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Divorce houleux franco-algérien

Par Garance de Hauteville

De façon assez générale, une séparation se passe mal. Chacune des deux parties veut avoir raison et surtout que le divorce soit prononcé en sa faveur.

En 1962, se termine la Guerre d’Algérie où la France grande perdante accorde son indépendance au pays outre-Méditerranée, laquelle débouche en 1968 sur l’accord franco-algérien.

Cet accord, telle la conclusion d’un mauvais divorce, est signé le 27 décembre 1968 entre une France fragilisée et une Algérie indépendante, qui facilite la circulation, l’emploi et le séjour en France des ressortissants algériens et leurs familles. Censé « aider les pieds-noirs » cela a accéléré l’immigration algérienne en France depuis de nombreuses décennies. De plus, dans une France en crise, cet accord coûte 2 milliards par an et étouffe un peu plus notre économie, quasiment à l’agonie.

Aujourd’hui, lorsque l’on est Algérien il est facile de circuler en France mais surtout d’y rester. Car alors que notre pays respecte cet accord, l’Algérie rancunière se complait à bafouer la France en ne reprenant pas ses compatriotes expulsés et en jouant avec la vie de prisonniers politiques à l’image de Boualem Sansal (gracié par le président algérien Abdelmadjid Tebboune le 12 novembre) et Christophe Gleizes. Utilisés comme moyen d’intimidation par le régime algérien ces derniers auraient plus le statut d’otages politiques que de prisonniers.

Emmanuel Macron, président de la République française n’est quant à lui qu’un instrument qui permet à l’Algérie d’humilier encore plus la France. En effet, incapable de la moindre fermeté, ce dernier préfère tout faire afin de « conserver » les meilleures relations possibles entre la France et son ancien département nord-africain.

Ces derniers jours ont été encore la preuve de l’incapacité totale de notre président de s’affirmer face au pouvoir algérien. En effet, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, prisonnier politique de l’Algérie depuis un an a été gracié par le président algérien Abdelmadjid Tebboune grâce à l’intervention de… Frank-Walter Steinmeier, président fédéral d’Allemagne. C’est ainsi qu’un avion allemand a rapatrié l’écrivain de 81 ans, atteint d’un cancer, à Berlin afin d’y être soigné.

Cette bonne nouvelle reste néanmoins un camouflet cinglant à l’encontre de la France, incapable de se faire entendre et respecter par le régime algérien et obligée de demander de l’aide à son voisin allemand pour permettre la libération de l’un de ses ressortissants.

La France pendant 132 ans a permis à l’Algérie de se développer grâce à la construction d’infrastructures comme des hôpitaux, des routes, des écoles… elle a également offert les dernières techniques agricoles afin que l’Algérie puisse nourrir elle-même au mieux sa population.

Présentement, et comme dans un mauvais divorce, l’Algérie, avide de vengeance se complait à affirmer des calomnies et à utiliser des « coups tordus » pour affaiblir la France et la ridiculiser sur le plan international. Il est temps de faire cesser tout cela et de montrer que la grandeur d’antan française n’est pas définitivement enterrée par ses détracteurs. Elle doit « taper du poing sur la table » et mettre en place des mesures fermes et indiscutables dans son intérêt et dans celui des Français.

https://www.actionfrancaise.net/2025/11/17/divorce-houleux-franco-algerien/

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