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« L’alarmisme climatique est une propagande aussi méthodique que massive » – Jean-Yves Le Gallou

« L’alarmisme climatique est une propagande aussi méthodique que massive » – Jean-Yves Le Gallou

Le Forum de la Dissidence aura lieu le samedi 15 novembre à Paris à partir de 9h30. Jean-Yves Le Gallou était interrogé par Breizh-Info sur le thème polémique de ce rendez-vous incontournable : l’alarmisme climatique. Découvrez son entretien ci-dessous. Et pour vous inscrire au Forum ainsi que pour prendre connaissance de toutes les informations pratiques, c’est par ici : https://my.weezevent.com/forum-alarmisme-climatique
Polémia

Forum de la Dissidence 2024 — L’alarmisme climatique en question

Alors que la COP30 s’apprête à déferler sur les écrans du monde entier depuis Belém, au Brésil, le Forum de la Dissidence, organisé par Polémia, entend offrir une bouffée d’air frais — et de libre pensée.
Le 15 novembre à Paris, essayistes, philosophes, scientifiques et journalistes s’y retrouveront pour questionner l’alarmisme climatique devenu dogme médiatique et politique.

Derrière les slogans écologiques et les promesses de transition verte, une question centrale : peut-on encore débattre du climat sans risquer l’excommunication ?
Alors que la température mondiale se serait élevée de 1,5 °C depuis la fin du Petit Âge glaciaire, les voix discordantes sont marginalisées, exclues des financements et des plateaux. Ce forum, placé sous le signe de la « désintoxication », vise à rendre la parole à la science, à la raison et à la liberté intellectuelle.

Pendant que les jets privés convergeront vers Belém, c’est en métro ou en taxi que les esprits libres se donneront rendez-vous à la salle Athènes Services, à Paris, pour redonner sens au débat public.

Jean-Yves Le Gallou, fondateur de Polémia, invite à une véritable désintoxication intellectuelle face à ce qu’il qualifie de « propagande climatique » : un système d’endoctrinement permanent, orchestré par les élites politiques, médiatiques et économiques.

Dans cet entretien accordé à Breizh-info.com, il dénonce la fin du débat scientifique, l’instrumentalisation de la peur et la dérive quasi religieuse d’une écologie devenue outil de contrôle social.

Breizh-info.com : Pourquoi avoir choisi cette année de consacrer le Forum de la Dissidence à l’alarmisme climatique ?
Jean-Yves Le Gallou : Parce que si nous ne le faisons pas, personne ne le fera ! Et que le rôle de Polémia est de déplacer les limites et d’ouvrir la fenêtre d’Overton.

Breizh-info.com : Le mot « désintoxication » revient dans votre présentation. En quoi estimez-vous que le discours dominant sur le climat relève d’un lavage de cerveau collectif ?
Jean-Yves Le Gallou : Réfléchissez : en une seule journée, vous recevez au moins une trentaine de messages alarmistes climatiques. Répétition, orchestration, simplification — ces messages émanent de partout : de l’Éducation nationale, des actualités, des chartes d’entreprise, des publicités, des films et des séries. Nous sommes face à une propagande aussi méthodique que massive.

Breizh-info.com : À la veille de la COP30 à Belém, la question climatique occupe tout l’espace médiatique. Pensez-vous que le débat scientifique est devenu impossible ?
Jean-Yves Le Gallou : La science n’existe pas sans le libre débat. Or, dans les universités, le libre débat a été remplacé par l’anathème. Le monde universitaire est en rupture complète avec les valeurs académiques — esprit critique, libre examen — qui devraient le fonder.
Le climato-réaliste François Gervais, professeur honoraire, a pu dire qu’il déconseillerait à un jeune chercheur de reprendre ses thèses, car il ruinerait sa carrière.

Breizh-info.com : Peut-on encore, selon vous, contester les dogmes écologiques sans être immédiatement marginalisé ?
Jean-Yves Le Gallou : Non. Dans les médias, quiconque s’écarte de la doxa se voit rappeler à l’ordre d’un sévère : « Vous n’avez pas le droit de dire cela. » Un député d’extrême centre veut même faire voter une loi de « vérité climatique » qui sanctionnerait les « fausses informations ». On pense à Staline, qui avait imposé les thèses environnementalistes de Lyssenko aux généticiens soviétiques.

Breizh-info.com : Le Forum réunira des scientifiques, philosophes et essayistes. Quelle place donnez-vous à la science véritable dans un débat aujourd’hui saturé d’idéologie ? Et comment éviter le complotisme ou la pseudo-science ?
Jean-Yves Le Gallou : Le philosophe Olivier Battistini, spécialiste de la pensée grecque, posera la question clé : peut-il y avoir une vérité scientifique sans libre débat ? Il rappellera les règles de la disputatio, constitutives de la pensée occidentale, aujourd’hui piétinées.
Sans prendre parti sur le fond, Yohann Hardoy, auteur Polémia, présentera les thèses dissidentes de prix Nobel, d’anciens du GIEC, de physiciens, de géologues, de glaciologues, de spécialistes du système solaire qui s’écartent de la doxa. Ont-ils tort ? Ont-ils raison ? Nous ne trancherons pas, mais leurs travaux montrent qu’il n’y a pas de consensus scientifique sur l’origine anthropique du réchauffement — ou plutôt qu’il n’y a apparence de consensus que parce qu’on écarte du débat ceux qui pensent autrement.

