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« Il faut accepter de perdre nos enfants », déclare le chef d’état-major des armées !

La guerre, la guerre, la guerre ! Ils n’ont plus que ce mot à la bouche et aucune figure étoilée ne pose sa casquette ou son képi pour dire Stop. Au contraire, c’est la surenchère. On se croirait revenu au XIXe siècle, quand les armées menaient le monde. Comme si l’Europe n’avait pas eu sa part de boucherie, comme si le bain de sang en Ukraine ne suffisait pas. C’est sidérant d’entendre de tels discours guerriers dans une Europe en paix depuis 80 ans.

Le chef d’état-major des armées, le général Mandon, fidèle à la ligne russophobe et agressive de l’Élysée, distille la peur par un discours de guerre, allant même jusqu’à déclarer sans sourciller devant les maires de France : « Il faut accepter de perdre nos enfants », comme si les légions de Poutine étaient aux portes de la France. C’est irresponsable.

https://www.lejdd.fr/Societe/il-faut-accepter-de-perdre-nos-enfants-le-chef-detat-major-des-armees-appelle-a-changer-detat-desprit-face-a-la-russie-164199

C’est un discours alarmiste totalement injustifié, mais qui reflète la panique qui gagne les Européens, qui observent avec angoisse le front ukrainien sur le point de s’effondrer.

On notera que Macron nage en pleine contradiction, comme toujours.

Il affirme d’abord que la Russie piétine et n’a conquis que 1 % du territoire ukrainien depuis son repli sur le Donbass en 2022, pour ajouter aujourd’hui que l’Ours russe va avaler l’Europe. Assez de ces déclarations absurdes, totalement contraires aux réalités du terrain.

Comment le général Mandon peut-il se prêter à cette mascarade ?

Poutine, depuis 20 ans, réclame des garanties de sécurité pour toute l’Europe, garanties que l’Occident lui a toujours refusées. Ce n’est donc pas dans son intérêt de se lancer dans une guerre contre l’Otan, qui finirait par l’Apocalypse nucléaire.

La Russie n’est pas notre ennemie. C’est un pays ami qui ne nous a jamais menacés.

Elle a été notre alliée en 14-18 et en 39-45

C’est elle qui a gagné la Seconde Guerre mondiale en détruisant 80 % de l’armée allemande.

C’est donc elle qui nous a débarrassés du nazisme.

Or, nous défendons le régime ukrainien qui vénère Stepan Bandera, un nazi qui a les mains rouges du sang juif. En pleine atmosphère antisémite en France, voilà qui ne manque pas de sel !

C’est aux côtés des pilotes russes que les pilotes français ont combattu les nazis au sein de l’escadron du Normandie-Niémen. Le général Mandon, pilote de chasse, aurait-il oublié cette glorieuse page d’histoire écrite par nos pilotes par la volonté du général de Gaulle ?

Le CEMA sait très bien que notre armée de 200 000 soldats, démunie de matériels et de munitions, ne pourrait aligner que 20 000 hommes avec une semaine de munitions.

L’armée russe, avec les réservistes et les troupes paramilitaires totalise 3,5 millions de soldats bien entraînés et parfaitement équipés.

Il faudrait au bas mot 20 ans, avec des crédits conséquents, pour reconstituer notre armée des années de guerre froide. Or, nous sommes ruinés et la charge de la dette va engloutir davantage que le budget Défense durant des décennies.

Surfer sur les peurs en agitant la menace d’une agression russe en 2030 est indigne d’un pouvoir censé protéger le pays et son peuple. Les Français veulent la paix et certainement pas sacrifier leurs enfants dans une guerre qui n’est pas la nôtre.

Macron veut-il l’escalade pour conserver le pouvoir en 2027 en imitant Zelensky, Président illégitime depuis 2024, puisqu’il a reporté les élections ? On se le demande, tant la fin de son mandat le rend malade.

« Nous avons tout pour dissuader Moscou. Ce qu’il nous manque, c’est la force d’âme pour accepter de nous faire mal pour défendre la nation », ajoute le général Mandon.

Grotesque. La force d’âme, quand on ne subit aucune agression, on la met au service de la paix, pas de la guerre. Si Paris et Berlin, signataires des accords de Minsk de 2015, avaient exigé de Kiev de les respecter, au lieu de fermer les yeux sur la guerre du Donbass et l’odieuse persécution des populations russes des républiques séparatistes, jamais Poutine n’aurait eu besoin de voler à leur secours.

C’est d’abord la vérité sur les causes réelles de la guerre que les maires doivent à leurs administrés. Causes qui remontent à 1990 et à 2014, date où la CIA  a renversé le régime pro-russe en place à Kiev. Inutile de les affoler avec une menace russe imaginaire.

Stop aux mensonges et à la guerre, clame Philippot. Il a raison. Il faut être fou pour envisager un conflit avec la première puissance nucléaire du monde, qui possède en outre des armes hypersoniques dont l’Occident est encore dépourvu.

Macron ne sait plus ce qu’il fait. Une confrontation entre deux puissances nucléaires est le pire des scénarios. N’y aura-t-il donc aucun général lucide et responsable pour stopper cette folie guerrière ?

Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/il-faut-accepter-de-perdre-nos-enfants-declare-le-le-chef-detat-major-des-armees.html

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