant qu’un million et demi d’étrangers dans un pays de 10 millions d’habitants étaient le maximum tolérable, le gouvernement social démocrate de Luis Montenegro a fait voter une nouvelle loi sur la nationalité allongeant les délais d’obtention, renforçant les conditions requises pour la naturalisation, traquant les fraudes et facilitant les expulsions.

Dans ce contexte tendu, le Portugal va quand même plutôt bien, surtout comparé à la dégringolade de la France et à l’effondrement du Royaume-Uni

Les comptes publics sont nickel, la dette publique est passée de 93,6 % du PIB en 2024 à 90,2 % en 2025, et les prévisions des agences de notation annoncent 87,8 % l’an prochain. Leur attribuant un A positif.

La potion magique est efficace même si elle donne des aigreurs d’estomac aux parasites. La chasse au gaspi a commencé, comme en Argentine, par la baisse du nombre des fonctionnaires, la suppression de leurs 13e et 14e mois, le recul de l’âge de la retraite à 66 ans, et la privatisation massive d’activités marchandes et de services que le secteur privé sait mieux gérer que des gratte-papier.

Les sybarites de la kommandantur de Bruxelles poussent des glapissements de renards enragés en reprochant aux Portugais la baisse moyenne du salaire des fonctionnaires, le non remplacement des inutiles partant à la retraite, la révision à la baisse des prestations sociales versées aux exotiques, et l’absence de mesures coercitives pour punir la moitié des Portugais qui ne croient pas au prétendu réchauffement.

Enfin, les « aides à la culture » ont été ratiboisées. La pire abomination pour les progressistes. Fini le pognon dingue dilapidé pour engraisser de soi-disant artistes qui montent des spectacles sans spectateurs, refilés aux télés, où des godelureaux vomissent leur haine de la société et crachent leur venin sur les Portugais de souche et leurs traditions.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/tandis-que-la-france-multiplie-les-taxes-le-portugal-reduit-sa-dette.html

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