
Les autorités américaines ont annoncé l’arrestation de plus de 150 immigrés clandestins impliqués dans des crimes sexuels, majoritairement contre des enfants, dans le cadre d’une opération menée ces derniers jours en Floride. L’information a été confirmée par Kristi Noem, secrétaire à la Sécurité intérieure (DHS), lors d’un entretien télévisé.
Une opération ciblant des prédateurs sexuels illégaux
Selon Kristi Noem, environ 230 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés en Floride lors d’un vaste travail conjoint entre le Département de la Sécurité intérieure et l’administration du gouverneur Ron DeSantis.
Parmi eux, plus de 150 étaient des délinquants sexuels, dont certains ciblant spécifiquement des mineurs.
« L’opération s’appelait Operation Criminal Return. Moi, je l’appelle Operation Dirtbag, car ces individus ne sont pas seulement des délinquants sexuels : ils s’en prenaient à des enfants », a déclaré Kristi Noem.
Elle a ajouté que ces arrestations permettent de « retirer ces individus des rues » et de rendre « les enfants plus en sécurité ».
La responsable fédérale a également insisté sur un point central : « Ces gens n’auraient jamais dû se trouver aux États-Unis ».
Un virage assumé : la reprise en main migratoire sous Trump
Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a fait de l’expulsion des clandestins une priorité absolue, en particulier ceux ayant un casier judiciaire. Une série de directives exécutives a été lancée pour accélérer les procédures et réorienter l’action des agences fédérales.
Le président a notamment :
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déclaré l’état d’urgence national à la frontière sud,
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lancé des déportations vers des pays qui refusaient jusque-là de reprendre leurs ressortissants, dont le Salvador et le Soudan du Sud,
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utilisé l’Alien Enemies Act de 1798 pour expulser des individus accusés d’appartenir au gang transnational Tren de Aragua,
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tenté de redéfinir le droit du sol au regard du 14e amendement, initiative actuellement bloquée par les tribunaux.
En parallèle, le DHS confirme préparer une montée en puissance des opérations d’arrestation et d’expulsion, avec un renfort important d’effectifs. L’agence dispose de 175 000 candidatures pour les postes ouverts dans le cadre de cette campagne nationale.
Vers une hausse massive des expulsions
Selon Tricia McLaughlin, secrétaire adjointe à la Sécurité intérieure, l’objectif est clair : « augmenter fortement le nombre d’arrestations », grâce à une montée en effectifs permise par un financement fédéral voté plus tôt dans l’année.
Des campagnes médiatiques ont même été lancées pour recruter des agents, proposant jusqu’à 50 000 dollars de prime à l’embauche, des aides pour les prêts étudiants et d’autres avantages.
La Floride, déjà engagée dans une politique d’immigration stricte, avait annoncé en septembre avoir procédé à plus de 6 000 interpellations liées à l’immigration en cinq mois seulement.
L’arrestation de plus de 150 criminels sexuels clandestins en Floride s’inscrit dans une volonté politique assumée : mettre en avant le lien entre insécurité et immigration illégale, et montrer que les États disposent encore de marges de manœuvre, en soutien ou en relais des actions fédérales.
Pour le DHS comme pour l’administration DeSantis, ce coup de filet vise à envoyer un message : les États-Unis cherchent à reprendre le contrôle d’une situation migratoire restée, pendant des années, à un niveau historiquement élevé sur la frontière sud.
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