Breizh-info.com : Certains vous reprocheront de « nier » le réchauffement climatique. Quelle est votre position réelle : contestation des faits ou critique de leur interprétation ?
Jean-Yves Le Gallou : La traversée de la Meije, dans l’Oisans, est ma plus belle course d’alpinisme. Elle n’est plus réalisable aujourd’hui, car le glacier Carré s’est effondré et, depuis, cela « parpine » sur la voie d’accès. En cinquante ans d’alpinisme, j’ai vu les glaciers reculer, les Alpes et les Pyrénées changer. Cela me peine.
Mais est-ce pour autant une catastrophe ? Je ne le crois pas : depuis la sortie du Petit Âge glaciaire, la température en Europe a augmenté de 1,5 °C. Néanmoins, il fait moins chaud aujourd’hui que lors de l’optimum climatique médiéval ou au siècle d’Auguste. Un peu plus de soleil et de chaleur ne sont pas forcément un mal : le vin est plus tannique et on va même pouvoir faire du champagne dans le Kent…

Breizh-info.com : Ce réchauffement est-il anthropique ?
Jean-Yves Le Gallou : C’est la doxa. Mais d’autres causes sont possibles : géologiques ou astronomiques. Ce sont elles qui expliquent les variations climatiques à l’âge historique et préhistorique comme aux temps géologiques. L’activité solaire joue évidemment un rôle.

Breizh-info.com : Vous insistez sur la liberté de recherche et d’expression. Le climat est-il devenu un tabou comparable à d’autres sujets interdits ?
Jean-Yves Le Gallou : Oui. On parle de « négationnistes du climat » ! C’est dire.
Il faut, me semble-t-il, distinguer trois choses, que les propagandistes confondent délibérément :

  1. La mesure objective du réchauffement — plutôt factuelle, même si la notion de température mondiale moyenne a peu de sens ;
  2. L’origine du réchauffement — qui relève du libre débat scientifique ;
  3. Les mesures à prendre — domaine politique où il faut veiller à ne pas sacrifier nos libertés pour des chimères.

Breizh-info.com : Plusieurs intervenants, comme Fabien Bouglé, évoquent le business vert. L’écologie est-elle devenue, selon vous, une industrie de la peur ?
Jean-Yves Le Gallou : La peur est un moyen de contrôle des populations : peur de l’épidémie, peur de la guerre, peur des catastrophes naturelles. Ce sont les trois cavaliers de l’Apocalypse médiatique : médecins de plateau, généraux de plateau, climatologues de plateau. Et tout cela peut rapporter gros : aux investisseurs de l’éolien et du solaire, comme aux chasseurs de primes « Rénov’ ».

Breizh-info.com : La transition énergétique est souvent présentée comme un impératif moral. Comment analysez-vous ce mélange de morale, de culpabilité et d’argent ?
Jean-Yves Le Gallou : Morale, culpabilité et argent, ça ne vous rappelle rien ? C’est une secte. La secte climatique, avec ses clercs (les médias), ses inquisiteurs (les associations) et ses escrocs (les marchands de moulins à vent).
Le plus grave est que l’alarmisme climatique ajoute une couche de culpabilité aux jeunes Européens : après la Shoah, l’esclavage et la colonisation, ils devraient aussi se repentir du réchauffement climatique. C’est le nouveau fardeau de l’homme blanc.

Breizh-info.com : Derrière l’idéologie climatique, y voyez-vous une forme de contrôle social comparable à la peur du virus ?
Jean-Yves Le Gallou : Bien sûr. Quand un jeune homme ou une jeune femme dit ne pas vouloir d’enfant pour « sauver la planète », on mesure les effets pervers de l’alarmisme climatique. Une manipulation qui justifie aussi l’accueil des « réfugiés climatiques ». La doxa climatique, c’est du carburant pour l’idéologie dominante.

Breizh-info.com : Comment reconnecter les jeunes à une écologie enracinée, loin du catastrophisme ?
Jean-Yves Le Gallou : Le souci écologique est légitime : protéger son terroir, en respecter les équilibres. Mais l’écologie abstraite et les affairistes de l’alarmisme climatique bousculent tout : éoliennes et fermes solaires saccagent les paysages, les normes thermiques ruinent le patrimoine rural. Quel gâchis !

Breizh-info.com : Et pour les jeunes ?
Jean-Yves Le Gallou : Reconnecter les jeunes à une écologie enracinée est essentiel, surtout quand on sait que 80 % d’entre eux n’ont jamais dormi à la belle étoile. Cela leur apprendrait la beauté du monde et la dureté du froid. C’est le rôle du scoutisme, des camps, des universités d’été, de la randonnée, de la chasse, de la cueillette. Avant de « sauver la planète », qu’ils découvrent donc la nature !

Breizh-info.com : Le Forum de la Dissidence existe depuis dix ans. En quoi est-il devenu un lieu incontournable de la contre-culture française ?
Jean-Yves Le Gallou : Il faut toujours avoir un coup d’avance. C’est la vocation de Polémia : être en première ligne, être des éclaireurs, taper dans la butte. Vous verrez, d’autres nous suivront. Les beaux jours de l’alarmisme climatique sont derrière lui.

Breizh-info.com : Enfin, quel message souhaitez-vous adresser aux Bretons — et aux Français — qui doutent du discours climatique dominant, mais n’osent plus le dire ?
Jean-Yves Le Gallou : Sortez de la tranchée !

Entretien avec Jean-Yves Le Gallou, réalisé par Yann Vallerie pour Breizh-Info
1re publication le 03/11/2025 – 06/11/2025

https://www.polemia.com/lalarmisme-climatique-est-une-propagande-aussi-methodique-que-massive-jean-yves-le-gallou/

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