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Royère-de-Vassivière (23) : la “chasse à l’homme raciste” du 15 août se dégonfle, la justice ne retient qu’une simple bousculade. La gauche avait tout inventé (MàJ)

06/11/25

L’été dernier, la Creuse s’était embrasée autour d’un récit de “violences racistes” sur fond de fête de village. Le 15 août, à Royère-de-Vassivière, sept jeunes avaient affirmé avoir été pris pour cible par des habitants dans ce qu’ils décrivaient comme une véritable “chasse à l’homme”. Trois mois plus tard, le soufflet retombe : la procureure de Guéret annonce qu’aucune motivation raciste n’a pu être établie.

Les auditions des plaignants et des témoins se sont révélées confuses, les uns et les autres ayant “tous consommé de l’alcool”. Les enquêteurs n’ont pas pu “savoir avec certitude qui avait dit quoi, ni à quel moment”. Le parquet conclut donc à un classement sans suite pour le caractère raciste. Sur les sept plaintes déposées, trois ont été jugées irrecevables et “les certificats médicaux n’ont pas permis de confirmer la réalité des coups décrits par les victimes”.

Une seule victime est finalement reconnue, et un seul agresseur identifié. L’homme est accusé d’avoir simplement “bousculé et blessé” un jeune, avec une incapacité de travail inférieure à huit jours. Pas de procès : la justice propose une composition pénale, avec un stage de citoyenneté et une indemnisation. L’audience se tiendra en décembre. L’avocate des plaignants, qui avait dénoncé une “attaque raciste” lors d’une conférence de presse le 25 août, n’a pour l’instant pas souhaité réagir.

France Bleu

02/09/25

Selon Valeurs Actuelles, la fête de village du 15 août à Royère-de-Vassivière (Creuse) a dégénéré après une altercation impliquant Victor Speck, militant d’ultragauche fiché pour violences. Connu pour des comportements agressifs, il aurait provoqué des incidents avant qu’une bagarre éclate. Si la gendarmerie a constaté une intervention « calme » et « sous contrôle », l’affaire a été récupérée politiquement par l’ultragauche. Des élus et avocats liés à LFI ont rebaptisé l’incident « chasse aux nègres », provoquant une mobilisation nationale, relayée par Mediapart, l’Humanité et des députés insoumis.

Les habitants parlent pourtant d’une simple rixe alcoolisée « comme il en arrive des dizaines en France ». Mais l’ultragauche locale a transformé l’incident en symbole militant, renforçant les tensions avec les habitants traditionnels du plateau de Millevaches. La région, déjà marquée par la présence d’anarchistes et autonomes depuis les années 1980, voit s’affronter néoruraux radicaux et agriculteurs, dans un climat de plus en plus explosif. Les autorités redoutent désormais des débordements lors de la fête de la montagne limousine prévue fin septembre.

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